La gazette des lettres 1948 in 8. 1948. broché. édition originale tiréé à 1000 exemplaires sur chiffon- ex n°612
Reference : 2147490571
Très bon état
Fraguas Margaux
Mme Margaux Fraguas
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66100 Perpignan
France
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A Lyon, Chez Antoine Jullieron, Imprimeur ordinaire du Clergé de la Ville, 1667 ; in-12. Frontispice-12 ff. (Titre et préface)-598 pp. Maroquin havane, dos à nerfs orné, large dentelle dorée encadrant les plats, roulette dorée sur les coupes et les chasses, tranches dorées. 3 coins légèrement frottés, 1 cahier un peu déboîté. 3 ex-libris manuscrits sur la première garde : "Ex-libris Sr Sébastien", "E. Dumolard", "21 novembre 1848, Hôpital Beaujon".
Edition à la même date que l'originale parue à l'adresse de Migeot à Mons en deux volumes. Elle reprend aussi le même frontispice dessiné par Philippe de Champaigue, mais gravé ici par Claude Burnand. Cette traduction du Nouveau Testament, dite de Mons avait été commencée par Antoine Le Maistre, continué par Antoine Arnauld et Louis-Isaac Le Maistre de Sacy. La préface est attribuée à Pierre Nicole et Claude de Sainte-Marthe. La publication du reste de la Bible se poursuivra jusqu'en 1696, accompagnée de "grandes explications" et de "courtes notes", même si le Nouveau Testament avait été mis à l'index peu après sa parution. (Brunet V, 749).La présente édition a été clairement identifiée comme une contrefaçon lyonnaise de l'imprimeur Antoine Jullieron dans une étude de 1987 : BONNEFON Christine, COME Delphine, DESSERVETTAZ Kari, MANFRIN Frédéric,SILLET Arnauld-Amaury : "Contribution à l'identification de quelques contrefaçons de la fin du XVIIe siècle : l'exemple du Nouveau Testament dit de Mons". Enssib.fr/ bibliothèque numérique. Mémoire de recherche. 2004.
P., Auguste Durand, 1860 ; 2 plaquettes in-8, brochées. 68pp. - 40pp. Couvertures imprimées servant de titres. Mouillure marginale au premier feuillet de la première plaquette.
Réunion de deux plaidoiries prononcées au Tribunal civil de Clermont (Oise) le 26 juillet 1860 par Me Berryer et le 27 juillet suivant pat Me Plocque, recueillies par J. Sabatier. Ces deux avocats étaient les défenseurs de Mgr de Dreux-Brézé dans l'affaire qui l'opposait à Alfred de Montreuil, concernant la succession du Marquis de Villette. Charles-Voltaire de Villette (1792-1859) était le fils de Charles de Villette, protégé de Voltaire, et de Mlle de Varicourt (fille adoptive de Mme Denis, nièce de Voltaire). Il mourut sans descendance en 1859 et voullu par testament léguer ses biens au duc de Bordeau (comte de Chambord), via un fidéiscommis dont Mgr de Dreux-Brézé devait être l'exécuteur testamentaire. "Il y a fidéicommis quand une personne via son testament transmet tout ou partie de son patrimoine à un bénéficiaire, en le chargeant de retransmettre ce ou ces biens à une tierce personne désignée dans l'acte. Le fidéicommis permet théoriquement au testateur de donner ses biens à quelquun qui ne peut légalement le recevoir, mais avec le risque de déclaration dillégalité et au risque que le disposant intermédiaire puisse détourner le bien et par exemple éliminer un héritier d'une succession". Peu avant sa mort M. de Villette aurait institué un parent, Alfred de Montreuil comme exécuteur testamentaire. C'est ce dernier qui conteste les dispositions du testament et remet en cause les dernières volontés de M. de Villette, voullant empécher que la succession ne revienne à l'héritier du trône de France, arguant que ce dernier était frappé d'incapacité par une loi de 1832, et que Mgr de Dreux-Brézé se rendait ainsi coupable d'illégalité. Dans une première longue, brillante et très instructive plaidoirie, Me Berryer expose les faits, les lettres et documents... qui montrent bien les intentions de M. de Villette, et dédouanent Mgr de Dreux-Brézé de vouloir trangresser la loi de 1832. La seconde plaidoirie en faveur de l'évêque de Moulins est menée par Me Plocque avec autant de brio.Dans un premier temps le parti du Marquis de Villette perdra le procès, mais la cour de cassation lui donnera raison en 1862. De nombreux souvenirs attachés à Voltaire faisaient partie de cette succession, dont le coeur de l'écrivain, que les héritiers Villette offrirent en 1864 à Napoléon III. Il se trouve aujourd'hui à la Bibliothèque Nationale, scellé dans le socle d'un des modèles en plâtre de la statue de Houdon "Voltaire assis".
Basle, Jean Rodolph Im-Hoff, 1760 ; in-16. 8ff.-804 pp.-148 pp. (Apocryphes) -1 f.-262 pp.-2 bandeaux historiés placés au début de lAncien et du Nouveau Testament et 2 culs-de-lampes, gravés sur bois. Plein maroquin rouge, plats encadrés dun filet doré et dune guirlande florale, dos à 5 faux-nerfs, 6 caissons à fleurons dorés, tranches dorées, roulettes dorées sur les coupes. Reliure légèrement frottée, absence du feuillet de faux-titre, quelques pâles rousseurs et feuillets déboîtés, bel exemplaire cependant.
David Martin ((1639-1721) était originaire de Revel en Haute-Garonne. Après des études de théologie à Puylaurens, dans le Tarn, il devient pasteur mais doit quitter la France face aux persécussions de Louis XIV. Il officia alors comme pasteur à Utrecht (jusquà sa mort, à 82 ans), et entreprit une nouvelle traduction française de la Bible à partir des textes originaux en hébreux. Son "Nouveau testament, expliqué par des notes courtes et claires" est achevé en 1696. A la suite, le synode des églises wallonnes lui demande de réviser la Bible de Genève de 1669, qui était une révision de la bible dOlivétan (1535) par Jean Calvin (en 1560) et Thodore de Bèze (en 1588).Sa Sainte Bible est achevée en 1707 et publiée la même année à Amsterdam en 2 volumes in-folio. Après sa mort, un autre pasteur de Bâle, également originaire du Tarm, Pierre Roques, entreprendra une révision entre 1736 et 1744. Enfin, c'est J.-F. Ostervald qui révisa une dernière fois le texte en 1744. Chaque révisions ne portait pas sur le fait de restituer ou corriger le sens original, mais plutôt de moderniser et simplifier le style pour le rendre accessible à tous. Notre exemplaire contient les Livres apocryphes (palcés entre l'Ancien et le Nouveau Testament, qui n'étaient pas dans l'édition revue par Pierre Roque en 1744.
A Saint-Malo, chez L. H. Hovius, fils, imprimeur-libraire, Place de la Raison, n°30 Relié 1797 In-12 (11 x 18 cm), reliure plein veau, dos à 5 nerfs orné de filets dorés, tranches rouges, xij-551 pages, impression malouine chez Hovius ; pièce de titre manquante, trace au premier plat, quelques petites marques de frottement sur les plats, par ailleurs bon état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Colmar, J. H. Decker, 1782 ; in-8. 4 ff.-809 pp. Gravure sur bois en frontispice et 6 bandeaux, 6 culs-de-lampe également gravés sur bois. Demi-basane brune marbrée, dos à nerfs, pièce de titre rouge, roulettes dorée. Dos et plats frottés. Traces de manipulation sur les eux premiers et derniers feuillets. Ex-libris manuscrit ancien sur la première garde : "Ce livre appartient à Emanuel Merien, édud. en Philo, 1787" biffé et remplacé par "Jean Kürsteiner 1809".
I. de Beausobre est originaire de Niort, issu d'une famille protestante, il se format à l'académie de Saumur. Après la révocation de l'Edit de Nantes il se réfugia à Rotterdam puis à Berlin où il occupa les fonctions de pasteur de l'église française. Il mourut dans cette ville en 1738. Jacques Lenfant quant à lui était originaire de Bazoches (Loiret) où son père était pasteur. Après la révocation de lÉdit de Nantes, il poursuivit sa formation théologique à Genève. Il exerça à Heidelberg avant de se rendre à Berlin où il rejoignit l'équipe des pasteurs de l'église française. Il y officia pendant 39 ans. Il publia de nombreux travaux dont cette traduction du Nouveau Testament réalisée en collaboration avec Beausobre, passe à juste titre pour une des meilleures de son époque. (La première édition fut donnée à Amsterdam en 1728).