Tel Gallimard 2000 in 8. 2000. broché.
Reference : 2147491383
Très bon état
Fraguas Margaux
Mme Margaux Fraguas
23 rue Armand Izarn
66100 Perpignan
France
06 12 21 42 25
Colissimo France : 7 euros International : Livre et brochure 6 euros
Cnrs 1997 in8. 1997. broché. Très Bon Etat
Cnrs 2000 in8. 2000. broché. Très Bon Etat
Cnrs 2005 in8. 2005. broché. Très Bon Etat
1801 Paris, Dentu, An IX - 1801. Deux volumes in-8 (130 X 197) demi-veau fauve à petits coins, dos lisse orné de filets gras et perlés, larges fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison veau vert lierre, la tomaison est frappée au centre d'un blason doré et orné (reliure de l'époque). Tome I : faux-titre, titre, 32 pages, XXVIII pages, 226 pages, 1 carte et 7 planches dépliantes ; Tome II : faux-titre, titre, 320 pages, 1 plan, 1 carte et 1 planche dépliante. Tache brune en marge de quelques feuillets du premier tome et en marge de deux gravures, sans gravité.
ÉDITION ORIGINALE de ce témoignage de la traite des noirs par un négrier “repenti”. Cette relation renferme des détails intéressants sur les mœurs, le commerce et la navigation des indigènes. Elle est publiée en 1801, à l’époque où la traite des noirs redémarre en France. On trouve pages 156 à 162 du tome I un vocabulaire Congo. HUIT BELLES PLANCHES dépliantes dessinées par l’auteur d’après nature et gravées en taille-douce par Nicolas Courbe sur vergé fort, représentant des indigènes et des scènes de mœurs, DEUX CARTES décrivant la côte d’Angola et le Cap de Bonne Espérance et un PLAN de la citadelle du Cap de Bonne espérance. LA TRAITE DES NOIRS EN ANGOLA : à la fin du XVIIIe siècle, de nombreux négriers européens vont pratiquer la traite de Noirs sur la «côte d’Angole» qui désigne alors non seulement l’actuelle Angola, au Sud du fleuve Zaïre, mais surtout au Nord, les royaumes du Congo: le Loango, le Kacongo et le Ngoyo ou Gabinde, particulièrement productifs. Les captifs, que les Européens appellent «Congos», viennent de la périphérie de ces royaumes, sur une aire d’environ 300 km et arrivent aussi, par le fleuve, de régions plus lointaines du centre et du sud de l’Afrique. Les archives de ce trafic se recoupent avec des récits de voyages, parfois illustrés. Louis Ohier, comte de GRANDPRÉ (1761-1846), marin et voyageur français, fut tour à tour armateur et marchand, agent secret, officier, ingénieur et écrivain féru de botanique. Après avoir mené une vie aventureuse sous la Révolution, il fait le récit de son expérience de négrier dans un manuel de traite spécifique pour cette partie de la côte occidentale d’Afrique. Il dénonce dans cet ouvrage les abus de la traite des Noirs à laquelle il participa lors de son voyage, et propose de la supprimer et de la remplacer par des établissements où l'on pourrait importer et cultiver toutes les productions coloniales. Il tente ensuite de disculper les indigènes de l'accusation d'anthropophagie, laquelle, selon lui, n'est exercée que très rarement et seulement à titre de vengeance. BEL EXEMPLAIRE de cet ouvrage peu commun, finement relié à l'époque. (Luce-Marie Albigès, "La Traite à la «côte d'Angole», L’Histoire par l’image (1643-1945)" – Gay, 3075 – Chadenat, 6253, qui annonce à tort 12 planches – "Nouvelle Biographie générale", T. XXI, p. 659 – "Guide des sources de la traite négrière, de l'esclavage et de leurs abolitions, Direction des Archives de France, La documentation française", Paris, 2007). NICE COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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