Éditions Libres, Porrentruy 16.10.1970. En feuilles 59 x 40, sous cartable à rabats, unique sur le deuxième plat, triple sur le troisième dont le plus grand contient l'achevé d'imprimé, sous un second portefeuille muet, hormis une mention de "Comment" manuscrite, au format (bien) supérieur de 67 x 46 cm Édition originale. L'un des 105 exemplaires numérotés sur Vélin d'Arches, signés par les auteurs sur chaque planche, dont 5 épreuves d'artistes hors commerce. 6 lithographies originales couleur de Jean-François Comment, signées et justifiées, tirées par Maître Eugène Frossard (qui rime avec Éluard comme Liberté avec Léger) en présence du peintre.
Reference : YG13878
Le livre inaugural de l'auteur, devenu bien rare, était déjà "Écrit sur un mur". Il est inévitable d'y penser sans évoquer celui-ci, mis sur pierre, dans une sorte de prolongement naturel.Cet ouvrage est l'aboutissement d'une amitié entre Comment et Voisard; ce dernier a rédigé des poèmes que le premier a imagés sur mesure, ces textes étant ultérieurement tirés en lithographie avec les compositions du peintre. En un mariage des plus réussi.Est-ce parce qu'il puisait ses forces dans la contestation que cet admirable portefeuille fut épuisé en quelques jours ? Hypothèse de mystère... Ô magie des retrouvailles, le nôtre est bien le premier qui nous semble surgir du grand néant depuis près de vingt ans.Exemplaire numéro 1 du mécène-éditeur Walzer, sans mention d'appartenance mais provenant bien de sa bibliothèque, d'ailleurs celle d'un collectionneur aguerri qui plus est, qui n'aurait pas laissé icelui filer vers d'autres cieux.Le 7e se devait de le recycler sous les siens.Amen. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
M. Yves Gindrat
Rue de l'Académie 4
1005 Lausanne
Switzerland
Paiement par virement bancaire en francs suisses ou en euros. Les livres sont envoyés dans les jours suivants l'encaissement.
[entre 1875 et 1876]. 685 x 478 mm.
Exceptionnelle estampe, de toute rareté, figurant La Liberté éclairant le Monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté, à l'entrée du port de New York. Elle a été lithographiée en deux tons et imprimée par Jules Chéret à Paris, sur les pierres de la Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, située à Paris. En bas à droite de l'estampe figure la mention Bartholdi scup.t, pour Bartholdi, sculpteur du monument. Cette estampe, lithographiée et imprimée entre 1875 et 1876, est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté, quelques années avant qu'elle ne soit construite, érigée et inaugurée en 1886 sur Bedloe's Island (renommée Liberty Island en 1956), face à Long Island, là où débuta la Guerre d'Indépendance le 27 août 1776. Autour du piédestal de la statue, construit par les Américains sur les fondations du Fort Wood, ancien fort reconnaissable à son plan en étoile à 11 branches, construit entre 1806 et 1811, on aperçoit quelques promeneurs et des pêcheurs. Cette vue plongeante nous offre au second plan un large panorama de la ville, avec Manhattan, le fleuve Hudson, l'East River et le quartier de Brooklyn. Le pont de Brooklyn n'est pas visible puisqu'il sera inauguré en 1883. Le port de New York est animé de voiliers et de bateaux à vapeur. Sur la droite, on aperçoit également la pointe de l'île de Governors Island, avec la fortification de Castle Williams. Né le 2 août 1834 dans une famille de notables de Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi présenta très tôt des aptitudes certaines pour les arts. Après avoir essayé la peinture et la photographie, c'est vers la sculpture qu'il se tourne, essentiellement monumentale. Après un voyage initiatique en Orient, il travaille sur sa première commande, une statue du Général Rapp, haut personnage de l'Alsace ; inaugurée en 1856 à Colmar, elle contribuera grandement à le faire connaître. Patriote et républicain, Bartholdi est profondément révolté par l'annexion de l'Alsace et de la Lorraine par la Prusse en 1870, suite à la défaite de Sedan. Pour rendre hommage aux belfortains qui ont bravement affronté un terrible siège au cours du conflit, il sculpte le monumental Lion de Belfort en 1879, dont une réplique trône aujourd'hui place Denfert-Rochereau à Paris (Bartholdi, les Bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). En 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, président du Comité de l'Union Franco-Américaine, souhaite sceller l'amitié entre la France et les États-Unis, et demande à Bartholdi de réaliser un monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis (1776-1876) qui sera offert par la France aux États-Unis. La construction de la statue débute en 1875 dans les ateliers Monduit et Bechet, situés à Paris. Le sculpteur élabore un premier modèle de son œuvre, d'une taille de 2,11 mètres, à partir duquel les ouvriers opèrent un découpage méthodique des différentes parties de la statue. L'architecte Eugène Viollet-Le-Duc, puis l'ingénieur Gustave Eiffel, participeront au projet. L'installation de la structure métallique et l'assemblage de l'enveloppe de la statue ont lieu en 1886 à New York. À leur arrivée le 25 octobre 1886, les membres de la délégation française entourant Auguste Bartholdi, découvrent, du pont du paquebot Bretagne, une œuvre monumentale de 93 mètres. La statue sera inaugurée le 28 octobre. La Liberté éclairant le monde connut d'emblée un immense succès. Elle restera l'oeuvre majeure du sculpteur Bartholdi, à laquelle il aura consacré quinze années de sa vie. Jules Chéret (1836-1932) est l'affichiste majeur de la Belle Époque. En 1866, il ouvre à Paris une imprimerie qui est la première à proposer des affiches illustrées lithographiées en couleurs. Il répond à la forte demande publicitaire liée à l'apparition de nouveaux produits, à l'évolution des modes de vente et au développement intense de l'industrie du spectacle. Il a ainsi joué un rôle décisif dans l'avènement de la publicité commerciale et culturelle. Inventeur de l’affiche en couleurs et de l'affiche illustrée publicitaire en France, surnommé par ses contemporains « le roi de l’affiche», sa production d’affiches pour les spectacles et la publicité entre le Second Empire et 1900 est considérable. Il a réalisé plus de 1 400 affiches qui ont accompagné l'entrée de la France dans la vie moderne. Parallèlement à sa carrière d'affichiste, il consacra la seconde partie de sa vie à la peinture décorative, et réalisa des œuvres pour ses mécènes mais aussi pour l'Hôtel de Ville de Paris, le musée Grévin, ou encore la préfecture de Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). Cette estampe, d'une extrême rareté, est absente des collections publiques, françaises comme américaines. Elle manque également à toutes les bibliographies consacrées à Jules Chéret : Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; et enfin la plus récente, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. Cette dernière bibliographie est la plus complète de toutes. Elle recense les 1430 affiches de Jules Chéret, avec une illustration pour chaque affiche. Elle mentionne une planche intitulée La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, mais celle-ci est plus petite que notre affiche (59 x 46 cm). C'est l'une des rares à ne pas être illustrée, car l'auteur de la bibliographie n'a pas été en mesure de la localiser. Notre vue est l'une des toutes premières vues projetées de la Statue de la Liberté. On retrouve cette illustration sur l'affiche publicitaire de Jules Chéret annonçant le diorama représentant le monument commémoratif de l'Indépendance des États-Unis d'Amérique, présenté au Palais de l'Industrie sur les Champs-Élysées. Ce diorama avait été réalisé dans le cadre d'une campagne de promotion lancée, dès 1875, par le Comité de l'Union Franco-Américaine, afin de lever des fonds. Le diorama fut présenté une première fois en août 1877 au Palais de l'Industrie (journal quotidien Le Rappel du 28 août 1877), puis une seconde fois aux Tuileries en 1878 (journal quotidien Le Rappel du 3 avril 1878). Un exemplaire de cette affiche publicitaire se trouve au Musée Bartholdi à Colmar ; le musée lui attribue la date de 1874 ; mais si l'on s'en tient à l'article du quotidien Le Rappel, cette date est erronée. Un autre exemplaire de cette affiche annonçant le diorama se trouve à la Bibliothèque Nationale de France, qui la date de 1876, mais la date est ici également erronée. On peut donc penser que notre affiche a été réalisée avant celle annonçant le diorama, plus précisément entre 1875, date de lancement de la campagne pour la levée des fonds, et 1876, date du centenaire. Exemplaire en très bonne condition. Deux petites restaurations anciennes dans les marges gauche et droite, très légères cassures dans la partie haute de l'estampe, petites taches claires au bas du titre anglais. BARTHOLDI (Frédéric Auguste). La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876. - Liberty enlightning the World. Centennial anniversary of United States Independance. French-American Union. 1776-1876. Bartholdi scup.t. Imprimé par JULES CHÉRET, 18, rue Brunel, PARIS, Sur les Pierres de la COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CARRIÈRES DE PIERRES LITHOGRAPHIQUES, 3, rue Rossini, PARIS. [between 1875 and 1876]. 685 x 478 mm. 10 000 € Exceptional print, of an extreme rarity, depicting Liberty Enlightening the World, better known as the Statue of Liberty, at the entrance to the port of New York. It was lithographed in two tones and printed by Jules Chéret in Paris, on the stones of the Compagnie Générale des Carrières de Pierres Lithographiques, located in Paris. At the bottom right of the print appears the mention Bartholdi scup.t, for Bartholdi, sculptor of the monument. This print, lithographed and printed between 1875 and 1876, is one of the very first projected views of the Statue of Liberty, a few years before it was built, erected and inaugurated in 1886 on Bedloe's Island (renamed Liberty Island in 1956), facing Long Island, where the War of Independence began on August 27, 1776. Around the pedestal of the statue, built by the Americans on the foundations of Fort Wood, an old fort recognizable by its 11-pointed star plan, built between 1806 and 1811, we can see some walkers and fishermen. This bird's eye view offers us in the background a wide panorama of the city, with Manhattan, the Hudson River, the East River and the district of Brooklyn. The Brooklyn Bridge is not visible since it will be inaugurated in 1883. New York Harbor is bustling with sailboats and steamboats. On the right, we can also see the tip of Governors Island, with the fortification of Castle Williams. Born on August 2, 1834 in a family of notables from Colmar (Haut-Rhin), Frédéric Auguste Bartholdi showed very early some aptitudes for the arts. After trying painting and photography, he turned towards sculpture, essentially monumental. After an initiatory trip to the East, he worked on his first order, a statue of General Rapp, a high figure in Alsace; inaugurated in 1856 in Colmar, it will greatly contribute to making him known. A patriot and republican, Bartholdi was deeply revolted by the annexation of Alsace and Lorraine by Prussia in 1870, following the defeat of Sedan. To pay tribute to the people of Belfort who bravely faced a terrible siege during the conflict, he sculpted the monumental Lion of Belfort in 1879, a smaller replica of which now stands on Place Denfert-Rochereau in Paris (Bartholdi, les bâtisseurs de la Liberté. Exposition de photographies (1876-1886). Musée des Arts et Métiers, 2004-2005). In 1871, Édouard Lefebvre de Laboulaye, president of the Committee of the Franco-American Union, willing to seal the friendship between France and the United States, asked Bartholdi to work on a monument commemorating the Independence of the United States ( 1776-1876) which will be offered by France to the United States. Construction of the statue began in 1875 in the Monduit and Bechet workshops, located in Paris. The sculptor developed a first model of his work, measuring 2.11 meters, from which the workers carried out a methodical cutting of the different parts of the statue. The architect Eugène Viollet-Le-Duc, then the engineer Gustave Eiffel, will take part in the project. The installation of the metal structure and the assembly of the shell of the statue took place in 1886 in New York. Upon their arrival on October 25, 1886, the members of the French delegation surrounding Auguste Bartholdi, discovered, from the deck of the liner Bretagne, a monumental work of 93 meters. The statue will be unveiled on October 28. Liberty Enlightening the World was immediately a huge success. It will remain the major work of the sculptor Bartholdi, to which he devoted fifteen years of his life. Jules Chéret (1836-1932) was the major poster artist of the Belle Époque. In 1866, he opened a printing press in Paris which was the first to offer lithographed illustrated posters in color. He met the strong advertising demand linked to the appearance of new products, the evolution of sales methods and the intense development of the entertainment industry. He thus played a decisive role in the advent of commercial and cultural advertising. Inventor of the color poster and the illustrated advertising poster in France, nicknamed by his contemporaries "the king of the poster", his production of posters for shows and advertising between the Second Empire and 1900 was considerable. He produced more than 1,400 posters which accompanied France's entry into modern life. At the same time as his career as a poster artist, he devoted the second part of his life to decorative painting, and produced works for his patrons but also for the Hôtel de Ville in Paris, the Musée Grévin, or the prefecture of Nice (Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Cheìret. De l’affiche au deìcor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010). This extremely rare print is absent from public collections, both French and American. It is also missing from all the bibliographies devoted to Jules Chéret: Maindron, Les Affiches Illustrées (1886-1895), Paris, 1896 ; Beraldi, Les graveurs du XIXe siècle. Guide de l'amateur d'estampes modernes, 1886, Tome IV ; Broido, The Posters of Jules Chéret, Toronto, 1980 ; and the most recent, Bargiel & Le Men, La Belle Époque de Jules Chéret. De l’affiche au décor. Les Arts Décoratifs, Paris, 2010. This last bibliography is the most complete of all. It lists the 1,430 posters of Jules Chéret, with an illustration for each poster. It mentions a print entitled La Liberté éclairant le Monde. Centième anniversaire de l'Indépendance des États-Unis. Union Franco-Américaine. 1776-1876, with no other mention. But this one is smaller than our print (59 x 46 cm). It is one of the few not to be illustrated, as the author of the bibliography was unable to locate it (pp. 224-225, n°631, "Affiche non localisée"). This is one of the very first projected views of the Statue of Liberty. This illustration can be found on Jules Chéret's advertising poster announcing the diorama representing the monument commemorating the Independence of the United States of America, presented at the Palais de l'Industrie on the Champs-Élysées. This diorama had been made as part of a promotional campaign launched in 1875 by the Committee of the Franco-American Union, in order to raise funds. The diorama was presented for the first time in August 1877 at the Palais de l'Industrie (article in the daily newspaper Le Rappel of August 28, 1877), then a second time at the Tuileries in 1878 (article in the daily newspaper Le Rappel of April 3, 1878). The Bartholdi Museum in Colmar owns a copy of this advertising poster, and dates it from 1874, but from the article in the newspaper Le Rappel, this date is erroneous. The National Library of France also owns a copy of this poster announcing the diorama, and dates it from 1876, but again the date is erroneous. We can therefore assume that our poster was produced before the poster announcing the exhibition of the diorama, and more precisely between 1875, date of the launching of the campaign, and 1876, date of the centennial anniversary. Copy in very good condition. Two small old restorations in the left and right margins, very slight cracks in the upper part of the print, small light stains at the English title.
ALBIN MICHEL. JUIN 1946. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 224 pages. Deuxième plat manquant. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Maurice DRUON.. Lettre avant l’esclavage..ITINÉRAIRE DE LA LIBERTÉ.,.ENQUÊTE ...1. — Esprit de la LibertéJean CASSQU. Liberté et libertés..Arthur KOESTLER. .. Deux essais...Les chevaliers aux armures rouillées.Fraternité des pessimistes.Gabriel MARCEL. Aperçus sur la libertéAndré ROUSSEAUX.. Liberté chrétienne etlibertécivique selon Péguy...Robert ARON. Science et libre arbitre..J.-J. RINIERI.. Variation sur un thèmeexistentialiste Guy-S. LE CLECH Sur les « Chemins de la liberté »...II. — Pratique de la LibertéJacques RUEFF de l’Institut. Sur la technique de la liberté..Bertrand DE LA SALLE Cité libre et cité industrielle.. Armand PIERHAL Démocratie et opposition.O. ROSENFELD... Liberté et socialisme.Alexandre MARC. Syndicalisme, école de liberté..Georges IZARD Habeas CorpusDaniel VILLE Y...Les conditions économiques dela libertéMontcomEry BELGION Métamorphoses anglaises.Roger GAL La liberté de l’enfantIII. — TémoignagesMarie KALFF. Lettres d’une famille résistantede Hollande..Léon AREGA. Comme si c’était fini.Curzio MALAPARTE.. Frank, bourreau de la PologneLouise WEISS. Un tournoi au Palais-Bourbon Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
CORLET IMPRIMEUR. MARS 1993. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 183 pages - coiffes et coins légèrement frottés.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : On peut considérer que toute pathologie mentale conduit à une restriction de la liberté de penser.La vie psychique ne se développe pas de façon continue : l’acte est toujours d’une certaine manière suspens de la pensée.La même alternance se retrouve collectivement : intégrismes et passages à l’acte sont liés, ligués contre la liberté de penser.Ainsi les psychiatres, dans leur défense quotidienne des malades mentaux, dans leur souci d’un plus grand choix, d’un plus grand jeu psychique, peuvent-ils être considérés comme des travailleurs de la liberté de penser. - Simon-Daniel KIPMAN :LA LIBERTÉ GUIDE NOS PAS (Éditorial)René ANGELERGUES :LA LIBERTÉ DE PENSER : C’EST-A-DIRE ?Tves MANELA :LA LIBERTÉ DE NE PAS PENSER (Entretien avec Alain Finkielktaut)Jacques CHAZAUD :. UN MYTHE DU LANGAGE,k>Alain KSENSEE :PENSER LA HAINE. L’EFFORT POUR RENDRE L’AUTRE MOINS FOUSophie de MIJOLLA-MELLOR :INCAPABLE DE PENSERHarold W. KOENISBERG, Otto F. KERNBERG, Ann H. APPELBAUM, Thomas SMITH :ANALYSE DES INTERVENTIONS DU THÉRAPEUTE DANS LA PSYCHOTHÉRAPIE DE CAS-LIMITESDiran DONABEDIAN :LA PENSÉE OPÉRATOIREMilton VIEDERMAN :ACTUALISATION D’UN ROMAN FAMILIAL ET UTILISATION DU PASSÉBernard GOLSE :LES ORIGINES DE LA PENSÉE CHEZ L’ENFANTMarcel HOUSER :DU BON USAGE DE L’ARBITRAIRE (ou comment se négocie une hospitalisation d’office)Jacob LINDY :LE RÔLE DU TRAUMATISME DANS L’ÉTIOLOGIE DES TROUBLES MENTAUXMadeleine RIVIÈRE :LA FEMME VAUT-ELLE UN NOUVEAU PARADIGME ?Samuel LEPASTIER :LA PENSÉE SCIENTIFIQUE DANS LES ASSOCIATIONS PSYCHIATRIQUES » Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
P., Hachette, 1857 ; in-122ff.-450pp. Demi-chagrin brun de l'époque, titre et filets dorés, filets à froid. Quelques pâles rousseurs. 2 cachets ex-libris sur le titre. Bon exemplaire.
Edition originale (imprimée par Charles Lahure, Paris. La deuxième édition, la même année comporte 488pp.). L'éditeur avait engagé le philosophe à publier les leçons qu'il avait données en décembre 1856 à Gand. Simon avait blâmé le coup d'état de Napoléon III et avait été révoqué de son poste de professeur à la Sorbonne et de ses Conférences à l'Ecole Normale Supérieure. Retiré à Nantes, il rédigeait des ouvrages en opposition au Second empire (Le Devoir, 1854 - La religion naturelle, 1856 - La Liberté, 1859...).Dans les quatre leçons qu'il donne au public, Jules Simon revient sur l'évolution historique de la notion de liberté de conscience, il met en évidence les persécutions contre celle-ci menées dans les milieux relgieux et politique. Ses idées ont une indéniable raisonnance contemporaine : "La liberté de conscience comprend la liberté de penser, la liberté de prier, la liberté d'enseigner, et le droit d'user de cette triple liberté sans souffrir aucune diminution dans sa dignité d'homme et de cytoyen. La liberté de penser est inattaquable en elle-même, et dans un esprit mûr, fortifié par l'étude, durigé par une volonté ferme ; mais elle peut être attaquée par des voies détournées, par le sophisme, la séduction et la menace. Elle est le fondement de toutes les autres libertés ; on ne peut, sans impiété, attenté sur elle... Elle appartient à l'homme par un droit inprescriptible, et ne peut lui être vendue au prix de ses droits civils ou de ses droits politiques" (p. 241).
Paris, Librairie L. Hachette, 1859 , brochés , 14x23 cm, VIII+514+571 pages. Couvertures légèrement défraichies, intérieurs frais sans rousseurs.
La morale - la liberté - l'autorité - la liberté du foyer - la liberté du capital - la liberté de l'atelier - la liberté civile - la liberté publique - la liberté des cultes - la liberté de penser.