‎[Élisabeth Vigée-Le-Brun] - ‎ ‎Pierre de Nolhac‎
‎Madame Vigée-Le Brun. Peintre de Marie-Antoinette‎

‎Paris, Goupil & cie, 1912. Édition originale. Un épais volume in-8 de 224 x 148 mm, 279 pp., relié demi-maroquin bleu roi avec dos à nerfs soulignés pointillés, titre et nom d'auteur en doré dans un caisson, doubles caissons filetés et richement ornés aux entrenerfs, bandeaux floraux en tête et en queue. Plats jaspés bleutés, gardes colorées marbrées avec ex-libris. Blason du Château de Vertcoeur frappé or en haut à droite du premier plat. Tranches supérieures dorées. Signet tricolore. Couverture originale conservée, dos conservé en fin d'ouvrage, richement illustré de reproductions couleur et noir et blanc des peintures de Vigée-Le-Brun collées sur les pages du livre avec par-dessus un papier de soie avec mention de la ou des personnes peintes. Précieux exemplaire ENRICHI de DEUX lettres manuscrites de l'auteur, la première datée du 6 nov. 1920 avec son enveloppe originale avec l'enveloppe originale, adressée au comte René Philipon (1870-1936), châtelain de Vertcoeur à Milon-la-Chapelle, ancien propriétaire de ce volume et y ayant placé son ex-libris à la licorne signé "J. de Andrada 1917", la seconde sur papier bleu non datée, toutes deux reliées avec les premières pages du livre. "Elle n'appartient pas à la lignée des grands peintres, cette jolie Parisienne qui fut au service des reines frivoles, des beautés de cour ou de comédie ; mais elle a son rang parmi les maîtres du portrait, car elle porte un exact témoignage sur son époque... Le joli seul inspire Madame Vigée-Le Brun. Elle veut qu'on soit jolie et excelle à y pourvoir. Sa peinture est élégante, fragile, futile, enveloppée de grâce et d'abandon." (Préface, pp. 1-2)‎

Reference : 0089

‎Livre en excellent état. Ex-libris avec un coin manquant, de même pour la seconde lettre (sans perte au texte), sinon reliure très joliment conservée et intérieur exceptionnellement frais. Remarque : nous proposons aussi à la vente une édition originale de Nattier, peintre à la cour de Louis XV (1910), pareillement reliée et également enrichie d'une lettre de P. de Nolhac à René Philipon. N'hésitez pas à consulter nos autres objets.‎