F.A. Parisod, Lausanne 2.1968. En feuilles sous couverture imprimée. Édition originale. L'un des 20 exemplaires hors commerce outre 100 numérotés. Lithographie originale signée de Denise Voïta.
Reference : YG07972
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Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel. Paris, 1667. Soit 2 parties en 1 volume in-8 de : (8) ff., 64 pp. ; (8) ff., 176 pp., qq. taches. Veau brun de l’époque, double filet or encadrant les plats, dos à nerfs orné de fleurons, coupes décorées, tranches mouchetées rouges. Reliure de l’époque présentant quelques restaurations. 178 x 111 mm.
Rare première édition, premier tirage, de ce traité estimé et recherché sur l’activité minière et la métallurgie par l’orfèvre parisien P. de Rosnel (« orfèvre ordinaire du roy »). Sinkankas 5569 ; Sabin 73297 ; Ferguson, II, 295 ; Cp. Duveen p. 516 ; Caillet 9597 ; Hoover 692; Sinkankis 5569. Divisé en deux parties, “The first part of the much esteemed and sought for work by the Parisian goldsmith is a mining and metallurgical treatise in which gold, silver, and mercury are described in respect to their mines and methods of mining, purification of ores by smelting or otherwise, and refinement of the metals. Special emphasis is laid upon the New World.... [La seconde partie] precedes the publication of the standard method of pricing as described by J. E. Tavernier, Les Six voyages, 1767, often cited as the earliest publication of the rule, and by far anticipates the similar rule published by David Jeffries in his A Treatise on Diamonds and Gems, 1750" (Sinkankis). La seconde partie présente un grand intérêt gemmologique, traitant de l’origine des pierres précieuses et décrivant le diamant, le rubis, le spinelle, le saphir, le topaze, l’émeraude… les perles, l’agate, le jade, et les grandes pierres ornementales ; à la fin, un chapitre est consacré à l’évaluation des pierres précieuses, présentant de manière réaliste et en détail la méthode employée pour attribuer une valeur aux pierres taillées. Comme l’auteur le souligne, "The most perfect [pearls] are fished in the Persian Gulf, between the island of Hormuz & Basra, near Qatifa, Gombroon & Julfar" (p. 35). "This was long considered one of the best manuals of the gold- and silversmith's trade. Rosnel rejected the alchemists and displayed a profound knowledge of metals and alloys" (Hoover). " Pierre de Rosnel, orfèvre français, fut le joaillier en titre de Louis XIII. Dans la dernière partie du Mercure Indien il "provides a mathematical system for adjusting prices of diamonds upwards at a steepening rate with increasing weight" (Sinkankas), précédant ainsi la publication de la méthode standard de tarification décrite par Tavernier (Les Six Voyages, 1767). L’ouvrage est dédié à Le Tellier avec ses armoiries gravées sur les deux titres. Précieux exemplaire conservé dans sa reliure de l’époque.
S.l.n.d. (Paris, , 1709-1719). Album in-4 (22 x 29 cm) de 38 planches, cartonnage de l'époque.
Précieux recueil de planches exécutées d’après les dessins d’Élisabeth-Sophie Chéron gravées au burin et à l'eau-forte par ses nièces Ursule et Jeanne Delacroix ainsi que Charles Simonneau, Bernard Picard, Jean Audran et Cochin le père ; « Mlle Chéron en a gravé elle-même quelques-uns » (Robert-Dumesnil, N°6-8). Il est constitué d’une suite de 37 planches non numérotées (sur 48) dont le portrait de Mlle Chéron en frontispice et 1 planche supplémentaire (la dernière de l'album) non signée. Ces estampes font partie du recueil qu’on trouve rarement complet des Pierres antiques gravées, tirées des principaux Cabinets de France (Paris, 1709). La suite complète rassemble 48 planches (voir l'exemplaire numérisé de la bibliothèque universitaire de Basse-Saxe à Göttingen).Pour cette galerie de portraits d'après médailles antiques et pierres gravées, Mlle Chéron mit à contribution le Cabinet du Roi, le Trésor de Saint-Denis, les collections de Bourdaloue, Crozat, Hesselin, Lautier, Masson et de l’abbé Benedetti.« Peintre et miniaturiste spécialisée dans la pratique du portrait, graveur, musicienne, poétesse et traductrice, Élisabeth-Sophie Chéron (1648-1711) suscite l’admiration de ses contemporains en raison de ses nombreux talents. Bénéficiant de la protection de Charles Le Brun, elle est la quatrième femme à être reçue au sein de l’Académie royale de peinture et de sculpture; elle a également l’honneur d’être admise dans l’Académie des Ricovrati à Padoue. Faisant preuve d’une curiosité intellectuelle inhabituelle pour une femme de son époque, elle expérimente des techniques diverses et passe pour une personnalité atypique dans le monde académique. Ses ambitions transparaissent notamment à travers l’élaboration de deux ouvrages qu’elle vient présenter à l’Académie royale : un Livre à dessiner composé de testes tirées des plus beaux ouvrages de Raphaël destiné à la formation des jeunes artistes et les Pierres antiques gravées, recueil destiné à un public d’amateurs, contenant des estampes exécutées d’après les plus célèbres pierres dures alors conservées dans les collections françaises » (Frédérique Lanoë, Les ambitions d’Elisabeth-Sophie Chéron femme artiste au Grand Siècle).Petites rousseurs et pâle mouillure dans la marge supérieure atteignant la gravure des 7 dernières planches. Cartonnage frotté et défraîchi.Suite très rare d'estampes du Grand Siècle. « Mlle Chéron dessinait beaucoup d'après l'antique, et surtout d'après les pierres gravées ; talent que peu de personnes ont possédé comme elle » (Dezallier d'Argenville, Abrégé de la vie des plus fameux peintres, 1762, IV p. 239). Brunet, I, 1834 (41 planches) ; Robert-Dumesnil, Le Peintre-graveur français, ou Catalogue raisonné des estampes gravées par les peintres et les dessinateurs de l'école française, III p. 239 sqq. ; Inventaire du fonds français XVIIe siècle, III, pp. 4-5, n°1-7 ; Inventaire du fonds français XVIIIe siècle, IV p. 595, n°2 (44 planches) ; Universitätsbibliothek Göttingen (exemplaire numérisé, 48 planches).
Edition ornée du portrait aux perles et collier de la Duchesse de Montpensier, dessiné par Larmessin en 1664. Paris, 1669. In-4 de (4) ff., 1 portrait et 152 pp. Maroquin olive, double encadrement de filets dorés sur les plats orné de motifs latéraux aux petits fers et d’un décor central composé d’un cœur percé d’une flèche ceint de petits fers dorés, dos à nerfs fleurdelysé, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 219 x 155 mm.
Rarissime et précieux volume consacré aux pierres précieuses et à la joaillerie et traitant des différentes pierres telles que diamant, saphir, topaze, rubis, émeraude, perles, or et argent. Sabin, 4957 ; Palau, 28.340 ; Penney, p.59 ; Goldsmith, 1921 ; Duveen, 71. L’un des ouvrages les plus intéressants concernant les pierres précieuses et la joaillerie. Cette seconde édition est plus intéressante que la première de 1661 car, elle est augmentée d'un « prix courant » pour les diamants et les perles et du chapitre « contre la fausse Pierre Philosophale et souffleurs d Alquemie » et une « Suite du chapitre de la perle » qui a trait à l'Amérique du Sud (Palau II, 194). Robert de Berquen était marchand orfèvre à Paris. « In terms of substance, this edition is considerably superior to the first; both are rare » (Sinkankas). « Svitte du chapitre de la Perle, comme elle fe pefche, & par quy, & autres chofes qui fe font paffées dans la Merique depuis l’Hiftoire de Francifque Coulombe. Vous, remarquerés Lecteur, Que les Perles que l’on voit à prefent qui font iaulnes, la nature ne les a pas créés imparfaites, comme nous les voyons, car s’il s’en voit tant rondes que autres qui font tellement iaulne que vous diriés que c’eft de l’Ambre iaulne, c’eft que deuant que les Efpagnols euffent conquis la Merique, qu’ils appellent à prefent la neufue Efpagne, il y à la riuiere de la Marguerite qui trauerfe une partie du Pays, & va rendre dans la mer, le reflus faifoit qu’il s’y pefchoit anciennement quantiré d’huitres dans cette riuiere, & les Indiens qui les pefchoient les faifoiet bouillir dans des chaudrons d’or où d’argent, car il n’y auoit point de cuiure, ny de laton, ny d’eftain, ny de plomb en ce pays là, les Efpagnols y en ont porté quantité depuis, comme des Chenets, des Chaudrons, des Chandeliers, & autres chofes de laton, les Indiens leur en donnoient le poids de l’or en efchange. Et pour ce qui eftoit de l’eftain qui eftoit en ouuraf et faits, comme Baffins, Plats Efcuelles leur en bailloient la pefanteur d’Argent ; tellement qu’en faifant cuire les fuiftres dans l’eau bouillante la chaleur leur faifoit venir cette couleur, ils les aymoient mieux de cette couleur que blanche à caufe qu’ils ont la chair grifattre, & la iaulneur de ces Perles leur faifoient paroiftre la chair plus blanche, & les Perles qui fe pefchoient anciennement dans cette riuiere eftoient plus belles que les autres ; c’eft pourquoy quant quelqu’un auoit de belle Perles à vendre il difoit elle font de la Marguerite, mais à prefent il n’y en a plus, car depuis les Efpagnols y font elle a tellement efté pefchée que l’on en a ofté la fource, & l’on à beau y traifner les grilles & des rateaux dans cette riuiere il ne s’y en trouue plus, car l’on n’oferoit ny beigner ny plonger dans icllee riuiere à caufe de la quantité de Cocodriles qui font dedans. » Belle édition dédicacée à la grande mademoiselle, duchesse de Montpensier, « seule fille de Gaston d’Orléans et de Marie de Bourbon », née en 1627. Elle est ornée de son portrait dessiné par Larmessin en 1664 rehaussé de son collier de perles. La présence peu banale sur cet ouvrage d’une reliure en maroquin, celle plus rare encore des fleurs de lys ornant le dos du volume, le cœur percé d’une flèche au centre des plats répondant à la dédicace où l’auteur supplie Mademoiselle de considérer la rareté des choses contenues dans ce livre et « le cœur de celuy qui la luy présente »…, la signature autographe du lieutenant de Police de Louis XIV, Nicolas Gabriel de La Reynie, nous permettent de considérer cet exemplaire comme un Présent de l’auteur à la Grande Mademoiselle. Provenances : La Grande Mademoiselle, Duchesse de Montpensier, née en 1627 ; Gabriel de La Reynie, premier lieutenant général de police de Paris (1625-1709) et Madame la Duchesse de Vendôme.
DE BOREE 2019 16x23 8x2 2cm. 2019. Broché.
Très bon état
1975 1975. Georges Etienne: Le silence des pierres/ La solidarité par le livre 1975 . Georges Etienne: Le silence des pierres/ La solidarité par le livre 1975
Bon état