Crémille 1992 in 4. 1992. reliure d'éditeur. 5 volume(s). prévoir 10 euros de frais de port
Reference : 2147508846
Très bon état
Fraguas Margaux
Mme Margaux Fraguas
23 rue Armand Izarn
66100 Perpignan
France
06 12 21 42 25
Colissimo France : 7 euros International : Livre et brochure 6 euros
, , 1914-1917. Plus de 1000 lettres et cartes manuscrites.
Rare et volumineuse correspondance privée du lieutenant Léon Meltzheim adressée de juillet 1914 à décembre 1918 à son épouse Andrée Meltzheim, surnommée affectueusement «Dé» accompagnées des lettres de celle-ci envoyées au front de janvier 1917 à novembre 1918 : plus de 750 lettres de Léon (84 pour l’année 1914, 168 pour 1915, 172 pour 1916 et 117 pour 1917, 150 pour 1918) croisées avec les 350 lettres d’Andrée son épouse, pour la seule année 1917. On joint plus de 120 lettres et cartes manuscrites adressées à Léon en 1916 par sa famille et ses proches.En juillet 1914 le lieutenant Léon Meltzheim (31 ans) 30e d’Artillerie est affecté au 10e SMA (section des munitions) sous les ordres du Capitaine Desgrais. « Nous avons roulé plusieurs jours et plusieurs nuits de suite pour distribuer nos marchandises (…) il est arrivé plusieurs fois de faire des marches de quarante-huit heures, sans autre repos qu’un arrêt de trois ou quatre heures sur le bord de la route ou dans les champs. À ce régime, les chevaux résistent encore moins que les hommes ». Mais Léon Meltzheim va rapidement cesser d’apporter des renseignements sur ses activités d’artilleur, nécessité de la censure mais surtout souci de rassurer Dé. Il n’est bientôt plus question que de lainages envoyés par Dé et sa mère pour les hommes de la batterie et des travaux de photographies (son épouse lui a envoyé un kodak vest pocket et de quoi développer). Ainsi le 10 juillet 1915, Léon annonce qu’à Lavoye le colonel est venu lui remettre la Croix de Guerre ; il est embarrassé dans sa correspondance pour l’annoncer à Dé après avoir minimisé voire même souvent caché les activités de sa batterie. Pour se justifier il prétend que l’on fait une grande distribution de décorations. Quelques détails néanmoins rappellent la cruauté des champs de bataille : « Pour les gaz, j’ai un très bon tampon, mais tu pourras m’envoyer une paire de lunettes dans le genre de celles des automobilistes, de celles qui font les yeux de langouste ». L’année 1916 est capitale pour le jeune lieutenant tandis que débute la bataille de Verdun et qu’un heureux événement est attendu chez lui, à Paris. Le 30e d’artillerie est appelé à contrecarrer les Allemands qui essayent d’arrêter le ravitaillement français en coupant le chemin de fer de Sainte-Menehould à Verdun ; dans ses lettres à Dé, Léon n’en parle pas et préfère s’assurer que son épouse enceinte se repose : le 13 juillet 1916, naissance de de son fils Georges qui fait dire à son père engagé sur le front « Quelle joie que ce poupard ». En fin d’année 1916, il rassure encore la jeune maman « je n’ai pas beaucoup souffert à Verdun à aucun point de vue. Nous avons eu beaucoup de chance ».En 1917, les lettres de Léon n’offrent pratiquement plus de détails sur la guerre tandis que la correspondance quasi quotidienne d’Andrée son épouse et jeune mère (plus de 300 lettres sériées de janvier à décembre) adressée au soldat, montre le rare point de vue de l’arrière : la vie de famille et les premiers mois de leur enfant, l’activité de la Corroierie familiale Meltzheim sise Rue Philippe de Girard à Paris, l'ordinaire et les difficultés liées aux années de guerre etc. « Toute correspondance privée de la Grande Guerre entre le front et l'arrière ou le front et le front, est une source « humaine » parce qu'elle a été rédigée par un acteur et témoin de l'expérience guerrière. Chacune est riche de détails et d'enseignements quant au rapport que l'épistolier a entretenu avec l'événement, en des temps difficiles et dans des conditions insupportables. Seul moyen de communication, unique lien entre les tranchées et l'arrière, l'échange épistolaire est intense, et la lettre devient rapidement un objet vital pour le Poilu. Les missives portent ainsi, dans leur rédaction, les sensations éprouvées par un épistolier qui désire partager avec son destinataire son vécu sans en révéler toutefois explicitement la dureté. La correspondance privée prend également une valeur particulière pour les parents et les proches lointains. Pour l’arrière, la question ne se pose pas. La lettre est indispensable. Elle est le lien principal avec le combattant, et le signe de vie que l'on attend chaque jour. Son absence signifie généralement combat, danger, maladie, blessure, voire pis, mort. Mais, dans tous les cas, l’absence d’écriture est un signe inquiétant. Cette angoisse est ressentie aussi bien par l’arrière que par le front » (Sylvie Housiel, La Correspondance privée pendant la Grande Guerre).On joint sous enveloppe bleue 1 photographie de Léon et Andrée Meltzheim le jour de leur mariage, plusieurs coupons de mandat-lettre, 1 négatif de photographie. Avec Vie de Léon Meltzheim (1883-1972) in-8 broché de 136 pp. monographie tirée à compte d'auteur rédigée par son fils Georges Meltzheim.Exceptionnel ensemble d'une abondante correspondance conjugale durant la Grande Guerre, entre Paris et le front.[Voir : Clémentine Vidal-Naquet, Couples dans la Grande Guerre (Les Belles Lettres) et Correspondances conjugales 1914-1918 (Robert Laffont)].
Larousse 2002 Présenté par Stéphane Audoin-Rouzeau. In-4 cartonné 28,6 cm sur 23,8. Jaquette comme neuve. 190 pages. Occasion comme neuf. Poids sans emballage : 1438 grammes. Retrouvées par miracle dans quelques boîtes en fer, au fond d'un grenier, ces photographies prises sur le front des Vosges entre 1915 et 1918 révèlent un observateur de la vie des poilus au regard exceptionnel, le soldat Marcel FeIser. Ayant pris part aux deux guerres, résistant mort en déportation, ce photographe de grand talent, ingénieur dans le civil, dont la dernière lettre de Buchenwald s'achevait par ces mots, «Foi, Courage, Espérance, Confiance », nous plonge au coeur de l'existence quotidienne des soldats de la Grande Guerre. Ce fonds unique et inédit nous fait voir, avec les yeux d'un témoin, et plus encore d'un acteur, comment, confrontés à l'horreur, les poilus ont su préserver leur dignité d'hommes. Spécialiste de la Première Guerre mondiale, Stéphane Audoin-Rouzeau, codirecteur du centre de recherches de l'Historial de la Grande Guerre Péronne-Somme, professeur à l'université de Picardie, a renouvelé l'approche de ce conflit en s'intéressant notamment à la violence des combats et au travail de deuil des familles 14-18, Retrouver la guerre, Gallimard, en collaboration avec Annette Becker.
Retrouvées par miracle dans quelques boîtes en fer, au fond d'un grenier, ces photographies prises sur le front des Vosges entre 1915 et 1918 révèlent un observateur de la vie des poilus au regard exceptionnel, le soldat Marcel FeIser. Ayant pris part aux deux guerres, résistant mort en déportation, ce photographe de grand talent, ingénieur dans le civil, dont la dernière lettre de Buchenwald s'achevait par ces mots, «Foi, Courage, Espérance, Confiance », nous plonge au coeur de l'existence quotidienne des soldats de la Grande Guerre. Ce fonds unique et inédit nous fait voir, avec les yeux d'un témoin, et plus encore d'un acteur, comment, confrontés à l'horreur, les poilus ont su préserver leur dignité d'hommes. Spécialiste de la Première Guerre mondiale, Stéphane Audoin-Rouzeau, codirecteur du centre de recherches de l'Historial de la Grande Guerre (Péronne-Somme), professeur à l'université de Picardie, a renouvelé l'approche de ce conflit en s'intéressant notamment à la violence des combats et au travail de deuil des familles (14-18, Retrouver la guerre, Gallimard, en collaboration avec Annette Becker). Très bon état d’occasion
Rémy Cazals, Emmanuelle Picard, Denis Rolland,...
Reference : RO20268539
(2005)
ISBN : 2708905317
PRIVAT. 2005. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Quelques rousseurs. 412 pages - quelques planches illustrées de photos couleur et noir/blanc et sépia + une reporduction d'affiche en couleur. . . . Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
Hardier thierry, ingram norman, dagan yael, breuil xavier, bianchi bruna, attal robert, bach andre, bendick rainer, bouloc francois, chevandier christian, collovald annie, flucher guy, jagielski jean francois ... SOMMAIRE : dans les hopitaux civils: anges blancs ou travailleuses- le corps feminin en mouvement: les munitionnettes et leurs loisirs en france et grande bretagne- italie: la repression des dissensions interieures- la NRF et la grande guerre: le sens d'un silence- la carte postale de propagande de la grande guerre- gesta dei per francos, la revue des deux mondes entre 1914 et 1918- la presse bretonne, la guerre et l'identite nationale de 1914 a 1939 -les chapelles souterraines- cris de civils dans la guerre- le citoyen soldat: entre consentement et coercition- anne morgan et le comite americain des regions devastees (1917-1923) - l'archeologie de la 1ere guerre mondiale en picardie - .... Classification Dewey : 940.3-Première Guerre mondiale 1914-1918
5 Continents, Historial de la Grande guerre 2003 In-4 broché 28 cm sur 24,2. ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. 104 pages. Occasion comme neuf. Poids sans emballage : 685 grammes. Album tiré de l’exposition “Les enfants dans la Grande guerre” Péronne, Historial de la Grande guerre. 2003.
Album tiré de l’exposition “Les enfants dans la Grande guerre” (Péronne, Historial de la Grande guerre. 2003). Très bon état d’occasion
Fayard, 1983, fort in-8°, 663 pp, 2 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"La guerre, dit Alain, naît des passions. Assurément, celle de "14-18" ne peut se réduire à un jeu de causalités politiques ou économiques. Aujourd'hui encore, elle n'a pas fini de susciter des réactions passionnelles, que l'on parle des mutineries françaises ou des crimes de guerre allemands. On ne met pas impunément en ligne des millions d'hommes sans que, dans toute l'Europe, les traces n'en soient profondément inscrites dans plusieurs générations. La "grande" guerre était déjà "totale" et doit être envisagée aujourd'hui comme telle. Elle a eu, dans l'horreur, un rôle pionnier. Les innovations "scientifiques" de la civilisation industrielle ont permis d'envoyer sans crier gare de nombreuses victimes au fond de l'Océan, dans les hôpitaux des gazés par milliers, dans les camps de concentration les premiers déportés et les populations "déplacées", sans oublier le "génocide" des Arméniens. De ce point de vue, la Grande Guerre n'est pas du XIXe siècle, elle est bien du nôtre, de l'atroce XXe siècle. On l'appelle aussi "Première Guerre mondiale". Elle le mérite à plus d'un titre. D'abord parce qu'elle a justifié en partie la prédiction de Lénine: elle a bien engendré la révolution – dans un seul pays, il est vrai. Ensuite, parce qu'elle a fait franchir l'océan à près de deux millions d'Américains, ce qui, pour les adeptes de la doctrine de Monroe, constituait une première. Le propre de cette guerre est d'avoir confronté, plus que rapproché dans la mort, des peuples jusque-là dominés par des "empires" ou des "alliances" plus ou moins inégales. Ce que l'on appelle, d'un mot peu clair, l' "impérialisme", tenait, en 1914, les peuples d'Europe et du Moyen-Orient dans un carcan serré de contraintes. Le carcan, avec la guerre, a volé en éclats. La Grande Guerre a éveillé, contre les rapports inégaux de peuples inégaux, un formidable désir de liberté. De ce point de vue aussi, elle est résolument moderne. Ajoutons que, pour nous, elle reste par excellence une guerre française. Notre peuple a participé jusqu'à l'épuisement, avec un étonnant esprit de sacrifice, mais aussi avec une efficacité cardinale, à un grand mouvement de l'histoire." (Pierre Miquel)