FORMAT IN 4 A L'ITALIENNE-288 PAGES-RICHE ICONOGRAPHIE-(300K)
Reference : ABE-1484448817
STOCK COUVERTURE RIGIDE ETAT BON
Librairie Grégoire
M. Paul Grégoire
Commandes et contacts par mail. Règlement par chèque, virement bancaire ou Paypal. Frais de port à la charge de l'acheteur. Envoi des livres dès réception du règlement.
CHARAVAY, MANTOUX ET CIE. sans date. In-8 Carré. Cartonnage d"éditeurs. Bon état. Couv. légèrement passée. Dos satisfaisant. Rousseurs. 235 pages illustrées de gravures en noir et blanc hors texte de P. Kauffmann. Gravure en frontispice. Cartonnage rouge orné. Toutes tranches dorées
papier un peu jauni,cartonnage leg.passe,leg.derelié,texte bon
London, W.J. Huggins, 1825 [circa 1840]. 402 x 504 mm, sur papier fort.
Belle et grande vue d'une scène de pêche à la baleine dans les mers du Sud. Elle a été gravée à l'aquatinte et finement coloriée à la main par Thomas Sutherland, d'après une peinture de William John Huggins, peintre de marine britannique à la cour de George IV, et peintre de marine officiel de Guillaume IV. Bien qu'elle soit datée de 1825, elle a été publiée vers 1840. L'estampe représente les navires Amelia Wilson et Castor au large de l'île de Bouro ou Buru, dans l'archipel indonésien des Moluques, et montre les diverses étapes de la pêche à la baleine, la manière dont les cachalots sont capturés, ainsi que la manière de les découper dans le navire et de faire bouillir l'huile sur le pont. Au premier plan figurent quatre canots, dont l'un est renversé par une baleine. Les matelots à bord des autres canots tentent de harponner d'autres baleines. En retrait se tient le baleinier Amelia Wilson, et dans le fond le Castor. Au loin, on aperçoit l'île de Buru. Deux légendes figurent au bas de l'estampe : à gauche, The head of a large whale in the agonies of death, ou la tête d'une grande baleine à l'agonie ; à droite, A boat destroyed by a wounded whale, ou un bateau détruit par une baleine blessée. L'estampe est dédiée par l'auteur aux propriétaires des baleiniers, les capitaines Philip Skelton, Andrew Stirton et William Nichols. Peintre de marine et portraitiste de navires, William John Huggins a été actif à Londres de 1814 jusqu'à sa mort en 1845. Son dévouement aux navires et à la mer résulte d'une première carrière au sein de l'East India Marine Company, au cours de laquelle il navigue à travers le monde, offrant ses services dans de multiples domaines. Lorsqu'il prend sa retraite de la navigation à l'âge de trente-trois ans, ses années d'observation et d'expérience lui permettent d'entamer une nouvelle carrière de peintre de marine. Il expose très rapidement à la Royal Academy. Bien qu'il n'ait jamais été accepté par les critiques d'art, il était très populaire parmi la communauté maritime, qui respectait et appréciait la précision de ses détails nautiques. Le roi Guillaume IV, surnommé Sailor King ou roi marin, nomma Huggins comme peintre de marine officiel en 1834. Huggins ajouta alors ce nouveau titre à ses plaques de cuivre existantes, comme c'est le cas pour notre estampe. Bel exemplaire. Ingalls, Whaling Prints in the Francis B. Lothrop Collection, pp. 49-50, 104.
<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">La baleine, l’animal le plus grand et le plus lourd de la Création, a toujours fasciné l’être humain. Spéculations et fantasmes ont été d’autant plus nombreux que voir une baleine vivante a longtemps été rare. Son histoire est liée à celle de la mer, de la navigation et de la pêche. Mais elle est aussi en relation avec celle des savoirs et des classifications du monde animal. Chassée depuis le Néolithique, la baleine fut cependant mieux connue à partir du moment (au XVIIe siècle) où sa chasse quitta les côtes, les fjords, pour s’exercer en haute mer. De la capture d’une baleine étaient tirés un grand nombre de produits alimentant un commerce fructueux. Une industrie baleinière vit progressivement le jour, mais elle devint si prédatrice qu’il fallut, au XXe siècle, limiter les prises et imposer des quotas.</p><p data-mce-fragment="1">Entre-temps la symbolique de l’animal se modifia. Longtemps ce fut un monstre redoutable, au service des forces du mal. La Bible et la mythologie en faisaient un instrument de dévoration et les bestiaires médiévaux, un attribut du Diable. La littérature moderne ne fut guère plus indulgente, soulignant sa cruauté : c’était l’ogre des océans, tel Moby-Dick, ce cachalot blanc et féroce dont Hermann Melville a raconté l’histoire. Mais plus on avançait dans le temps, plus cette image s’atténua et s’inversa : le monstre marin fit peu à peu place à une créature plus attachante, sinon pitoyable, injustement victime de la cupidité et de la violence des hommes. Aujourd’hui, cette sympathique baleine est devenue une des vedettes du livre pour enfants et l’image emblématique de la planète en péril.</p> Paris, 2023 éditions du Seuil 160 p., nombreuses illustrations couleurs, broché. 19 x 24
Neuf
Fleurus. 2014. In-8. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 50 pages - nombreuses illustrations dans et hors texte - Déchirure sur le premier plat.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Ce mois-ci : la baleine - la reine des baleines - un corbeau trop gourmand - la colère de la baleine - le petit pêcheur - mes jeux - l'aquarium de félix - ma bd : les aventures de loulou - mon petit musée : récipient en forme de baleine - ma famille perlimpinpin sous les mers - parents : l'impératrice des océans - une histoire qui fait du bien : la colère de la baleine. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Paris, Lecointe et Pougin, Éditeurs, 1833. In-8 interfolié de XVI-280 pp., demi-veau havane, dos orné à nerfs, pièces de titre prune, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Seule édition partagée entre les éditeurs Lecointe et Pougin à Paris et Morlent au Havre.Précieux et rare manuel témoin de la période florissante de pêche à la baleine encouragée par le gouvernement français entre 1820 et 1837 dont Le Havre fut le port maritime principal avec ses soixante baleiniers qui chaque année partaient de ses bassins. Fils d'un officier de marine, le romancier et journaliste Jules Lecomte (1810-64) une description complète du vaisseau, du personnel mais aussi du mammifère et des techniques de chasse : De la coque du navire, Observations sur le gréement, Du matériel, Des vivres et secours médicaux, Des attributions de chaque homme, Anatomie de la baleine, Des autres espèces de baleines, Lieux et parages de pêche, De la pêche, De l'amarrage de la baleine, Du dépécement et autres travaux, De l'emploi ultérieur de l'huile de baleine, Lois et ordonnances sur la pêche de la baleine. Le travail de Jules Lecomte fut une des sources de Melville pour la description de Moby Dick.Exemplaire interfolié avec deux corrections manuscrites à l'encre du temps pages XI et 126, vraisemblablement relevées par l'auteur. Pâles rousseurs.Manque à Polak ; Forster, The South Sea Whaler, An Annotated Bibliography of whaling in the Pacific Ocean in the nineteenth century (1985), n°212.