‎SAINT-HELIER Monique de :‎
‎ Bois Mort - Le Cavalier de Paille - Le Martin Pêcheur - L'Arrosoir Rouge *‎

‎B. Grasset, Paris entre 1934 & 1955. Brochés, couvertures imprimées. Excellent état. Éditions originales. L'un des 12 puis 10 Japon, suivis d'un des 52 Montval et des 20 vélin pur fil, outre des tirages plus copieux sur moindres papiers, jusqu'au plus ordinaires non numérotés. ‎

Reference : YG12160

‎Exceptionnel ensemble en tirage de tête de l'intégralité de cette chronique familiale en quatre volumes, interrompue par la mort de l'auteur, tout à fait presque introuvable.Voici une notice de commentaire envoyée par un lecteur exigeant et passionné, généreusement envoyée à vos libraires préférés.Monique Saint-Hélier - Le Martin Pécheur. (1953)Bois Mort enchante, Le Cavalier de Paille surprend, Le Martin Pécheur désempare. Ce troisième volume des chroniques, venu vingt ans après les deux premiers, est d'une autre mouture; le dessein de l'auteur s'est affiné : il ne s'agit plus de l'histoire simplette d'une famille aristocratique –les Alérac– réduite à un grand-père et sa petite fille ruinés et en passe d'être chassés de leur domaine; le projet est désormais de conter un siècle de l'histoire de trois familles, les Alérac, les Balagny, les Graew, interactifs dans l'amitié, l'amour, la haine. Les Balagny et les Graew n'étaient que des personnages secondaires des deux premiers romans. Avec le Martin Pêcheur, les Balagny font une entrée en force dans les Chroniques. Tout d'abord, "Gelées blanches" reprend le bal Chouzens mais sous un autre angle : projecteur sur Jérôme Balagny, les Alérac s'estompent, les autre invités, plus nombreux, sont plus denses; suit la séance des boules de neige chez Marie-Claire, l'occasion de peindre de celle-ci un Degas très réussi.La deuxième partie nous ouvre l'immense et grotesque Maison Balagny, sa famille, sa gouvernante Taby, sa domesticité (Spartacus, le maître d'hôtel intérimaire - médecin russe et trotskiste - semble promis à un bel avenir), et son mobilier choreute.Dans la troisième partie, nous retrouvons Catherine à la fin de sa nuit désastreuse. Elle s'est donnée à Balagny après l'avoir enivré, elle, l'intruse, que seule Gwenn Balagny, du haut de son portrait mal peint, a reconnue. C'est maintenant son errance désespérée dans le labyrinthe des "Trois Maisons", le départ d'Agar.Comme toujours, le récit est fragmentaire et allusif: l'auteur hésite à figer l'histoire et le destin de ses personnages. Le style fauve et les métaphores cascadeuses se sont assagis : le Nouveau Roman n'est pas loin. Nous avons là un livre très dense qu'il faut s'appliquer à relire avant de mériter l'Arrosoir Rouge : douze ans plus tôt, par une belle soirée de juin, Jasper, nouvellement inventé, entrouvira le dernier volet du triptyque : la vengeance de Graew Patricia.Nous n'en saurons pas plus. C'est à nous de mener l'enquête en rassemblant les indices : ils sont nombreux dans le Martin Pêcheur, mais c'est un oiseau à l'approche difficile. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage < ‎