Paris Librairie Plon. Plon, Nourrit et Cie, Imprimeurs-Editeurs 1894 in 12 (19x12) 1 volume reliure à la bradel demi percaline verte de l'époque, pièce de titre de cuir brun, 330 pages [1]. Henri Ardel, pseudonyme de Berthe Abraham, 1863-1938, écrivaine française. Bel exemplaire
Reference : 054004
Très bon Couverture rigide
Librairie Rouchaléou
M. Jean Rouchaléou
7 avenue de Lodève
34725 Saint André de Sangonis
France
librairie.rouchaleou@orange.fr
06 86 01 78 28
Conformes aux usagex de la librairie ancienne et moderne
Édition originale. Quatre aquatintes d'Alberto Giacometti. Tirage unique à 188 exemplaires sur vélin de Rives - celui-ci un des hors commerce, signé par René Char.Bel exemplaire, bien complet du feuillet volant imprimé mentionnant qu' "Alberto Giacometti est mort le 11 janvier 1966. Retour amont, achevé d'imprimer au moment de sa maladie, n'a pu être signé par lui". Jointe une photographie signée par René Char.Le dernier livre illustré par Giacometti. Paris, Guy Lévis-Mano, [décembre] 1965. 1 vol. (190 x 250 mm) de 58 p., 1 et [3] f. En feuilles, sous couverture à rabats, emboîtage toile grise éditeur, titré au dos. Édition originale. Quatre aquatintes d'Alberto Giacometti. Tirage unique à 188 exemplaires sur vélin de Rives — celui-ci un des hors commerce, signé par René Char. Bel exemplaire, bien complet du feuillet volant imprimé mentionnant qu' "Alberto Giacometti est mort le 11 janvier 1966. Retour amont, achevé d'imprimer au moment de sa maladie, n'a pu être signé par lui".
Retour amont contient quelques uns des beaux poèmes de Char de ces années soixante, dont beaucoup paraîtront - avant ou après cette édition - dans les tirages confidentiels publiés par PAB : Chérir Thouzon, Aux portes d'Aerea, Le Gaucher, Dansons aux baronnies, Lied de figuier, Faim rouge,... Tous rédigés aux Busclats, ils ont pour cadre les paysages et monts du Vaucluse. Les gravures de Giacometti, tirées par Crommelinck en négatif, furent les dernières que l'artiste composa. Familiers de la lithographie et de l'eau-forte - les premieres estampes realisees avec cette technique datent de 1946, dans le cadre des recherches pour l'illustration d'Histoire de rats de Georges Bataille -, Giacometti découvrit l'aquatinte plus tardivement et ce procédé est particulièrement adapté au souhait de René Char, « qui les trouvait ‘exactement dans l'esprit' des textes, [et qui] veilla à ce que les frères Crommelynck obtiennent au tirage un fond nettement et uniment noir et non pas d'un ‘gris délavé', comme il apparaissait aux premières épreuves [...] » (Antoine Coron, René Char, BnF,n p. 170). Ces « gravures en négatif - parmi les plus belles qu'il ait réalisées » furent en effet « ‘ses derniers mots avant qu'il ne parte conclure son destin dans son village des Grisons', selon l'expression de Char à Marcelle Mathieu ». Peu avant ce départ pour l'hôpital de Coire d'où il ne devait pas revenir, Giacommeti prévenait Char qu'il lui expédie "les quatre gravures (...) Ces quatre images se sont fixées dans ma tête, dessinées en blanc sur le fond sombre (c'est le fond qui est mordu à l'acide et pas les traits). Je ne sais pas si le résultat est bon, je n'ai en ce cas aucun jugement objectif, mais je ne peux pas ne pas te les envoyer. Si elles ne te vont pas, je vais faire autre chose, mais j'aimerais mieux avoir des gravures qui ont pour moi un rapport avec les poèmes que des gravures simplement parallèles comme on en fait généralement. Celles-ci seraient ordonnées dans une certaine suite. Devant le titre (frontispice) la montagne (la gravure avec le moins de traits que j'ai fait de ma vie), ensuite dans le livre : I - les hommes à cheval au galop (ils vont quelque part pour quelque massacre). II - l'homme dans les rochers. III - à la fin, l'homme sur le précipice qui regarde dans le vide avec le grand vide du paysage. J'ajoute une variante de l'homme dans les rochers, noire sur gris que je préfère en tant que gravure mais qui va moins bien devant un poème que le blanc sur noir" (Lettre à René Char, 26 septembre 1965). Giacometti est déjà gravement malade, mais a toujours négligé de se soigner. Les épreuves achevées, Il décide néanmoins de quitter Paris le 5 décembre, pour l'hôpital Cantonal de Coire (Canton des Grisons, dans les Alpes suisse). Une bronchite chronique transformée en pneumonie auront raison de son coeur : il décède un mois plus tard, avant d'être enterré le 15 janvier au cimetière de Borgonovo, son village natale de la vallée de Bregaglia, à une petite centaine de kilomètres de Coire, près de Saint-Moritz. Il ne pourra pas signer l'ouvrage, ni aucune épreuve des gravures. René Char, pour l'honorer, rédigera un "Célébrer Giacometti", qui sera intégré à l'édition définitive de Retour amont qui paraîtra, avec les textes seuls, l'année suivante aux Éditions Gallimard. A cette occasion, quelques poèmes auront subi des modifications, mais la structure du recueil resté identique, hormis l'ajout de ce "Célébrer Giacommetti" ; cet hommage sera repris comme texte principal du catalogue de l'exposition Giacometti à la Galerie Engelberts, à Genève, en 1967. Bel exemplaire, bien complet du feuillet volant imprimé mentionnant qu'"Alberto Giacometti est mort le 11 janvier 1966. Retour amont, achevé d'imprimer au moment de sa maladie, n'a pu être signé par lui".
P., Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1941, in-8°, 283 pp, biblio, broché, traces de papier collant sur les gardes, bon état
"Robert Mallet entame sa démonstration par l'affirmation d'une « surindustrialisation au XIXe siècle » (p. 41), surproduction qui a entraîné la crise de 1929 et la nécessité économique d'un retour à la terre dans le monde entier. Il distingue nécessité économique, nécessité politique et nécessité morale, mais pour lui, la première est la plus importante : « La nécessité économique d'un retour à la terre est donc une nécessité de base, commune à toutes les nations, elle peut en être le seul fondement (...). A cette nécessité peuvent s'en ajouter d'autres, d'ordre moral ou politique ». De toute façon elles conduisent inéluctablement à une action économique sans laquelle ces buts ne pourraient être atteints ». Comme Victor Boret, il considère le retour à la terre impossible. L'hérédité paysanne se défait plus vite qu'elle ne s'acquiert, une classe rurale se détruit plus facilement qu'elle ne se crée. « En règle générale, il faut admettre que ceux qui ont abandonné la terre sont à jamais perdus pour elle, car il est vain de replanter un arbre déraciné quand il est mûr » (p. 256). La solution est ailleurs : disperser les industries dans les campagnes, fixer ceux qui ne sont pas encore partis, etc. Les vicissitudes des guerres entraînent donc une certitude et même plusieurs : les agriculteurs doivent être nombreux ; loin de les chasser, la modernisation poussera à leur maintien, qui est possible, alors que leur retour est une utopie. (...) Après toutes les assertions sur la primauté de la nécessité économique, Robert Mallet en vient, à propos de la France de 1941, à parler d'une nécessité économique temporaire » pour subsister et d'une « nécessité morale permanente » (p. 242-243), car on a aussi besoin de nourriture spirituelle..." (Isabel Boussard, “Les arguments économiques en faveur du retour à la terre dans le discours agrarien”, 1988)
Paris, Albin Michel, (août) 2024. 1 vol. (135 x 210 mm) de 157 p., 1, [3] et 1 f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 35 premiers exemplaires sur vergé chiffon (n° 14).
Amélie Nothomb fait son retour au Japon où elle a vécue enfant, sous forme d'un carnet autobiographique, à la sensibilité à fleur de peau. Ce 33e roman laisse le roman traditionnel de côté pour prendre la forme d'un récit de voyage, " une ballade au sens musical et au sens de promenade au Japon, dont elle nous apprend que c'est la dernière fois qu'elle s'y rendait. Ce pays qui lui rappelle son père, et en même temps un roman tellement drôle par ce personnage de Pep, son amie autant géniale qu'insupportable " (Arnaud Viviant, in Le Masque et la Plume, 22 septembre 2024).
1947 Paris. Nouvelles Editions Françaises. 1947. 1 volume in-folio, en feuilles, sous chemise et étui frotté.
L'ouvrage est illustré d'un portrait frontispice de Cocteau par Laure Albin-Guillot et de 21 photographies du photographe de plateau Rossiano Graziati Aldo. 1 des 25 exemplaires sur pur Chiffon d'Auvergne, premier papier, comprenant un portrait photographique original de Jean Cocteau, brossé à la main par Laure Albin-Guillot, signé par elle, avec en dessous une phrase manuscrite de Cocteau : "Un rosier double poussera sur leur tombe. Jean Cocteau"; et une suite des 21 photographies hors-texte, présentés sur papier de Rives. Le film L'Eternel retour est sorti en 1943. Il a été réalisé par André Paulvé; le scénario et les dialogues sont de Jean Cocteau; la mise en scène est de Jean Delannoy et la musique de Georges Auric; Madeleine Sologne, Jean Marais et Yvonne de Bray sont les principaux acteurs.
1975 Paris, février 1975, 455x287mm, 4 pages, en feuilles. Numéro unique annonçant le retour du « Sagittaire »Les éditions du Sagittaire prenant la suite des éditions Kra furent fondées en 1925 par Léon-Pierre Quint. Elles accueillirent Blaise Cendrars, Jarry, René Crevel, Robert Desnos et de nombreux poètes surréaliste, mais la guerre mit fin à cette maison qui s’éteignit définitivement en 1950.Gérard Guégan, Olivier Cohen, Raphaël Sorin et Alain le Saux, anciens des éditions Champ Libre se proposent de la faire renaître, à partir des cent cinquante titres figurant encore au catalogue agrémentés de six collections « négatives » : Contre-champ, Contre-coup, Contre-pied, Contre-attaque, Contre-type et Contre-expertise.Magistrale mise en page de Jean Alessandrini. (103279)
Phone number : +33 1 48 01 02 37