‎CHATEAUBRIAND René :‎
‎ René *‎

‎A Paris, chez Dorbon aîné 1925. Broché 29 x 20, couverture imprimée rempliée. L'un des 37 exemplaires numérotés sur Japon Impérial avec suite avant la lettre. Nombreuses pointes sèches en couleur de Malo Renault, imprimées par Porcabeuf.‎

Reference : YG18943


‎Bel exemplaire de la deuxième tranche de tirage, outre l'unique de tête, de cet ouvrage copieusement décoré et illustré. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage < ‎

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‎MITTY. Jean de. ‎

Reference : 9490

(1898)

‎Les Candidats à l'Académie - René Bazin. ‎

‎ 1898 1898 Manuscrit d'un article sur le romancier René Bazin et ses chances d’élection à l’Académie française, c. 1898. 3 ff. in-4 recto, papier à en-tête du Journal et 2 petits billets, in-16.‎


‎Mitty souligne la parenté de Une tache d’encre, roman de jeunesse de Bazin, avec le premier roman d’Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonard. Mitty cite comme dernier roman paru, La terre qui meurt (1898), ce qui permet de dater approximativement son article. Bazin entrera à l’Académie française en 1903. ‎

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Phone number : 01 40 56 97 98

EUR130.00 (€130.00 )

‎Benjamin (René) ; Huddleston (Sisley)‎

Reference : PZX-139

(1943)

‎Correspondance de 11 lettres autographes signées René Benjamin à Sisley Huddleston et de 8 lettres autographes signées Sisley Huddleston à René Benjamin‎

‎René Benjamin, né le 20 mars 1885 à Paris et mort le 4 octobre 1948 à la clinique Saint-Gatien de Tours, est un écrivain, journaliste et conférencier français. Prix Goncourt en 1915 pour son roman Gaspard qu'il écrivit à l'hôpital de Tours où il séjourna plusieurs mois, ayant été gravement blessé dès le mois de septembre 1914. Il a été reçu à l'académie Goncourt en 1938. Ami de Maurras et de Léon Daudet, partisan de l'Action française, il soutint le maréchal Pétain pendant l'occupation allemande et est considéré comme l'un des idéologues du régime de Vichy. Sisley Huddleston, né le 28 mai 1883 et mort le 14 juillet 1952 est un journaliste et écrivain britannique. Il est rédacteur en chef d'un journal des forces britanniques pendant la Première Guerre mondiale, et réside ensuite à Paris jusque dans les années 1930, écrivant pour le Times (Londres) et le Christian Science Monitor. Il publie en 1929 Europe in Zigzags, dans lequel il soutient le manifeste paneuropéen de Richard von Coudenhove-Kalergi, puis en 1933 War Unless, qui est un appel "délibérément alarmiste" à la révision du traité de Versailles. Il séjourne en France pendant la Seconde Guerre mondiale, prend la nationalité française et témoigne par écrit de sa sympathie pour le régime du maréchal Pétain, qu’il a l’occasion d’interviewer. Correspondance entre René Benjamin et Sisley Huddleston (de 1943 à 1948), lot de 11 lettres autographes signées René Benjamin (+ un brouillon manuscrit de lettre au Maréchal Pétain) et de 8 lettres autographes signées Sisley Huddleston (+ 1 lettre dactylographiée signée et 1 L.A.S. incomplète) - Bon état général L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 15 novembre 1943 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Monaco, 20 novembre 1943 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 28 novembre 1943 - 3 pages sur deux feuillets L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Monaco, ? 1943 - 4 pages sur deux feuillets L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 17 décembre 1943 - 2 pages sur un feuillet Brouillon manuscrit lettre René Benjamin au Maréchal Pétain - 29 décembre 1943 - 2 pages sur un feuillet L.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Monaco, 10 février 1944 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 15 février 1944 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 1er juin 1946 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Nice, 27 juin 1946 - 1 page sur un feuillet Copie dactylographiée d'une lettre de Sisley Huddleston à René Benjamin - 4 juillet 1946 - 2 pages sur deux feuillets L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 5 octobre 1946 - 1 page sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 8 septembre 1946 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 9 octobre 1946 - 2 pages sur un feuillet (13,5 x 21) L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 28 juin 1947 - 4 pages sur trois feuillets L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 3 juillet 1947 - 2 pages sur un feuillet (13,5 x 21) L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 15 février 1948 - 1 page sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Genève, 29 février 1948 - 3 pages sur trois feuillets L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 9 mars 1948 - 1 page sur un feuillet (13,5 x 21) L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 2 août 1948 - 1 page sur un feuillet L.A.S. René Benjamin à Sisley Huddleston - Le Plessis, 6 août 1948 - 2 pages sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin - Saint-Pierre-d'Autils, 9 août 1948 - 1 page sur un feuillet L.A.S. Sisley Huddleston à René Benjamin incomplète - 5 pages sur 5 feuillets mais le 1er feuillet est manquant - s.l.n.d. 15 novembre 1943 - De René Benjamin à Sisley Huddleston "Monsieur, Je vous sais un gré infini d'avoir eu la pensée délicate de m'envoyer votre livre. Votre beau livre ! Car c'est un livre de conscience et de méditation, un livre de réflexions qui font réfléchir. Il y a là des fruits de votre verger que vous avez aimé voir mûrir, et la merveille, c'est que quand ils sont mûrs, c'est à nous que vous les offrez ! Merci. L'entretien sur la religion est celui qui m'a le plus ému. C'est le plus urgent. L'an dernier, en voyageant au Maroc, causant avec un grand chef religieux à Fez, j'ai entendu ce musulman, dont l'esprit était très élevé, me dire : " Le monde ne se relèvera pas, ne se sauvera pas, si tous les chefs de toutes les religions ne s'accordent pas sur un certain nombre de règles et de principes à proposer comme cadres à tous les gouvernements." C'est votre pensée majeure. Je la crois la vérité même. Comme vous le dites avec tant de force, que c'est dérisoire de voir tous ces humains errants à la recherche d'une "mystique" - par peur de dire "religion" ! Le mot "religion" est admirable, qui nous "relie". C'est l'ancre. C'est l'amarre. C'est la force. "Mystique" c'est la faculté de divaguer. Tout ce chapitre est extrêmement fort. Il faut redonner un sens spirituel à la vie des peuples, à la vie des hommes. Ce doit être le premier article du traité de paix. Ou bien elle ne sera pas la paix. Voici des semaines que pour ma modeste part, je rumine cette idée et cherche comment pratiquement on pourrait lui donner vie. Vous pensez alors à quel point la lecture de votre livre m'a saisi ! [...] René Benjamin" 28 novembre 1943 De René Benjamin à Sisley Huddleston "Cher monsieur, Votre lettre m'a beaucoup touché, et j'ai lu avec avidité cette brochure émouvante que je ne connaissais pas, parce que dans la zone occupée on ne peut pas avoir la "Revue Universelle". Si vous saviez comme nous sommes d'accord, et de quel cœur je vous tends les deux mains ! Nous avons vingt ans d'expérience commune (démocratie et Société des Nations) Nous avons eu les mêmes chagrins. Nous avons les mêmes espoirs. Je dis "Nous avons", parce qu'il faut que nous les ayons ! Vivre, c'est espérer. Le battement de cœur, c'est l'espoir. C'est admirable ce cœur qui ne s'arrête... qu'une fois, et qui en le prévoyant, nous donne encore l'espérance... de l'au-delà. Vous dites que j'ai adouci chez vous un peu de mélancolie ? Vous avez fait bien plus chez moi ! J'ai un grand projet. Je voudrais qu'on m'aide à ne pas le trouver absurde. Il y a des heures où je faiblis ; en vous lisant j'étais réconforté ; je me figurais que vous m'approuviez. L'Europe est en train de se suicider. Je voudrais aller trouver le Président de la République helvétique, pays de paix miraculeuse, d'honnêteté préservée, de charité active ; Franco, victorieux d'un drame cruel ; Salazar, le grand méditatif ; le Pape, qui doit être l'âme de l'Europe - et leur dire, oser leur dire : "Jetez-vous ensemble à la tête de l'Europe, qui ne sait plus ce qu'elle fait, qui sombre dans la honte. Ensemble criez-lui par la radio (cela réhabilitera la radio !) que vous vous constituez en Tribunal d'arbitrage, avec... oui avec... j'oserais cela aussi !... avec le Maréchal à votre tête, parce qu'il n'y a personne depuis trois ans qui ait servi comme lui, si hautement, si noblement, si clairement, la cause de la Paix ! (Ses messages, c'est la préfiguration de la Paix). Et qui sait - vous paraîtrez d'abord des fous, des naïfs, des idéalistes. Mais demain, vous serez peut-être une tentation pour l'Europe sanglante, frémissante, épuisée. Il faut tenter cela. Chacun de vous a sauvé son pays. Ensemble tâchez de sauver l'Europe. Un devoir en crée un autre. La paix ne doit pas être une victoire, une hégémonie. Elle doit être un apaisement. Un retour à des sentiments nobles. (et les sentiments nobles ne sont possibles que si on s'appuie à Dieu.) Un renoncement à l'horreur et à l'intérêt. Un rapprochement. Un accord. Un resserrement de la famille "Europe" pour résoudre ensemble la seule question à résoudre, la seule qui constituera la paix : la question sociale. Voilà, cher monsieur, ce que je voudrais faire, avec une audace qu'on n'a que quand on approche comme moi de la soixantaine - âge de la foi, sans souci du ridicule. [...] J'ai vu le Maréchal. Il a été ému. Il m'a dit : "Faites vite cela !" Et vite, son cabinet a demandé pour moi des passeports aux allemands. Il y a un mois de cela. Je n'ai rien... Aurai-je jamais quelque chose ? Excusez-moi de vous parler de tout cela. Mais tout cela me travaille. Une grande conviction monte en moi. Je n'ai plus de repos. J'ai senti en vous des tourments et des pensées proches des miens. Je me suis confié. Et je vous dis de loin ma profonde admiration pour votre caractère. René Benjamin Je pars pour Lyon jeudi. Je vais vois Maurras."‎


En Quête du Livre - Paray-le-Monial

Phone number : 06 30 65 88 82

EUR350.00 (€350.00 )

‎MAN RAY (Emmanuel Radnitzky, dit)‎

Reference : 29081

(1932)

‎Portrait de René Crevel‎

‎ Seule épreuve signée connue.Ce tirage constitue l'un de ceux que Man Ray a fourni dans les années 50-60 à ses amis proches. Un tirage figurait dans la vente Breton (2003, n° 5106), identique à celui-ci - sans être signé. Notre épreuve a elle été offerte à René Char, avec une note au verso de la main du poète. Toutes les autres épreuves recensées de ce portrait iconique sont vierges de la signature de Man Ray, et souvent dans des tirages tardifs réalisés par Gassman.Provenance : René Char, titre au dos par le poète. [Paris, circa 1950]. 1 tirage sur carte, d’après-guerre, signé « Man Ray » à la mine de plombe en angle inférieur droit. L'épreuve est signée "Man Ray" à la mine de plomb en angle inférieur droit et contient au dos la mention de la main du poète Char "René Crevel". Ce tirage constitue l'un de ceux que Man Ray a fourni dans les années 50-60 à ses amis proches. Un tirage figurait dans la vente Breton (2003, n° 5106), identique à celui-ci – sans être signé. Notre épreuve est celle de René Char, avec une note au verso de la main du poète. Le suicide de Crevel le frappa douloureusement. Des années plus tard, il avouera : « Je n'ai pu, depuis la mort de ce frère précieux, relire un seul de ses ouvrages. C'est dire combien je m'ennuie de lui, de l'éclat de sa présence, des conquêtes de sa pensée dont il était prodigue. C'est l'homme, parmi ceux que j'ai connus, qui donnait le mieux et le plus vite l'or de sa nature. Il ne partageait pas, il donnait. »‎


‎Seule épreuve signée connue. Ce tirage constitue l’un de ceux que Man Ray a fourni dans les années 1950-1960 à ses amis proches. Un tirage figurait dans la vente Breton (2003, n° 5106), identique à celui-ci – mais non signé. Notre épreuve est celle de René Char, avec une note au verso de la main du poète. Le suicide de Crevel le frappa douloureusement. Des années plus tard, il avouera : « Je n’ai pu, depuis la mort de ce frère précieux, relire un seul de ses ouvrages. C’est dire combien je m’ennuie de lui, de l’éclat de sa présence, des conquêtes de sa pensée dont il était prodigue. C’est l’homme, parmi ceux que j’ai connus, qui donnait le mieux et le plus vite l’or de sa nature. Il ne partageait pas, il donnait. » Toutes les autres épreuves recensées de ce portrait iconique sont vierges de la signature de Man Ray, et souvent dans des tirages tardifs réalisés par Gassman. Lorsque Pierre Paraf, le directeur de La République, rend hommage à René Crevel dont le suicide vient d’être découvert, il évoque un artiste « dont les généreuses indignations étaient servies par un âpre talent satirique ». L’écrivain et poète, surréaliste de la première heure, mais exclu du mouvement en 1935 et membre critique du Parti communiste depuis 1922, s’est donné la mort à son domicile, ne laissant qu’une note pour sa maîtresse, la comtesse argentine Tota Cuevas de Vera : « Prière de m’incinérer. Dégoût. » Peut-être celui d’une France bourgeoise et parlementaire de la IIIe République qu’il méprisait l’une et l’autre, telle qu’il la décrivait avant sa mort dans les colonnes de Comœdia : « Vice en pantoufle, adultères rondouillards, mesquinerie, lésine, sourire faussement bonhomme, au fond positivisme insensible jusqu’à la minute catastrophique, où, alors, la terreur pousse les esprits soi-disant libres à remettre Dieu à la mode, à s’en tirer par une assurance sur la vie et sur la mort. Tous ces symptômes d’ailleurs accusent une maladie qui, pour être celle de la Troisième République, ne date point d’hier. » René Crevel consacre un article à Man Ray dès 1925, qu’il présente comme l’auteur d’une chasse miraculeuse et comme un sorcier, un « chasseur du mystère » (Crevel, « Le Miroir aux objets », L’Art vivant, n° 14, 15 août 1925). Man Ray tire ce portait sept ans plus tard. Il sera utilisé bien plus tard pour la couverture de la biographie de Michel Carassou et également par Claude Courtot pour le frontispice de son René Crevel aux « Poètes d’aujourd’hui » chez Seghers (1969), une image dont Marie Laurencin témoigna de son extraordinaire justesse, avec ses « cheveux jamais pareils et (s)on visage changeant d’adolescent rieur et malheureux ». Jean-Claude Vrain, dans son catalogue de Portraits d’écrivains, datait ce portrait de 1932 : « Ce très beau portrait tranche avec la plupart des photographies de René Crevel que nous possédons. L’écrivain y fait moins dandy, sa mise est moins élégante. Il apparaît ici sous un aspect beaucoup plus ‘terrien’, en bras de chemise, le col déboutonné. Son visage, moins angélique que d’habitude, mais toujours d’un aspect poupin, exprime une détermination et une force que l’on retrouve dans certains de ses textes les plus virulents comme Le Clavecin de Diderot » (n° 307 du catalogue). La version proposée, non signée, était un tirage tardif des années 1970 par Pierre Gassman. Le Centre Pompidou conserve le négatif de la photo qui a servi à ce recadrage, sous la cote AM 1995-281 (524). Précieuse épreuve, la seule connue signée de cette photographie. Qu’elle fût la propriété de René Char n’est pas surprenant et rend cette pièce encore plus émouvante. Provenance : René Char ‎

Librairie Walden - Orléans
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Phone number : 09 54 22 34 75

EUR7,000.00 (€7,000.00 )

‎CHAR René‎

Reference : 62726

(1953)

‎Lettre autographe signée de René Char à René Wintzen‎

‎L'Isle-sur-la-Sorgue 19 mai 1953, 21x13,5cm, 2 pages sur une feuille.‎


‎Lettre autographe signée de René Char à René Wintzen de 9 lignes à l'encre noire. Pliure inhérente à l'envoi postal. Le correspondant de René Char est l'ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes, René Wintzen, et René Char lui confie « je lis régulièrement votre revue Documents ». René Wintzen publie depuis la fin de la guerre une revue, Vent debout. Il organise également des rencontres entres auteurs. René Char le remercie pour sa lettre et lui assure que ses sentiments pour lui sont restés sympathiques. Le poète lui fait part de sa défiance envers les journalistes : « On ne se montre hélas jamais assez méfiant à l'égard de la légèreté des journalistes, ces spécialistes parisiens des fausses situations ». Cette suspicion vis-à-vis des journalistes remonte à la fin de la guerre. René Char est alors célébré sous le nom de Capitaine Alexandre pour sa participation active à la Résistance. Au même moment, le journal communiste Rouge Midi, commence une campagne de calomnie en accusant le poète de libertinage et de détournement de marchandises. Ces accusations touchent René Char et sa colère augmente démesurément quand un des journalistes du Rouge Midi, Georges Dubois, est suspecté d'avoir commandité le meurtre de son compagnon de guerre Gabriel Besson. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

Le Feu Follet - Paris
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Phone number : 01 56 08 08 85

EUR600.00 (€600.00 )

‎CHAR René‎

Reference : 62727

(1947)

‎Lettre autographe signée de René Char à René Wintzen‎

‎L'Isle-sur-la-Sorgue 2 novembre 1947, 21x26,9cm, 1 page sur une feuille.‎


‎Lettre autographe signée de René Char de 11 lignes écrites à l'encre noire. Pliures inhérentes à l'envoi postal. René Char écrit cette lettre à René Wintzen, ancien rédacteur en chef de Documents,revue des questions allemandes. René Wintzen commence alors à faire paraître une revue littéraire, Vent debout, dont il a envoyé à Char un exemplaire. Le poète l'encourage et lui dit de persévérer tout en « discriminant le bon grain de l'ivraie ». René Char s'excuse de ne pas avoir de texte achevé à lui fournir : « je le regrette. J'écris peu et ne suis qu'accessoirement poète ! ». Cette mise en avant d'une écriture rare correspond à l'idée que René Char se fait de la poésie et qu'il oppose au travail prôné par Valéry. René Char écrit peu et se soumet aux exigences de la poésie : « Je ne triche jamais. Il m'est arrivé d'attendre six mois un mot ou une formule [...]. C'est l'exigence de la poésie. Une exigence absolue. Aucun mot n'est gratuit. » (entretien entre René Char et Édith Mora, Nouvelles littéraires, 1965). L'auteur montre également une distanciation vis-à-vis de la poésie en cette fin de décennie. En effet, Char expérimente alors des genres nouveaux : il s'essaie au ballet avec La Conjuration en avril 1947, mais aussi au théâtre avec Le Soleil des eaux, à la musique en compagnie de Boulez, et enfin au cinéma. Il ne quitte toutefois jamais la poésie et publie la même année Le Poème pulvérisé. La modestie de Char quant à son statut de poète exprime bien l'assujettissement de l'artiste à l'exigence de la poésie. - Photos sur www.Edition-originale.com - ‎

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