1916 Juillet 1916. 28 x 22,5 cm, 8 pp. Couverture coupée en deux paries, des rousseurs. Bien complet de l'encart au pochoir d'Alice Rutty.Revue d’avant-garde créée par Pierre Albert-Birot. Parue de Janvier 1916 à décembre 1919, elle compte 54 numéros répartis en 41 livraisons. Si les 3 premiers numéros furent composés par le fondateur de la revue, à partir du numéro 4 commencèrent les collaborations de Guillaume Apollinaire, Luciano Folgore, Gino Severini, Pierre Drieu-Larochelle, Paul Dermée, Pierre Reverdy, Philippe Soupault, Jean Cocteau, puis de Tristan Tzara, Louis de Gonzague-Frick, André Breton, Louis Aragon, Osip Zadkine, Jules Romains, Raymond Radiguet, etc.
Reference : 765
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Paris, [s.n.], 1916 - 1919. 54 numéros en 41 livraisons in-4 de 8, 12, 16, 24 ou 28 pages (selon les n° simples, doubles ou triples). Chemise - dos de box noir, les trois initiales argentées au dos, étui (Honegger). Collection complète.
Ont contribué à l'iconographie: Pierre-Albert Birot, Guillaume Apollinaire, G. Balla, J. -L- Boussingault, F. Depero, S. Férat, I. Lagut, C. Orloff, E. Prampolini, J. Rij. Rousseau, A. Rutty, G. Severini, L. Survage, F. Torowaï, O. Zadkine, et le fameux X. Le numéro 7 est bien complet de l'encart au pochoir et le numéro 19-20 du bulletin de souscription des Mamelles de Tirésias. La guerre de 1914 ayant fait le vide, SIC est un moment la seule petite revue d’avant-garde à Paris. Oeuvre d’un quasi-inconnu, Pierre Albert-Birot (P. A. B.), qui date sa vraie naissance de celle de sa revue, était peintre et sculpteur à Montparnasse, autodidacte fièrement indépendant, cependant ouvert aux courants modernes. Sa revue le mit en rapport avec le peintre Severini, l’intermédiaire des futuristes à Paris depuis 1911-1912, lequel le mit en relation avec Apollinaire. La modestie de cette publication, vaillamment composée avec des ressources et un papier limités, sans signature au début, attirera tout de même la contribution des plus grands. Les invitations claironnantes au modernisme marquent l’option esthétique; elles sont le signe de la reprise de la vie artistique et littéraire à partir de 1916. Le triple numéro d’août-octobre 1916 fera bonne figure avec une interview d’Apollinaire en fronton. Dès 1917, les collaborateurs se multiplient, Pierre Reverdy, Soupault, Tzara entre autres seront de la partie. C’est l’année mémorable des Ballets russes à Paris et des Mamelles de Tirésias d’Apollinaire, montées par SIC. D’autres jeunes viennent à la revue, Radiguet, Aragon. De décembre 1917 à mars 1919, P. A. B. multiplie ses Chroniques « quelques fois rimées » qui évoquent, non sans bonne humeur narquoise, les rencontres des peintres et des poètes chez Paul Guillaume le «négrophile» ou, chez Léonce Rosenberg, les marchands de tableaux. Le genre de collaborations se modifie avec divers textes en prose, tandis que la partie critique se développe. Ses éléments peuvent se dégager ainsi: textes d’esthétique ou de critique les plus divers, du manifeste au pseudo-dialogue, du compte-rendu aux libres propos. Textes de création, essentiellement poèmes, imprimés avec une superbe variété de mises en pages: SIC est un des lieux où la poésie exerce tout le jeu de sa réalité graphique. Avec ce soin va de pair le souci régulier d’illustrations: expressions plastiques futuristes, dessins cubistes, décors de ballets ou de théâtres, reproductions de sculptures font partie de la revue. Le titre SIC, le oui latin, dit assez l'esprit positif de l’entreprise. Contre la sclérose passéiste, la «poésie grise», il affirme l’action, le dynamisme transformateur, les audaces d’avant-garde. SIC appelle au renouvellement dans tous les domaines, du théâtre à la mode, de la sculpture au mobilier. « Sons Idées Couleurs Formes » s’adresse à l’ensemble des arts; son programme suggère le principe d’une unité fraternelle de toutes les manifestations de l’esprit créateur. SIC développe toute un action parallèle: expositions-auditions dans des ateliers de sculpteurs, séances littéraires et musicales, conférences contradictoire sur l’esprit d’avant-garde. Outre ses relations particulières avec le futurisme - la première page critique de P. A. B. porte sur une exposition futuriste de Severini; il y loue un mouvement jeune, générateur d’enthousiasme, d’inconnu - le dynamisme de SIC se remarque aussi par son engagement dans le sens d’un théâtre nouveau, témoin la grande affaire des Mamelles de Tirésias, que par le souci des possibilités nouvelles du cinéma - « le cinéma- art n'existe pas encore. » Avec SIC nous assistons à une rapide relève des générations; hormis ceux déjà cités, nous pouvons noter la collaboration de André Breton, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Paul Dermée, Pierre Drieu La Rochelle, Ivan Goll, Max Jacob, Francis Picabia, André Salmon, Igor Strawinsky ou Ossip Zadkine (liste absolument non exhaustive). A côté de la revue Nord-Sud, SIC a favorisé la poésie nouvelle et marqué l’accès à la scène littéraire de cette nouvelle génération dont P. A. B. a pressenti la nouveauté. Pourquoi P. A. B. a-t-il arrêté sa revue? Avec tout son dédain du passéisme, avec son sens de la spontanéité novatrice, SIC gardait sans doute encore un esprit trop littéraire, trop constructif pour la table rase Dada. «Les revues d’avant-garde doivent mourir jeunes» conclut-il. [d’après Dominique Baudouin dans Bibliographie des revues et journaux littéraires des XIXe et XX siècles par J. -M. Place et A. Vasseur, 1977] Fonds Paul Destribats, 65.Trois n° ont de légères traces de mouillure. Complete collection. 54 issues in 41 volumes, quarto of 8, 12, 16, 24 ou 28 pages according to single, double or triple issues.Contributed to the iconography: Pierre-Albert Birot, Guillaume Apollinaire, G. Balla, J. -L- Boussingault, F. Depero, S. Ferat, I. Lagut, C. Orloff, E. Prampolini, J. Rij. Rousseau, A. Rutty, G. Severini, L. Survage, F. Torowai, O. Zadkine, and the famous X. The number 7 contains the stencil insert, as should be the case, and the number 19-20 of the Mamelles de Tiresias newsletter.The WW I creating a vacuum, SIC is for a moment the only petty avant-garde magazine in Paris. Work of a virtually unknown, Pierre Albert-Birot (P. A. B.), who dates his true birth from that of his magazine, was a painter and sculptor in Montparnasse, self-taught proudly independent, however open to modern trends. His review put him in touch with the painter Severini, the futurist intermediary in Paris since 1911-1912, who put him in touch with Apollinaire. The modesty of this publication, valiantly composed with limited resources and paper, without a famous signature at the beginning, will still attract the contribution of the greatest. Invitations to modernism mark the aesthetic option; they are the sign of the resumption of artistic and literary life from 1916. The triple issue of August-October 1916 will be edited with an interview with Apollinaire. From 1917, the collaborators multiply, Pierre Reverdy, Soupault, Tzara among others will be part. This is the memorable year of the Ballets Russes in Paris and Les Mamelles de Tiresias of Apollinaire, set up by SIC. Other young people come to the magazine, Radiguet, Aragon. From December 1917 to March 1919, P. A. B. multiplied his Chronicles « quelques fois rimées » which evoke, not without pleasant humor, the meetings of painters and poets in Paul Guillaume the «négrophile» or, at Léonce Rosenberg, the dealers of paintings. The kind of collaborations is modified with various texts in prose, while the critical part develops. Its elements can be developed as follows: texts of aesthetics or of the most diverse criticism, from the manifesto to the pseudo-dialogue, from the report to free speech. Texts of creation, essentially poems, printed with a superb variety of layouts: SIC is one of the places where poetry exercises all the game of its graphic reality. With this care goes the regular concern of illustrations: futuristic plastic expressions, cubist drawings, decorations of ballets or theaters, reproductions of sculptures are part of the review. The title SIC, the Latin yes, says quite the positive spirit of the company. Against past sclerosis, "poésie grise", he affirms action, transformative dynamism, avant- garde audacities. SIC calls for renewal in all areas, from theater to fashion, from sculpture to furniture. "Sons Idées Couleurs Formes" is for all arts; his program suggests the principle of a fraternal unity of all manifestations of the creative spirit. SIC is developing a parallel action: exhibitions-auditions in sculptors' workshops, literary and musical sessions, contradictory conferences on the avant-garde spirit. In addition to his particular relations with Futurism - the first critical page of P. A. B. concerns a futuristic exhibition of Severini; he praises a young movement, generating enthusiasm, the unknown - the dynamism of SIC is also noticeable by his commitment to a new theater, witness the great business Mamelles de Tiresias, that by the concern of the news possibilities of cinema - « le cinéma-art n'existe pas encore. ». With SIC we are witnessing a rapid succession of generations; apart from those already mentioned, we can note the collaboration of André Breton, Blaise Cendrars, Jean Cocteau, Paul Dermée, Pierre Drieu La Rochelle, Ivan Goll, Max Jacob, Francis Picabia, Andre Salmon, Igor Strawinsky or Ossip Zadkine (list absolutely not exhaustive ). Next to the magazine Nord-Sud, SIC has favored new poetry and marked the access to the literary scene of this new generation which P. A. B. sensed the novelty. Why did P. A. B. stop his magazine? With all his disdain for passeism, with his sense of innovative spontaneity, SIC was probably still too literary, too constructive for the Dada clean slate. He concludes «Les revues d’avant- garde doivent mourir jeunes».Bibliographie des revues et journaux littéraires des XIXe et XX siècles par J. - M. Place et A. Vasseur, 1977; Destribats, 65.
[MÉLANGES DE MÉDECINE] (titre factice eu dos). Recueil de quinze plaquettes in-8, publiées entre 1809 et 1820, comprenant près de 600 pages, demi-chagrin brun foncé, dos janséniste avec titre et monogramme R.M.C (en pied), dorés. (relié vers 1870 ; empreinte d’une ancienne étiquette collée sur le dos ; étiquette vierge sur le premier contreplat ; cachets de la Bibliothèque de Pau ; rousseurs éparses). (détail sur les provenances successives : voir fiche n° MED999). Ces quinze titres représentent dix pages dactylographiées… quasiment illisibles dans la présentation utilisée sur le site (sans paragraphes, typographie uniforme, etc.). En conséquence, on ne trouvera, ci-dessous, que la description minimale (auteur/titre/collationnement détaillé).et les photographies. Sur simple demande, je peux envoyer la liste détaillée.
Reference : med204
[VI]- REGNAULT (Jean-Baptiste) : Considérations sur l’état de la Médecine en France, depuis la Révolution jusqu’à nos jours. Paris, Méquignon- Marvis, Libraire, 1819. 32pp. [dont faux-titre et titre]. [VII-VIII-IX]- [ GALL (Franz Joseph) ] - TARTRA ( A. E.) : Anatomie physiologique (7-8) . Doctrine de Gall. [Premier, Second, Troisième] Rapport fait à la Société Médicale d’Emulation (sic) de Paris (…) sur la doctrine de Gall. Sans lieu, sans nom d’éditeur [Paris, Imprimerie de Duminil-Lesueur], sans date et Février 1808. Respectivement, 31[sans titre, dont faux-titre, fortes rousseurs aux premiers ff.] - (1) pp., 16pp. (sans faux-titre ni titre) et (16) pp. [Sans faux-titre ni titre, chiffrées 257-270].[X]- [OPOIX (Christophe )]: Examen de la théorie des couleurs et des corps inflammables, de M. Opoix (…) et d’un Post-scriptum du même auteur, sous le titre de Défense de la théorie des couleurs, etc. Paris, de l’Imprimerie de D . Colas, 1810. Sans faux-titre, (1)f. [titre]-32 pp.
[XI]- GILBERT (Nicolas-Pierre) : Plan d’un cours d’institutions de médecine pratique, sur les maladies les plus fréquentes chez les gens de guerre, classées par familles ; précédé d’un discours sur la médecine morale. Paris, Croulebois, Libraire, An VI de la République. (1798-1799). « Lu à la Séance publique du 9 Vendémiaire An VI, de la Société libre des Sciences, Lettres et Arts de Paris ». Sans faux-titre, 48 pp.[dont le titre].[XII]- DESTRÉS ( M. A.) : Précis sur l’origine des mouvements du cœur, la sensibilité, le siège de la vie, le principe vital, sa nature, l’action des nerfs de la vie animale et organique, la myotilité. Paris, Crochard, Libraire, 1814. Sans faux-titre, 68pp. [dont VIII, titre inclus]. [XIII]- PERCY ( Pierre François) : Despotats , ou brancardiers. Article extrait du Dictionnaire des Sciences médicales (tome VIII). Paris, C.L.F. Panckoucke, Editeur, 1814. Sans faux-titre, (1)f.[titre]-10pp. [XIV] CATALAN (L. J.) : Observation relativement a [sic] l’application, sur un sujet de vingt-deux ans, de l’appareil propre à corriger la difformité qui consiste dans le chevauchement de la machoire (sic) inférieure en avant de la supérieure ; difformité vulgairement nommée MENTON DE GALOCHE. Paris, Imprimerie de Pillet ainé [sic, note 1], 1820. Sans faux-titre, 7 [dont le titre] -(1) pp. [XV])- [LAFONT-GOUZY (Gabriel-Grégoire)] : Lettres du Docteur Abraham Assemanni, Arménien, Sur divers sujets de Géologie, de Physique et de Médecine. A (sic) M.r le Docteur USCA, Arménien, a (sic) 44Padoue. Toulouse, de l’Imprimerie de Bellegarrigue, 1813 [note 1]. Sans faux-titre, 113 [dont le titre] -(1) pp.
[HÔPITAUX] (titre factice eu dos). Recueil de onze volumes et plaquettes in-8, généralement sans faux-titre, demi-chagrin anthracite ??, dos janséniste avec titre et monogramme R.M.C. ( relié vers 1885 : dos unifor-mément passé, trace d’ancienne étiquette collée, étiquette vierge sur le premier contreplat ; quelques rousseurs éparses), 1858 – 1884, deux sans date, environ 560pp.. (détail sur les provenances successives : voir fiche n° MED999).
Reference : med202
[IV]- BERTIN (Émile) : Le nouvel hôpital Saint-Éloi de Montpellier. Avec planches. Paris, Librairie J.-B. Baillière et fils, 1879. (2)ff.[faux-titre, titre]-46pp ;-(1)f.[table]. Six figures in texte pp.43-46. Extrait des Annales d’hygiène et de médecine légale, t.II, 3° série, 1879. PROVENANCE : sur le faux-titre remplié, envoi autographe signé « A Monsieur R. de Musgrave-Clay. Souvenir de l’auteur. E. Bertin ». [V]- DUBRUEIL (Alphonse) : Transfert de l’Hopital (sic) Saint-Éloi dans la zone suburbaine et sa reconstruction sur de nouveaux plans. Montpellier, C. Coulet, Libraire-Éditeur, Paris, V.-A Delahaye et Cie, Libraires-Éditeurs, 1879. 18pp.-(1) f. blanc. In fine , deux planches à double page, « projet d’Hôpital, Système Tollet » (C. Coulet, Editeur, Litho Boehm et fils), identique à celui du n°3, et « Plan d’un pavillon d’Hôpital », accompagné d’un « Tableau comparatif, etc. ». [VI]- FÉLIX (Docteur Jules) : La question des Hopitaux (sic). Bruxelles, Office de Publicité, A.-N. Lebègue et Cie, Imprimeurs-Éditeurs, 1884. 34[dont le titre]-(1)pp. ; un tableau à pleine page. Imprimé sur papier fort. Sur le titre, envoi autographe signé de l’auteur (nom du dédicataire massicoté…). Cachet de la Bibliothèque de Pau. [VII]- DELASIAUVE (Louis) : De l‘enseignement clinique dans les hopitaux (sic). Proposition développée et soutenue a (sic) la Société médicale du Panthéon. Paris, Victor Mason, Libraire, 1858. 32 pp.[dont le titre). « Extrait du journal le Siècle, 17 septembre, 3 et 7 octobre 1858 ». Cachets, de la Bibliothèque de Pau, sur le titre et, au verso, « Timbre impérial ». [VIII]- DELASIAUVE (Louis) : De la clinique a (sic) domicile et de l’enseignement qui s’y rattache dans ses rapport avec l’Assistance publique. Sans titre, sans nom ( Versailles, Cerf et fils, Imprimeurs), sans date. 16 pp.
[IX])- PELTIER (G.) : L’Ambulance N°5. Paris, Adrien Delahaye,Libraire-Editeur, 1871. 109 [dont le titre] -(1) pp.-(1) f.[table]. Publication du « Mouvement médical ». Précisions après le titre de départ : « Notes pour servir à l’Histoire médico-chirurgicale de la guerre franco-prussienne. (1870-1871) ». Cette ambulance « partit de Paris le 2 août 1870. Son personnel était nombreux ; il ne comptait pas moins de 40 chirurgiens, 3 aumôniers, 6 comptables 105 infirmiers » (p.5) , sous la direction du « Chirurgien en chef : M. TRÉLAT » (voir supra n°2). L’auteur, alors interne des hôpitaux, y était employé comme aide-chirurgien. [X]- LATAPIE (J.) : Nouveau système de ventilation des hopitaux (sic) et Moyen pratique d’arrêter la propagation des maladies contagieuses épidémiques. Lourdes, Bertrand Pujo, Imprimeur-Libraire, 1878. In-16, 32 pp. [dont le titre]. Petit opuscule cité in : - « Comptes-rendus hebdomadaires des Séances de l’Académie des Sciences par MM. les Secrétaires perpétuels ». ( Paris, Gauthier-Villars, 1878. Tome LXXXVI N°1 janvier 1878). - Bulletin trimestriel de la Société de Borda,1878 …………………. - « Index Catalogue of the Library of the Surgeon - General’s Office, United States Army. Hospitals (Heating and ventilation of) ». Washington, Government Printing Office, 1902. Authors and Subjects. Second Series. Vol. VII Hernia-Inquiry, p. 392. [XI]- LUDLUM (Wiliam S., M. D.) : Dispensaries, their Origin, Progress and Efficiency. ( dispensaires leur origine, progrès et efficacité) New York, G. P. Putman’s sons , sans date. 30 pp. [dont le titre] -(1) f. blanc. Extrait du « New York Medical Journal Association, on Friday Evening, April 21st, 1876 »
[Reliure à l'éventail, attribuable à LE GASCON] - COTON (Pierre).
Reference : 10276
(1630)
A Paris, chez Philippe Gaultie, 1630 - A Paris, chez Philippe Gaultie, 1630. Un fort vol. in-8 (183 x 117 mm) de 1 f. bl., 1 page de titre gravée n.fol., 50 ff. n.fol. ; 256 pp. ; 143 pp. ; 80 pp. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein maroquin brun, plats ornés d'un large décor aux petits fers dorés dit ''à l'éventail'', rosace dorée au centre, filets et dentelles dorés encadrant les plats, angles occupés par de larges motifs semi-circulaires travaillés ''à la dentelle'', semis de pointillés dorés, dos lisse orné d'un triple filet d'encadrement doré, dentelle et chaînette d'encadrement dorées, entrelacs de filets en pointillés dorés semis de fleurons et de lys dorés, toutes tranches dorées.
Superbe reliure ''à l'éventail'', parfaitement contemporaine de la parution de l'ouvrage et attribuable à Le Gascon. Ce type de reliures eut principalement cours en France dans les années 1620 - 1645. ''Dans la seconde moitié du XVIIème siècle, c'est encore la France qui fut à l'origine d'un éblouissant retour à la dorure. Cette technique était mise en oeuvre avec une extraordinaire richesse, tout en s'avérant parfaitement différente des prototypes italiens dans la conception géométrique du dessin. Au contraire, traitée en filigrane d'un raffinement exceptionnel, l'ornementation des éventails reflétaient clairement l'inspiration stylistique des relieurs français''. (Giulia Bologna). ''Dérivées des reliures ''à la fanfare, les reliures de Florimond Badier, Le Gascon et leurs émules, apparurent vers la fin du règne de Louis XIII et se prolongèrent, avec des variantes sensibles, jusque dans la deuxième moitié du XVIIème siècle. La caractéristique de leur décoration, c'est que les fleurons qui les ornent sont composés de petits fers dits ''tortillons'', exécutés au pointillé. Tantôt ces fleurons remplacent les feuillages et les fers employés dans les fonds des ''fanfares'', tantôt ils couvrent entièrement des compartiments symétriques formés par des entrelacs à fond nu, tantôt ils prennent des dispositions témoignant de davantage de fantaisie (par exemple, dans le décor dit ''à l'éventail''). Ces reliures sont d'une extrême richesse, et, généralement, d'une absolue perfection technique. Le nom de Florimond Badier n'est connu que des spécialistes, et l'on donne généralement les reliures du XVIIème siècle décorées de petits fers au pointillé comme étant de Le Gascon''. (in Les Plus belles reliures de la réunion des Bibliothèques nationales). La planche 32 de l'ouvrage d'Etienne Deville reproduit une reliure ''à l'éventail'' arborant précisément la même curieuse chaînette d'encadrement dorée que sur le présent exemplaire, constituée d'une succession de petits fleurons géométriques dorés (losange, cercles et carrés percés en leurs centres d'un fleuron à l'identique mais de taille inférieure). Brunet, dans La Reliure ancienne et moderne (planche 107) donne également à voir ce même décor, dans une reliure attribuable selon lui à Le Gascon. ''Pierre Coton est un célèbre Jésuite. Confesseur d'Henri IV, il est tenu pour un des plus habiles prédicateurs de sont temps. Ses ouvrages se recommandent par leur rareté''. (in Brunet). ''On lit dans le Caelendrier ouvrant cet Office, plusieurs faits historiques des plus remarquables''. (in Catalogue des livres de la bibliothèque de de La Serna Santander). S'ensuivent un texte intitulé La Passion de Jésus, une Oraison salutaire à Jésus, l'Office de la Vierge Marie, Les Vêpres pour tous les jours de la semaine ainsi qu'un texte avec page de titre particulière et vignette allégorique gravée en page de titre consacré aux Dévotes oraisons. Exemplaire entièrement réglé. Superbe impression en rouge et noir à gros caractères, elle s'orne de jolies lettrines. L'ouvrage s'ouvre sur une page de titre allégorique gravée à motif architectural. S'ensuivent 10 superbes planches gravées. Bologna, La Reliure d'art, p. 131 - Les Plus belles reliures de la réunion des Bibliothèques nationales, p. 56 - Deville, La reliure française, planche 32 - Brunet, dans La Reliure ancienne et moderne, planche 107 - Absent de Brunet, Manuel du libraire et de l'amateur de livres - Reinburg, French books of Hours, p. 252 (pour une édition antérieure) - Catalogue raisonné de la bibliothèque de feu C. L. Van Bavière, n°608 - Catalogue des livres de la bibliothèque de de La Serna Santander, n°261. Légers frottements affectant les mors. Infimes marques d'usage affectant par ailleurs la reliure. Gardes renouvelées. Léger manque marginal affectant un feuillet. Discrète auréole en marge supérieure de plusieurs feuillets. Quelques feuillets légèrement brunis. Rares rousseurs dans le texte. Nonobstant, belle condition.
Paris: Gauthier-Villars et Fils, 1895 in-8, viii-174 pages. Broché, bon état. Curieux ouvrage rédigé en "ortografie" simplifiée.
Traité d'aritmétique (sic) par C.-A. Laisant et E. Lemoine, Directeurs de l'Intermédiaire des Mathématiciens. Suivi de Notes sur l'ortografie (sic) simplifiée par P. MALVEZIN, Directeur de la Société filologique (sic) française. (Paris: Gauthier-Villars et Fils, 1895). [M.C.: mathématiques, orthographie, linguisitique, grammaire]