COMEDIE EN TROIS ACTES EN VERS PRECEDEE D'UNE LETTRE A MADAME SIMONE-EXEMPLAIRE N°289-ENVOI DE L'AUTEUR AU ROMANCIER ET CRITIQUE LITTERAIRE JACQUES DES GACHONS-BROCHE-12 CM X 19 CM-294 PAGES-NON COUPE-DES ROUSSEURS EN PLATS ET EN DOS-(JDG8)
Reference : ABE-1488566465981
EMILE-PAUL FRERES-PARIS COUVERTURE SOUPLE ETAT BON
Librairie Grégoire
M. Paul Grégoire
Commandes et contacts par mail. Règlement par chèque, virement bancaire ou Paypal. Frais de port à la charge de l'acheteur. Envoi des livres dès réception du règlement.
Grenoble, , 1602-1614. Arrest de la Cour de Parlement de Dauphiné, portant réglement pour le parachèvement de ce qui reste à faire, touchant la vérification et réduction des debtes des communautez villageoises de Dauphiné et attermoyement du payement d'icelles. S.l.n.d. (1614). 3 pp. Extraict des Registres du Conseil d'Estat. S.l.n.d. (1613). 3 pp. « Ordonne sa dite Majesté qu'il sera procédé par lesdits commissaires à la vérification et jugements des dettes contractées pour acquittement des assignations du parti de la Ligue ».Stil et Règlement dressé par la cour de parlement... pour estre suivy et observé par les commissaires qu'elle a députez à la vériffication des debtes des communautez villageoises et par les parties procédans pardevant lesdicts commissaires. S.l.n.d. (1611). 8 pp. XLIV articles. Arrest donné par le Roy en son Conseil le dernier jour de septembre 1610. S.l.n.d. (c.1610) 8 pp.Extrait des registres du Conseil d'État. Sur les requêtes respectivement présentées au Roi : la première par les habitants des communautés de l'Escarton, d'Ours, Sozanne, Bardonanche et autres communautés circonvoisinnes du Bailliage du Briançonnois (…) S.l.n.d. (c. 1608). 11 pp.Extrait des registres du Conseil d'État sur la Remontrance faite au Roy en son conseil par les créanciers des Communautés du pays de Dauphiné, à ce qu'il plut à Sa Majesté déclarer, expliquer et modifier aucuns articles contenus en l'Instruction cy-devant exposée aux Commissaires députés pour la vérification des dettes dudit pays. S.l.n.d. (c.1607). 4 pp. Notes manuscrites marginales à l'encre du temps.Arrest donné par le Roi en son Conseil d'État, au profit desdites communautés villageoises de ladite province, sur la vérification et paiement de leurs dettes, défenses de contraindre au corps pour lesdites dettes, tant générales que particulières. S.l.n.d. (c.1606). 4 pp. Instructions que le Roy entend être suivies et gardées par les commissaires qui seront députés par Sa Majesté pour la vérification et réduction des dettes des communautés villageoises de Dauphiné. S.l.n.d. (c.1606). 10 pp. Notes marginales à l'encre du temps.Les Estats Généraux assemblés en la ville de Valence en Dauphiné, le trentième novembre 1604. Avec l'arrest de Parlement dudit pays, sur iceux, du deuxième mai 1605. S.l.n.d. (c. 1605). 54 pp.Patentes de Sa Majesté du 5 décembre 1609. 2 pp. manuscrites à l'encre du temps. Calcul des Monnoyes sur le Règlement. S.l.n.d. (c.1602). 1 p.Règlement sur les dettes des Communautés du Dauphiné. S.l.n.d. (c.1602). 8 pp. Notes marginales manuscrites à l'encre du temps.Édit du Roi donné à Rouen touchant la révocation et surséance des arrerages de tailles, taillon et contributions faites depuis l'an 1589 jusqu'en 1594. 4 pp.Arrest du Roi donné à Lyon portant sursoyance des obligations passées par les communautés en payant les intérêts au denier quinze depuis l'an 1588. 2 pp.14 pièces reliées en 1 vol. in-4, vélin souple (reliure de l'époque).
Recueil d'arrêts et extraits des registres touchant la vérification et réduction des dettes des communautés villageoises de Dauphiné au début du XVIIe siècle.« A partir des années 1570, les représentants des villes et des villages (du Dauphiné) commencent à fortement contester les augmentations fiscales. Lors d'assemblées des villages et des régions, ils préparent des cahiers de doléances où ils soutiennent ne rien devoir au roi parce qu'au moment de l'acquisition du Dauphiné par la Couronne de France, en 1349, cette dernière a accepté le «Statut delphinal», un texte confirmant les «libertés» de la province et stipulant, notamment, que des taxes directes et régulières ne devraient jamais être imposées aux roturiers qui y vivent. En même temps, les membres du Tiers réalisent qu'il s'avère impossible d'éliminer totalement un système de taxes implanté depuis le XIVe siècle. Comme élément de compromis, ils proposent en 1579, dans un cahier rédigé par Jean de Bourg, l'adoption du système de la taille réelle pour l'ensemble de la province. Les représentants du Tiers arguent que ce changement de système de tailles aurait au moins l'avantage de stabiliser la base fiscale de la province et d'éliminer les injustices les plus flagrantes causées par les acquisitions de parcelles roturières par des membres du groupe des exemptés. Ils font alors référence aux agissements des nobles, faux nobles et capitaines de guerre qui réclament des exemptions fiscales à la suite de l'achat massif des meilleures parcelles rurales des paysans endettés par les crises économiques liées aux guerres civiles et religieuses. (…) L'augmentation des ponctions fiscales et leur répercussion sur les taillables sont donc responsables de la montée des tensions au sein des institutions dauphinoises qui opposent Tiers État et ordres privilégiés, villages et villes, ruraux et commis du pays et États. Ces tensions dominent tous les débats et, à partir des années 1590, elles paralysent les réunions annuelles des États et empêchent même le vote sur les levées de tailles forçant la Couronne à intervenir régulièrement pour rétablir l'ordre. L'hostilité du Tiers aux des États est telle qu'en 1628, au moment où le roi «suspend» les États et crée des élections financières en Dauphiné, Claude Brosse, syndic des communautés rurales, applaudit au changement et le considère comme une «grande victoire » pour le Tiers État ».Hickey Daniel. Taille, clientèle et absolutisme : le Dauphiné aux XVIe et XVIIe siècles. In: Revue d’histoire moderne et contemporaine, tome 39 N°2, Avril-juin 1992. pp. 263-281.
Grenoble, Cuchet, 1788 et 1790 pour le 4ème partie ; in-4. 135pp. - 102pp. - 195pp. - 55pp.-1 tableau dépliant. Basane fauve marbrée, dos à nerfs orné, Pièce de titre de veau blond titrée : "Etat [de la] Provinc[e] de Dauphin[é]". Tranches rouges, roulettes dorées sur les coupes. Bel exemplaire, provenant de la bibliothèque de J. R. Fayolle, avec son ex-libris manuscrit sur le contreplat sup. (Jean Raymond Fayolle, (né à Saint-Paul-lès-Romans -Drôme- le 23 décembre 1746, mort à Grenoble le 7 mai 1821), avocat, il fut élu membre de la Convention en 1792, puis député au Conseil des Cinq-Cents en 1796, pour la Drôme, et fut finalement nommé juge au tribunal d'appel de Grenoble).
On trouve encore à la suite de ces 4 parties différents états de Distribution de diverses sommes d'argent accordées par Sa majesté au titre de dégrèvement en diminution de la taille pour l'année 1790, ou pour être employées au paiement des nouvelles routes, aux travaux de charité (6pp.-52pp.-6pp.-4pp. ) Ont été joint au début du volume : (1), Arrêt du Conseil d'Etat du Roi portant sur la convocation de l'Assemblée des Trois-Ordres en la ville de Romans le 5 septembre 1788, imprimé à Grenoble, Imprimerie Royale, 1788 ; 8pp. (2), Délibération de la ville de Grenoble du 14 juin 1788, où ses sont trouvés plusieurs membres du Clergé et de la Noblesse réunis en assemblée ordinaire... S.l., s.n., 1788 ; 7pp. in-8. (3), "Assemblée des Trois ordres de la Province de Dauphiné", composition des membres et délibérations, fait dans le château de Vizille le 22 juillet 1788. S.l., s.n., 1788 ; 51pp. in-8.
Grenoble, Chez Antoine Verdier, 1646 - 1661 - 1654 - 1656 ; 5 parties en 1 vol. in-12. 112pp.-1f. - 31pp. - 40pp. - 48pp. - 16pp. Basane brune de l'époque, dos à nerfs, titre et filets dorés. 1 coin choqué, petites éraflures sur le second plat, restauration ancienne en pied sur les charnières, traces de mouillures, rousseurs sur le premier titre. Notes manuscrites anciennes sur le contreplat sup. et la première garde. Ex-libris manuscrit du XVIIIes. : "Raymond Fayolle"
Antoine Verdier était imprimeur (et libraire ordinaire) du Roi, de la cour de parlement, de l'évêque et prince de Grenoble... de ce fait il imprime surtout des pièces officielles et quelques occasionnelles. Il avait pris la succession de l'imprimerie de son père Pierre 1er Verdier, en 1646 (fils de Guillaume verdier actif à Grenoble de 1592 à 1619). Son frère aîné Pierre II , était aussi imprimeur, installé à Valence depuis 1661. A la mort d'Antoine, vers 1670, sa veuve lui succède, avant que son fils, Jean Verdier, ne prenne la relève vers 1680.
, Sans lieu ni date, [1747]. In-folio de 1 titre, 332 pp. (saut de chiffrage de 154 à 147), [3] ff.n.ch. de table, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, encadrement de double filet à froid sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque).
Très important manuscrit qui regroupe plusieurs textes de Pierre-Joseph de Bourcet, dont une partie a servi à la publication posthume des Mémoires militaires sur les frontières de la France, du Piémont et de la Savoie (Berlin, Decker, 1801), couvert d'une écriture moyenne, très lisible (environ 25 lignes par page), texte entièrement réglé.A. Description. Le texte se structure de la façon suivante : trois pièces liminaires précèdent six mémoires en soi indépendants, mais liés par leur matière :I. Pièces liminaires. Leur présence se justifie, selon un feuillet d'observations préliminaires, comme complément au premier mémoire, rédigé essentiellement à l'issue de la Guerre de Succession d'Espagne, pour intégrer de nouvelles dispositions des forteresses :1. Nouvelle description d'Exilles en 1745 (pp. 3-6). - 2. Description moderne de Fénestrelles (pp. 7-15). - 3. Nouveau projet de deffensive [c'est-à-dire par rapport à celui de 1713 exposé dans le premier mémoire] (pp. 15-16). Suivent deux feuillets vierges de séparation.II. Six Mémoires topographiques et militaires :1. Mémoire concernant les frontières de Piémont & de Savoye pour servir d'instruction tant pour le campement des armées que les faire manoeuvrer (pp. 21-115). Nous reviendrons en détail sur ce premier mémoire dans la seconde partie (cf. infra : Attribution). Il a en effet servi de matrice principale aux Mémoires militaires publiés en 1801.2. Le Briançonnois (pp. 117-149, suivi d'un feuillet vierge de séparation).3. Mémoires concernant les cols ou passages des Alpes, depuis le Montcenis jusqu'à la vallée de Barcellonnette, servant à se rendre de France en Piémont qui est la route la plus ordinaire des troupes qui vont en Lombardie (pp. 153-194).4. Mémoire concernant les places fortes du Milanais, du Mantoüan, & du Modénois, les passages des Monts Apennins pour entrer en Lombardie, le cours des rivières principalles, les lacs qui sont dans le pais, et les routes les plus usitées pour se rendre d'une place à l'autre (pp. 195-284). - Cette partie qui concerne entièrement l'Italie semble n'avoir jamais connu d'édition imprimée.5. Mémoire concernant les passages des Monts Apennins pour entrer en Lombardie depuis le Col de Tende à hauteur de Nice jusqu'au mont Zova à la hauteur de Florence et de la côte de la mer depuis Nice jusqu'à Livorne (pp. 285-316).6. Mémoire concernant l'intérest que la France a de réunir au Dauphiné les vallées du Briançonnois cédées au Roy de Sardaigne par le traité d'Utrecht, avec un projet pour asseurer la subsistance de l'armée françoise qui agira en Piémont pendant la campagne de 1747 (pp. 317-332). C'est en substance le dernier texte des Mémoires militaires de 1801, retravaillé et composé dans un style plus ramassé (pp. 259-298 de l'imprimé). L'original avait eu l'honneur d'une présentation au ministre de la Guerre.B. Attribution. Une brève notation manuscrite sur la page de titre, d'une écriture différente du reste du texte, précise : « On croit que ces mémoires sont de M. de Bourcet, père de M. de Bourcet, lieutenant-général des armées du Roy ; il avoit servi pendant la guerre de 1700 comme maréchal général des armées de Mrs de Villars, et de Berwick et de Tessé ». Nous verrons que cette attribution qui se fonde sur la partie oculaire contenue dans le premier mémoire, est surtout appuyée sur le jeune âge de Pierre-Joseph de Bourcet au moment des opérations décrites. L'opinion semble avoir été commune tout au long du XVIIIe siècle, puisque nous la trouvons reprise à la p. IX de l'introduction des Mémoires militaires : « Mr de Bourcet a composé ce [premier] mémoire en grande partie, d'après ceux de son père, qui connoissait parfaitement le pays, ayant été obligé, par son état de guide des armées, d'en faire une étude toute sa vie ». L'objection n'est cependant pas rédhibitoire, d'autant que le dernier mémoire, entre autres, composé à l'occasion de la campagne de 1747 pendant la Guerre de Succession d'Autriche, ne peut en aucun cas être l'oeuvre de Daniel-André de Bourcet, dont les activités militaires s'achevèrent avec la démobilisation de 1713.L'analyse fine du premier mémoire permet en revanche d'attribuer le texte à Pierre-Joseph. En effet, ce texte a été composé par un officier français qui se présente dans l'introduction (pp. 1-2) comme ayant eu l'expérience de toutes les campagnes militaires menées sur ce théâtre européen depuis 1707 jusqu'en 1713, à savoir pendant les opérations de la Guerre de Succession d'Espagne, où le Piémont joua habilement le rôle de bascule qui lui allait si bien.Le texte, très dense, se divise en trois parties très caractérisées :1. Une partie historique : soit un récit du détail des campagnes du Piémont pendant la Guerre de Succession d'Espagne, en commençant par celle que Tessé initia en 1707 à partir du Dauphiné. Sont successivement traitées : cette campagne de 1707 ; la campagne de 1708 sous les ordres de Villars ; la campagne de 1709 sous Berwick ; la campagne de 1710, toujours avec Berwick ; la campagne de 1711 et enfin celle de 1712.2. Une partie théorique, à savoir un plan d'offensive, puis de défensive, dans le cas d'un nouveau conflit avec le Roi de Sardaigne, dont les territoires avaient été augmentés à la suite des Traités d'Utrecht).3. Une partie topographique, la plus développée, intitulée "Explication de toutes les vallées, des rivières, des ruisseaux, et de tous les cols et passages qui sont dans le Briançonnois et dans l'Embrunois comme aussi dans les vallées de Cézanne, de Bardonnèche, d'Oulx, d'Exilles, de Chaumont, de Suze, de Pragelas, de Pérouze, de Saint-Martin, d'Angrogne, de Luzerne, de Barcellonette, du Château-Dauphin, de Pô et de Mayre, les endroits où ces passages vont aboutir et le tems qu'il faut d'un pas réglé pour aller d'un lieu à un autre (...)". S'étendant de la page 72 à la fin du texte, elle détaille les vallées, cols, rivières et localités tant de Savoie, de Piémont (domaines du Roi de Sardaigne) que de Dauphiné et de Provence (à la Couronne de France). Voici l'ordre observé : [Piémont :] Novalaise - Vallées de Chaumont, d'Oulx et d'Exilles. - Vallée de Bardonnèche. - Vallée de Cézanne. - Col du Mont-Genèvre. - Col de Cestrières. - Vallée de Pragelas. - Vallée de Pérouze. - Vallée de Saint-Martin. - [Dauphiné :] Vallée de Queyras. - Vallée de Cervière. - Vallée des Prés. - Vallée de Monestier. - Vallouise. - Vallée de Barcelonnette (enlevée au Dauphiné depuis le Traité d'Utrecht en 1713). - [Places de Provence :] Antibes. - Toulon. - Entrevaux. - Colmar et Guillaume. - Sisteron. - Seyne. - Saint-Vincent. - [Places de Dauphiné :] Mont-Dauphin. - Embrun. - Château-Queyras. - Briançon. - Barraux. - Grenoble. - [En dehors de la zone :] Fort de l'Ecluse. Cette dernière partie se conclut enfin par une série de tableaux regroupant localités et toponymes.Un examen comparatif permet de préciser un peu plus la date et l'auteur de cette composition remarquable.1. Pour la date, elle est nécessairement postérieure non seulement à l'année 1713 et au Traité d'Utrecht, mais également à 1720 puisque le Duc de Savoie est qualifié de Roi de Sardaigne, titre que Victor-Amédée II (1666-1732) n'acquit qu'à cette date par suite de sa renonciation à celui de Roi de Sicile, obtenu en 1713.2. En ce qui concerne l'auteur, des rapprochements concordants et précis peuvent être établis avec des parties de l'ouvrage posthume de Pierre-Joseph de Bourcet intitulé Mémoires militaires sur les frontières de la France, du Piémont et de la Savoie, depuis l'embouchure du Var jusqu'au lac de Genève (Berlin, Decker, 1801). L'on sait par l'introduction que ce volume est parfaitement composite, réunissant sept contributions différentes laissées dans les manuscrits de l'auteur, et vraisemblablement très réarrangés par les éditeurs selon la mode du temps. Or, le début de ce texte imprimé (premier mémoire) liste les places et forteresses défensives placées à la frontière des Etats de France et de Sardaigne. L'ordre n'est pas le même que dans le manuscrit, mais le texte en est très comparable, sinon identique : des détails d'Ancien Régime ont été omis, des considérations stratégiques développées, mais il est clair que l'imprimé s'inspire du manuscrit. Nous donnons à titre d'exemple une liste des passages comparables de cette partie : Toulon. - Antibes. - Entrevaux. - Guillaume et Colmar. - Seyne et Saint-Vincent. - Embrun. - Mont-Dauphin. - Château-Queyras. - Briançon. - Grenoble. - Fort-Barraux. - Fort-l'Ecluse. - Vallée de Barcelonnette. - Vallée de Queyras dans le Briançonnais. - Vallée de Saint-Martin en Piémont. - Vallée de la Pérouse en Piémont. - Vallée de Pragelas ou Val Cluson. - Vallée de Novaleze. - Vallée d'Exilles et d'Oulx en Piémont. - Vallée de Bardonnèche en Piémont - Vallée de Sézane en Piémont. - Vallée de Servières dans le Briançonnais.- Vallée des Prés dans le Briançonnais. - Vallée du Monestier dans le Briançonnais. - Vallée de Vallouise dans le Briançonnais.Notre manuscrit correspond donc partiellement à une version précoce de ce texte livré tardivement au public, comme tous ceux composés par Pierre-Joseph de Bourcet (1er mars 1700- 14 octobre 1780). La principale objection qui vient immédiatement à l'esprit est la conciliation du parcours militaire de Bourcet avec les quelques données biographiques révélées dans l'introduction (cf. supra). L'auteur du manuscrit nous explique avoir eu l'expérience des opérations de montagne depuis la campagne de 1707. La date est effectivement précoce, mais l'on admet généralement que Bourcet commença à servir dans les armées des Alpes sous les ordres de son père, le capitaine Daniel-André Bourcet, et ce dès 1709, soit à l'âge de neuf ans. Ce cas n'était pas rare et correspondait grosso modo à l'expérience des enfants de troupe à d'autres époques : les jeunes gens qui suivaient ainsi les armées n'étaient pas nécessairement employés comme combattants. Il n'est donc pas téméraire de supposer que l'expérience du jeune Pierre-Joseph commença d'une manière ou d'une autre deux ans plus tôt. De surcroît, cette première expérience militaire s'acheva en 1713, date de la démobilisation de son père, et aussi clôture des souvenirs personnels exposés dans la première partie. Bien sûr, l'on peut aussi supposer que Bourcet réutilisa plus tard des matériaux rédigés par son père ; mais cette hypothèse inspirée par une obligatoire piété filiale nous semble peu probable : le capitaine n'a laissé la mémoire d'aucun écrit, et sa formation théorique, nécessaire à la rédaction de ces textes complexes, lui manquait, à la différence de celle que reçut son rejeton. C'est en effet ensuite que le jeune Bourcet acquit une brillante formation théorique, qui le mènera de l'artillerie au Génie : c'est en 1729 qu'il intégra le corps des Ingénieurs du Génie. Sans le suivre dans le reste d'une glorieuse carrière militaire, soulignons sa compétence reconnue dans la guerre de montagne, et son emploi dans plusieurs campagnes contre la Sardaigne. Dès sa période d'activité, il rédigea des manuscrits très nombreux (la Bibliothèque de l'Arsenal seule en possède 22 rédigés entre 1747 et 1752) sur ce sujet très technique, ainsi que des cartes considérées comme excellentes. Soulignons pour terminer que cette dernière activité est relevée également dans l'introduction (« La connoissance que j'ay de ces frontières par les cartes que j'en ay levées »).Restaurations à la reliure, spécialement aux coins, aux coiffes et sur la charnière inférieure.
Grenoble, André Faure, 1732. 4 pièces reliées en 1 vol. in-12, vélin dur, dos à trois nerfs, titre manuscrit à l'encre du temps sur le dos (reliure de l'époque).
Recueil de quatre pièces imprimées à Grenoble en 1732 par André Faure, relatif aux eaux et forêts en Dauphiné dont le règlement établi en octobre 1731 par les commissaires nommés en 1724. « Une seule maîtrise des eaux et forêts exista d'abord à Grenoble pour tout le Dauphiné ; elle fut créée dans le mois de novembre 1689 et composée d'un maître particulier, d'un lieutenant, d'un Procureur du Roi, d'un garde-marteau, d'un greffier et de quatre sergents garde-bois. Sa juridiction devait s'étendre sur toule la province ; mais ses officiers restèrent bientôt sans fonctions par la résistance que forma le Parlement à l'exercice de leurs charges, même à l'ordre qu'ils avaient mission d'établir dans l'administration forestière. Afin de remédier autant que possible a ces difficultés, le gouvernement organisa en 1724 une commission de réformation, à la tête de laquelle il mit l'intendant du Dauphiné et qui, après avoir travaillé à un règlement général, s'occupa de la visite et de l'arpentage des bois. Il fut alors institué, en remplacement de l'ancienne maîtrise, trois nouvelles maîtrises établies à Grenoble, à Sainl-Marcellin et à Die, et formées chacune d'un maître particulier, d'un lieutenant rapporteur né de toutes les affaires civiles et criminelles, d'un procureur du Roi et d'un greffier. » (Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Isère).Thiébaud, p. 771. Bel exemplaire.