Sans date. Dessin original à la mine de plomb 35 x 25, non signé, sur joli papier teinté, trou à l'angle supérieur droit.
Reference : YG17261
Magistral portrait d'un fonctionnaire patibulaire, bernois d'avant Davel ?. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
M. Yves Gindrat
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Gallimard, 1979, in-8°, 368 pp, traduit du polonais, préface de André Szczypiorski, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couv. lég. décollé, bon état (Coll. Témoins)
Le bourreau, c'est le général SS Jürgen Stroop, liquidateur du ghetto de Varsovie. — Le bourreau, c'est le général SS Jürgen Stroop... Condamné à mort en 1947 par le tribunal américain de Dachau pour l'assassinat de pilotes prisonniers de guerre, il fut remis deux mois plus tard aux autorités polonaises pour répondre de la liquidation du ghetto de Varsovie en avril-mai 1943. Quant à Kazimierz Moczarski, résistant de l'Armée de l'Intérieur (A.K.), résistance libérale rattachée au gouvernement démocratique réfugié à Londres, il a été arrêté en 1945 par les services de sécurité communistes, condamné à mort après un procès truqué et enfermé pendant une partie de sa détention dans la même cellule que Stroop. Perversion ? Torture d'un raffinement suprême ? Toujours est-il que de cette cohabitation contre nature de la victime et du bourreau, Kazimierz Moczarski a tiré un document stupéfiant, tragique mais parfois aussi cocasse, et qui n'a pas intéressé que les historiens. Faisant taire sa haine et les souvenirs des combats de la veille, oubliant sa propre condamnation à mort et les tortures auxquelles il était soumis, Kazimierz Moczarski a tenté pendant 225 jours de comprendre les mécanismes qui ont pu conduire un Allemand très ordinaire à prendre part au génocide après s'être hissé jusqu'aux sommets de l'équipe dirigeante du IIIe Reich. Sans autre secours, dans cette extraordinaire enquête, que celui d'une patience à toute épreuve et d'une mémoire prodigieuse forgée par les années de clandestinité. Jürgen Stroop a été pendu à Varsovie le 6 mars 1956. Gracié, puis réhabilité après l'Octobre 1956, au cours du seul procès du stalinisme qui eut jamais lieu, Kazimierz Moczarski est décédé en 1975.
Edition fleuve noir espionnage 1965 1965. Alain Yaouanc: Venez chez le bourreau/ Fleuve Noir Espionnage N°508 1965 . Alain Yaouanc: Venez chez le bourreau/ Fleuve Noir Espionnage N°508 1965
Etat correct
Editions Gallimard 1979 1979. Kazimierz Moczarski: Entretiens avec le bourreau/ Gallimard coll. Témoins 1979 . Kazimierz Moczarski: Entretiens avec le bourreau/ Gallimard coll. Témoins 1979
Bon état
Edition fleuve noir espionnage 1965 1965. Alain Yaouanc: Venez chez le bourreau/ Fleuve Noir Espionnage N°508 1965 . Alain Yaouanc: Venez chez le bourreau/ Fleuve Noir Espionnage N°508 1965
Bon état
Calmann-Lévy, 1984, gr. in-8°, 281 pp, traduit de l'anglais, postface de Serge Klarsfeld, 8 pl. de photos hors texte, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Pour des millions de Français, le nom de Barbie évoque la torture, les exécutions, l'arrestation de Jean Moulin, la déportation des enfants juifs d'Izieu et de milliers de résistants. Mais l'extradition spectaculaire de Klaus Barbie en février 1983 a fait surgir de nouvelles interrogations : comment avait-il pu s'échapper d'Europe ? Etait-il vrai qu'il avait collaboré avec la C.I.A., les gouvernements boliviens, voire les trafiquants de cocaïne ? A l'aide de témoignages originaux et de rapports inédits, Tom Bower a reconstitué la trajectoire humaine et politique suivie par Barbie. Grâce à une enquête menée depuis plusieurs années auprès des responsables de l'époque, il nous révèle la face cachée d'un homme capable des pires crimes contre l'humanité et nous fait comprendre ce qui a pu conduire un Allemand de l'entre-deux guerres à servir tous les pouvoirs. Cet ouvrage nous permet enfin de retracer l'itinéraire de ce bourreau « ordinaire », dont la France n'est pas près d'oublier la terrible trace. — "Un producteur de la B.B.C., qui s'était déjà intéressé au cas des criminels de guerre après la fin du second conflit mondial, nous livre la patiente enquête à laquelle il s'est livré, l'an dernier, sur le cas de Klaus Barbie. Ceux qui ont eu l'occasion de rencontrer Tom Bower au moment où il mettait son travail en route et qui ont pu en suivre les progrès ont lu avec intérêt la traduction française de l'ouvrage qu'il a publié en Grande-Bretagne, car il correspond bien aux objectifs qu'il s'était primitivement fixés : réunir le plus de témoignages oraux et de renseignements de toutes sortes pour cerner le personnage du « bourreau de Lyon ». Dans l'itinéraire que Tom Bower a tracé pour le lecteur, ce qui nous frappe de prime abord c'est, bien sûr, la banalisation de la trajectoire de Barbie : rien d'une « irrésistible ascension » comme celle des grands noms du IIIe Reich ; tout au plus, la carrière d'un de ces fils de la petite bourgeoisie allemande des années 30, attiré par le nazisme triomphant et qui gravit les premiers échelons de sa carrière de fonctionnaire du S.D. en donnant toute satisfaction à ses supérieurs hiérarchiques. Les fonctions qui seront réservées à ce policier modèle, l'occupation de l'Europe venue, lui permettront de donner la mesure de ses capacités en Hollande d'abord, puis, comme il a donné satisfaction dans son poste à Amsterdam, à Dijon – promotion enviable en raison de la situation de la ville au contact de la frontière suisse, d'une part, et de la zone non occupée, de l'autre, avant 1942 –, à Lyon enfin, où il sévira jusqu'à la fin de l'occupation. Les quelque 80 pages (pp. 32-116) qui ont été consacrées au séjour de Barbie dans cette région montrent bien que l'officier S.S. n'a pas été qu'un simple exécutant, mais « la dynamo » de la machine de répression nazie (ce qui lui vaudra d'ailleurs une brillante proposition pour le grade supérieur (Hauptsturmfiïhrer, à l'automne 1944). Quelque précis, et souvent puisés à des sources nouvelles, que soient les renseignements que nous apporte ici l'auteur, il faut le confesser, ce n'est pas là que se trouve l'essentiel de l'ouvrage : les Lyonnais (pris au sens large du terme) et, plus tard, leurs autres compatriotes de l'Hexagone, ont su à quoi s'en tenir sur le comportement du personnage en région RI ; la suite de l'itinéraire est bien plus édifiante. Certes, depuis une quinzaine d'années surtout, les médias n'avaient pas ménagé les scoops sur l'homme d'affaires Altmann, citoyen respecté en Bolivie et souvent confident et conseiller tous azimuts du pouvoir alors en place. Ce qui est le plus neuf dans le livre de Bower, c'est le récit détaillé qui nous est fait du « retournement » de Barbie par les services de contre-espionnage américain et britannique à la faveur de la « guerre froide », le jeu de cache-cache mené avec les autorités françaises désireuses de mettre la main sur « le boucher de Lyon » et, quand celui-ci ne se sent plus en sûreté en Europe, la fuite en Amérique du Sud par la « route des Rats » organisée avec l'accord officiel des services américains en Autriche (pp. 117-207). Les lecteurs apprendront également avec intérêt que la grande traque, qui a finalement abouti au début de 1983, avait failli avoir un dénouement heureux dix ans plus tôt, si le gouvernement Allende n'avait pas été renversé par le coup d'État militaire (pp. 13-21). Ils trouveront sur cette chasse maints détails savoureux et significatifs qui constituent la trame de cette hisoire d'un temps encore présent. Peut-être certains feront-ils la petite bouche devant un ouvrage plus journalistique qu'à proprement parler historique. Il n'en demeure pas moins que ce livre mérite d'être lu et médité en raison de ce qu'il nous apporte en toute objectivité." (Claude Lévy, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1984)