Guilde du Livre, Lausanne 1964. Relié toile vert sapin. L'un des 8'030 exemplaires numérotés sur Alfa. Frontispice de Pietro Sarto.
Reference : YG16285
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Seul jeu connu du chapitre XXII de La Promesse de l'aube, qui ne figurait que dans la version écrite en anglais par Gary. Il en fait la traduction et l'intègre dans l'édition définitive de La Promesse de l'aube en 1980. Un dernier hommage à sa mère avant de quitter la scène. S.l.n.d. [Paris, 1980]. 1 frappe dactylographiée (210 x 300 mm) de 15 f. chiffrés 2 à 15. 1 copie carbone (210 x 300 mm) de 15 f. chiffrés 2 à 15. Seul jeu connu du chapitre XXII de La Promesse de l’aube, celui ajouté par Gary dans l’édition américaine mais qui était, jusqu’en 1980, absente de la version française. Romain Gary décide, quelques mois avant son suicide, d’enfin faire ajouter ce chapitre au volume de l’édition de référence, la française. Il entreprend donc de le traduire lui-même et demande à ce qu’il soit intégré dans une nouvelle édition de La Promesse de l’aube à paraître en décembre, trois semaines après son suicide. La dactylographie comporte 11 corrections autographes à l’encre noire aux pages 6, 7, 8, 12 et 14 : des corrections d’ordre orthographique et de ponctuation pour la plupart, et quatre ajouts et variantes. Elle comporte une copie d’une autre frappe d’une version, antérieure, avec plusieurs corrections. Sur le premier feuillet de cette copie, mention de Gary : « chapitre inédit en français de La Promesse de l’aube » + chapitre « XX[II] ».
« J’ai fini la première correction des épreuves et je me rends brusquement compte que je suis peut-être à deux doigts de laisser derrière moi une marque indélébile » écrit Gary à son éditeur Claude Gallimard le 8 décembre 1958, alors qu’il s’apprête à lui communiquer les épreuves corrigées par ses soins de son chef-d’œuvre autobiographique La Promesse de l’aube (le titre définitif a été choisi par Gary en septembre 1958, après qu’il eut envisagé « La Possession du monde », « La Confession de Big Sur » et « La Course contre la vie »). Quelques mois plus tard, Gary entreprend de publier l’édition américaine du texte. Avec une modification importante : l’ajout d’un chapitre entier, ce chapitre XXII, absent de la version française. Il est entièrement consacré à sa mère et à la figure de M. Zaremba, un riche client de la pension familiale à Nice, un artiste peintre polonais. Lequel demande à Gary la permission de demander la main de sa mère. Elle repousse catégoriquement le prétendant, toujours par l’intermédiaire du jeune garçon, factotum chargé de transmettre le message et son refus. Gary, après avoir vainement essayé de convaincre sa mère du bien-fondé de la demande de son futur-ex-beau-père adoptif, prend conscience, pour la première, d’une réelle différence de vue avec sa mère, qu’il finit par comprendre : « jamais je ne comprendrai comment j’avais pu, même à dix-sept ans, me montrer aussi ignorant de la féminité ». « Pourquoi ces modifications ? En écrivant dans une autre langue, il semble que Romain Gary se soit senti plus libre. Adresser des reproches à sa mère dans une langue autre que sa langue maternelle - langue choisie par la mère et non donnée –, se déplacer dans un autre univers culturel ouvre une possibilité de dire autrement, ailleurs, ce qui n’a pas été entendu chez soi. Pour l’écrivain, cela permet aussi de réagir à chaud à la réception critique dans la langue originale d’écriture. L’étanchéité des mondes culturels français et américain de l’époque est une évidence pour Gary, et d’ailleurs, aucun critique dans les articles français consacrés à Lady L., Les Mangeurs d’étoiles, Adieu Gary Cooper ou Charge d’âme ne fait allusion à l’existence de ces livres dans leurs versions originales anglaises » (Romain Gary, l’impossible dérobade par Benoit Desmarais). Émouvant et important document, tant un tel ajout ne peut être fortuit : il est, dans l’esprit de Gary, un ajout nécessaire à apporter à son texte emblématique et un dernier hommage à faire à sa mère avant de lui-même disparaître.
non précisé. 1958. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 30 pages dactylographiées agrafées.. . . . Classification Dewey : 369.4-Le scoutisme
"Cahier de liaison des chefs et aprents du groupe scout de Passy - Sommaire : la loi et la promesse - illusion et équivoque Abbé Froideval - l'homme que nous voulons R.P.Liégé - la loi et la promesse Véronique Warnier - la promesse du scout Paul Drezet - texte de la loi scoute, la loi guide - la loi guide Annick Bernier - qu'en pensent les parents ? - la promesse à la route equipe ""Sb VI"" - document la B.A. de noël des Louveteaux - actualités du groupe. Classification Dewey : 369.4-Le scoutisme"
RENE GUY CADOU - [Promesse - revue trimestrielle de culture] Le directeur-gérant : J.-C. Valin
Reference : 23575
(1961)
Dijon Guy Chambelland Imprimeur pour la revue PROMESSE 1961 -in-8 broché une revue brochée (agraphée) in-octavo vert pomme Editeur (paperback in-octavo), dos muet (spine - no title) , dos et couverture vert pomme imprimée en noir et blanc, deuxième de couverture ornée de l'homme de vitruve en noir sur fond blanc, toutes tranches lisses (all smooth edges), revue ornée d'une photographie de René Guy CADOU hors-texte en noir + 5 compositions originales hors-texte en noir sur papier glacé par Guy Bigot, Ernest Haumesser, Guy Mahé, Jeau Piaubert, et Roger Toulouse, 80 pages, 1961 Dijon Guy Chambelland Imprimeur pour la revue PROMESSE Editeur,
Édition Originale............Bel Exemplaire.....en trés Bon état (very good condition). en trés bon état
Syndicat des Sylviculteurs du Sud-Ouest. 2001. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 21 pages - nombreuses photos en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Des voeux pour le nouveau millénaire - De promesse en promesse - Le syndicat dénonce : rien pour les forestiers sinistrés - Votre déclaration à l'impôt sur le revenu des bois et forêts 2000 - Remboursement des taxes pour le fioul en agriculture - Stage : une journée TVA - Fogefor : ça marche fort - AG : les sylviculteurs de plus en plus en demande de formation - AG : une nouvelle convention de bonification des prêts - Conseil de gestion d'Eurosilvasur : le secteur forestier et la gestion durable dans le sud de l'Europe - Des séminaires pour mettre en commun - Loi chasse : une refonte des textes... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Important ensemble de 7 dossiers manuscrits datés de 1887 à 1892 relatifs à la liquidation de la Librairie Edouard Dentu ] I : Mémoire de Madame veuve Dentu [ Mémoire manuscrit autographe de Léonie Dentu, 8 pp. in-folio, circa 1887 : ] "Madame Veuve E. Dentu, mise en cause, en vertu d'insinuations dépourvues de tout fondement lui imputant des dépenses exagérées, et une gestion imprudente de ses biens et revenus personnels, croit devoir protester avec la dernière énergie contre les calomnies dirigées contre elle dans un but intéressé. Elle met ses adversaires au défi de fournir une seule preuve de tous les faits qu'ils ont allégués. Elle n'a pas d'autre réponse à faire que d'exposer la situation désastreuse qui lui a été créée par l'incurie des liquidateurs de la succession de son mari." [Suit tout le détail de la situation, depuis le décès d'Edouard Dentu le 13 avril 1884. On relève quelques passages :] " M. Sauvaître qui avait été institué administrateur judiciaire après le décès de M. Dentu, avait présenté au notaire liquidateur, sans livre, ni écriture de commerce, des inventaires et des bilans qui n'avaient aucun caractère d'authenticité. [...] Il n'a pu ou n'a voulu fournir aucune situation relativement à ses comptes ; il s'est refusé à dresser un nouvel inventaire, à ouvrir les livres exigés par la loi, à remettre aux employés comptables les pièces leur permettant de dresser les états qu'il ne voulait ou ne pouvait faire lui-même. De plus, par son imprévoyance il accumulait de nouvelles et lourdes charges pour la maison de librairie déjà durement éprouvée par la crise commerciale ; enfin il empiétait sur les prérogatives de Mme Dentu en traitant sans mandat les auteurs. Par exemple il faisait imprimer le livre "Le Gaga" et se hâtait de le mettre en vente malgré une défense expresse de Mme Dentu. Déjà blessée par l'attitude outrageante qu'il prenait à son égard, elle ne put se dispenser de le congédier après inutiles remontrances [ ... ] C'est ainsi que la reconstitution entière de la comptabilité et les rectifications d'écriture qui en étaient la conséquence n'ont pu être essayées qu'après le départ de M. Sauvaître à dater du 1er janvier 1886. Elles ont abouti en peu de temps à la constatation de la situation désastreuse qui avait été faite à Mme Dentu. [ Celle-ci se tourne en vain de tous côtés : ] Elle fit plusieurs versements pour une somme totale de 50000 fr. à la caisse de la librairie. Elle essaya en outre de s'associer des capitalistes. Dès le mois de juin 1886 un acquéreur présenté par M. de La Batut étudiait un projet d'achat dans des conditions paraissant avantageuses [ ... mais c'est l'échec. Elle souscrit un emprunt ] Mais malgré ses efforts et en raison des manoeuvres de concurrents et des ennemis acharnés surgissant de tous côtés contre elle, elle n'eut pu suffire à conjurer le péril d'une suspension de paiement si elle n'eût conclu en février 87 un acte d'association qui consacrait presque entièrement tous les avantages et toutes les prérogatives qu'on lui avait attribués lors du partage. Malheureusement la persistance de la crise commerciale et le danger de continuer les opérations qui pouvaient créer pour l'avenir des charges qu'elle n'eût été en état de supporter même partiellement l'obligèrent à conclure de nouveaux arrangements pécuniaires pour partager la responsabilité commerciale avec ceux des associés qui étaient mieux qu'elle en mesure d'en subir les conséquences, puis à se retirer entièrement, et définitivement par acte de cession du 1er octobre 87. [...] Sans entrer dans une discussion de chiffre quelconque, il est facile d'établir quelles sont les causes directes du déficit laissé par Dentu à son décès : ce sont exclusivement les dépenses personnelles engagées depuis l'année 1879 jusqu'à la fin de 1883, notamment l'achat de divers immeubles de plaisance, d'un prix élevé, coûteux d'entretien et sans revenus avec les frais d'aménagement d'installations et d'ameublement (sans parler de l'établissement de Mme de la Batut) ; les sommes déboursées pour ces différentes affaires dépassaient pour cette période 500000 fr., prélevés sur le compte courant du comptoir d'escompte c'est-à-dire les recouvrements effectués sur les clients de la librairie, le véritable actif commercial, qui n'était alors nullement disponible". [ etc.] II : Rapport d'arbitrage par Binot de Villiers daté du 26 novembre 1892. Contestation entre Madame Veuve Dentu Demanderesse d'une part et MM. Hippeau, Curel, Gougis, Richardin d'autre part [ Rapport d'arbitrage de 39 pp. manuscrites in-folio, détaillant avec grande clarté et précision le litige complexe opposant la Veuve Dentu à ses nouveaux associés, liés par divers contrats sur la seule année 1887. Remarquable document sur l'histoire de la librairie et de l'édition à la fin du XIXe siècle. On citera notamment ce passage : ] "Pour obtenir une avance de la librairie Dentu, un auteur promet d'apporter prochainement un manuscrit, et la librairie lui fait cette avance pour qu'il n'aille pas apporter son manuscrit ailleurs et c'est-à-dire pour s'assurer la préférence. Si l'auteur ne remplit pas sa promesse la librairie subit une perte presque toujours irrecouvrable. S'il remplit sa promesse, pas de difficultés si ce n'est qu'à ce moment on lui verse généralement le complément de ses droits d'auteur. Comme la librairie n'a d'espoir d'être remboursé que sur le produit de la vente et c'est ce qu'indique très clairement la convention du 13 octobre 1887, lorsqu'elle est édicte que le remboursement des avances se fera par voie de déduction sur les sommes auxquelles ont droit les auteurs, la librairie commence par déduire des droits d'auteur les avances déjà faites et ne se libère ensuite que contre remise du manuscrit. Elle ne court plus alors que le risque de l'insuccès de l'ouvrage." ; III : Liquidation de la Société Dentu & Cie dissoute le 30 juin 1887. Deuxième Compte [ 8 feuillets in-folio. Le rapport d'arbitrage indique : " à la date du 8 février 1887, une société était formée sous la raison sociale Dentu & Cie entre Mme Veuve Dentu et M. Hippeau, associés en nom collectif et M. Curel simple commanditaire ; mais quelques mois plus tard, c'est-à-dire le 16 juillet 1887, cette société était dissoute avec effet rétroactif aux 30 juin" ] ; IV : Compte Personnel de Mme Vve Dentu du 1er octobre 1887 au 30 Juin 1888 [ 1er et 2e compte, ensemble 4 feuillets in-folio ] ; V : Librairie Dentu. Société Curel Gougis et Cie. Compte Personnel de Madame Vve Edouard Dentu, période du 1er juillet au 8 novembre 1888 [ 4 ff. in-folio] ; VI : Lot d'une cinquantaine de feuillets d'inventaire, essentiellement Inventaire des Magasins de Ségur [ Comme le précise le rapport de l'arbitre, "Le magasin de l'avenue de Ségur n'était pas un magasin de vente était uniquement un lieu de dépôt choisi par Mme dentu dans une maison montée des propriétaires et elle seule avait la clé de ce dépôt où elle avait rassemblé les ouvrages qui n'étaient plus de vente courante."] ; VII : Compte Principal de Madame Dentu chez son mandataire M. Albert Baudry depuis le 10 décembre 1889 [ 4 feuillets in-4 sous chemise, daté du 31 mars 1892 ]
Important ensemble réunissant diverses pièces relatives au "naufrage" de la librairie Dentu, au lendemain du décès du grand éditeur Edouard Dentu. On notera un remarquable rapport d'arbitrage détaillant avec une grande clarté les litiges très complexes qui opposèrent la Veuve Dentu à ses nouveaux associés. L'arbitre plonge dans les arcanes de l'édition et de la librairie parisienne des années 1884-1890. Prix du lot, non séparable.