Sans lieu ni date. Carton d'invitation 16 x 11, illustré d'un dessin de l'artiste.
Reference : YG14644
... Charles Clément vous prie d'honorer de votre présence le Vernissage de son Exposition Au Musée Arlaud le samedi 20 avril dès 3 heures.Document rare, probablement imprimé à l'occasion de la rétrospective de 1949. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
M. Yves Gindrat
Rue de l'Académie 4
1005 Lausanne
Switzerland
Paiement par virement bancaire en francs suisses ou en euros. Les livres sont envoyés dans les jours suivants l'encaissement.
Paris, Helleu et Sergent (Lahure imprimeur), 1922. 2630 g In-folio, en feuilles sous portefeuille toilé à lacet, [8] ff. et 52 reproductions dont 2 vignettes in texte et 50 reproductions contrecollées sur planches hors-texte.. De la collection des Dessins de Maîtres Français. Ouvrage tiré à 375 exemplaires numérotés. . (Catégories : Dessin, Arts, )
Paris, Chez l'auteur, 1911. 795 g In-folio broché, [2] ffb., [62] ff., portrait et figures.. Catalogue de 100 numéros. Illustré d'une eau-forte originale hors-texte, ""Saulée aux environs de Paris"", tirée à l'occasion de cette publication. Pli sur la couverture. . (Catégories : Gravures / Estampes, )
10 plaquettes sous chemise imprimée au format 21 x 14,5 cm en bon état :- Le peintre Nato. Book n°1. Oeuvres jusqu'en 1991. - Le peintre Nato. Book n°2. Oeuvres jusqu'en 1998. - Le peintre Nato. Book n°3. Oeuvres jusqu'en 2000. - Le peintre Nato. Book n°4. Oeuvres 2001. - Le peintre Nato. Book n°5. Oeuvres 2002. - Le peintre Nato. Book n°6. Oeuvres 2003. - Le peintre Nato. Book n°7. Oeuvres 2004. - Le peintre Nato. Book n°8. Oeuvres 2005. Ces huit plaquettes en pagination continue 1 à 428. - Du verbe voix du peintre Nato. Editions Diachroniques, Paris, 1997. - Trente huit instants. Extraits des happenings du peintre Nato. Editions Diachroniques, Paris, 1995.
Isabey, Jean-Baptiste (1767-1855, Peintre, Portraitiste et Décorateur)
Reference : 8479
(1841)
13,5 c 20,6 Le Lude 1841 "Au Lude ce vendredi 14 mai. Enfin me voilà au lude arrivé de ce matin, le premier mot du marquis de Talhouet a été Cicéri. Sait-il que vous êtes ici, sait-il que nous y restons jusqu'au premier juin. Lorsque vous lui écrirez, dites lui bien que je lui en voudrais à la mort si j'apprenais que les travaux l'appelassent au Mans et qu'il ne vint pas nous voir. Je n'ay pas voulu différer de t'en écrire. Nous sommes ici tous gens qui t'aiment, savoir ...(?)buffon, le duc de Crussol, le grand David [?], Jules Deville, M. Asselin, M. de Laboulay, August fils du marquis et 5 ou 6 encore ? moi. J'y resterais jusqu' à la fin du mois.. J'y ai une copie à faire. Cela m'a déterminé aux frais du voyage. Mille choses bonnes à toute la famille particulièrement à la bonne nolot que Eugénie doit aller voir pour la féliciter en notre nom du petit garçon que Dieu lui a envoyé en consolation. Ton bon ami. Isabey". En 1841 Jean-Baptiste Isabey est un peintre et portraitiste officiel, reconnu et fréquentant les personnalités en vue. Elève de David, il a fait carrière sous l'Empire et sous la Restauration. Le château du Lude (près du Mans, dans la Sarthe) est alors la propriété du marquis Auguste de Talhouët (1788-1842), général et baron d'Empire, qu'il tenait de sa mère. Le château apparait ici comme une résidence d'artistes et de gens de bonne compagnie. Rappelons qu'Isabey a peint dans les années 1830 le portrait de la marquise de Talhouët (1799-1854), née Alexandrine Roy, fille du comte Roy riche ministre des finances sous la Restauration. Pierre-Luc-Charles Cicéri (1782-1868) a été un peintre et décorateur de théâtre très en cour lui aussi. Les familles Isabey-Cicéri sont très liées. Cicéri, qui a travaillé avec Jean-Baptiste Isabey, a épousé sa fille Alexandrine en 1810. Leur fils est le peintre paysagiste Eugène Cicéri (1813-1890). Et le frère d'Alexandrine, Eugène Isabey (1803-1886) a été lui aussi un peintre de renom. Notons que Jean-Baptiste Isabey s'était remarié en 1829. C'est vraisemblablement sa deuxième femme Eugénie Maystre qui semble être évoquée à la fin de sa lettre. La lettre mentionne la présence de Cicéri au Mans. Rappelons qu'il a réalisé les décorations de la salle de théâtre du Mans inaugurée en 1842. Ses liens avec le Lude semblent avoir été durables, puisqu'il est également le créateur du décor d'une soirée dramatique et lyrique organisée au château du Lude en 1866. (Thèse de Ph. Brochard sur Eugène Cicéri, 2021). Enfin, La mention de la "bonne Nolot" fait-elle référence à la fille de Cicéri qui avait épousé le peintre François-Joseph Nolau (1804-1883). Marques de pliures. Très bon état. PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST
Paris s.d. (1832), 12,2x18,6cm, un bifeuillet.
Lettre autographe signée de la peintre Elisabeth Vigée-Lebrun adressée à la peintre d'histoire et portraitiste Hortense Haudebourt-Lescot. Deux pages à l'encre noire sur un bifeuillet. Adresse autographe de Mme Haudebourt, au 19 de la rue Rochefoucauld, au verso du second feuillet. Deux traces de pli horizontales inhérentes à l'envoi, déchirure sans atteinte au texte sur le second feuillet dûe au cachet. Note d'un précédent bibliographe au crayon bleu sur le verso du dernier feuillet. Vigée-Lebrun a probablement rédigé cette missive en 1832 à la mort de leur ami commun, Guillaume Guillon Lethière, célèbre peintre et maître de sa destinataire, Hortense Haudebourt :"Je ne puis vous exprimer, Madame, combien je suis sensible et reconnaissante de votre aimable souvenir. Le dessin de M. Le Thier que vous avez eut la bonté de m'envoyer ce matin m'a touchée de toute manière, ma reconnaissance pour vous et en même temps tous mes regrets pour lui". La peintre s'adresse ici à une artiste qui, comme elle, a jouit d'une immense célébrité de son vivant et fut remarquée, en sus de ses scènes d'histoire néo-classiques, pour sesportraits de la haute société. Leurs destinées se reflètent dans de nombreux points de vue : Vigée-Lebrun fut la portraitiste attitrée de Marie-Antoinette, et à sa suite, Haudebourt reçut les honneurs de la duchesse de Berry, figure de proue du monarchisme légitimiste. Cette exceptionnelle missive atteste de leur attachement commun au peintre Lethière, que Vigée-Lebrun, émigrée à la suite de la Révolution, avait fréquenté à Rome où il était pensionnaire de l'Académie. Elle le rencontra de nouveau à Naples et laissa dans ses Souvenirs l'anecdote de leur mémorable ascension du Vésuve : "M. Lethière, très habile peintre d'histoire, qui était grand amateur du volcan. Je me souviens que ce jour était celui de la Chandeleur. Nous partîmes vers trois heures, avec deux amis de M. Lethière. Il faisait beau; mais lorsque nous fûmes arrivés sur la montagne, il s'éleva un brouillard si épais qu'il ressemblait à une énorme fumée. Tout disparut à nos yeux [...] Enfin le brouillard se dissipant peu à peu, nous découvrit la mer et tout ce qui l'environne jusqu'aux îles les plus lointaines; cette création fut admirable. [...] Nous remontâmes pour voir le coucher du soleil. Son disque brillant d'où partaient d'immenses rayons, se réfléchissait dans la mer. Nous étions dans l'extase à la vue de ce superbe tableau et de tout ce qui l'encadrait. Nous revînmes à Naples, rapportant nos croquis. M. Lethière avait fait un dessin dans lequel il me représentait descendant la montagne sur mon âne." Haudebourt avait quant à elle suivi Lethière en Italie en 1808 après sa nomination audirectorat de l'Académie de France à Rome, exceptionnel voyage pour une femme à une époque où le prix de Rome leur est fermé. Elle y séjourna jusqu'en 1816, et se lia d'amitié avec les plus grands artistes du temps, notamment Ingres et Canova. Son activité de peintre lui permit de s'émanciper à son retour en France ; elle loua alors un atelier et fonda un salon très réputé en son hôtel de la rue Rochefoucauld - auquel la présente lettre est adressée. Autre résidente du florissant quartier de la Nouvelle Athènes, Vigée Lebrun fréquentait les rendez-vous artistiques et intellectuels hebdomadaires de sa consoeur, aux côtés des "peintres Picot, Drölling ou encore le sculpteur David d'Angers [...] des compositeurs Rossini et Auber, des dramaturges Arnault et Scribe, ou encore des célébrissimes comédiens comme Talma, Mademoiselle Mars ou de Mademoiselle Duchesnois" (Paul Menoux). C'est sans doute à la disparition de leur ami que Vigée-Lebrun reçoit le dessin de Lethière mentionné dans cette lettre : "Je serai bien heureuse de vous remercier de vive voix [...] je vous recevrai tous les deux avec joie et empressement car j'ai depuis bien longtemps le désir d'aller vous revoir. Agréez je vous prie Madame, l'assurance des bons sentiments que vous m'avez inspiré pour la vie [...]" Précieux témoin, sans doute inédit, du lien unissant deux immenses artistes, parmi les rares femmes à vivre de leur art en ce début de XIXe siècle. Nous remercions M. Paul Menoux d'avoir aimablement apporté son aide à l'établissement de cette notice. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85