St-Florent, [27.3.1995]. Carte 11 x 15, recto-verso, sous enveloppe timbrée adressée main.
Reference : YG06782
Bonne carte autographe signée d'une vingtaine de lignes de l'écrivain, le premier tiers évoquant le peintre Félix Labisse qui aurait fait un portrait, de lui-même inconnu.La suite aborde la question de ses livres illustrés parmi lesquels les très helvètes "... eaux étroites" de Palézieux – J'aimerais bien mater celles de Matta ! > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
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1 page in-4, Paris, s.d. [26 février 1897] avec invitation imprimée (1 page in-4) et enveloppe ; 1 page in-12 sur papier bleu, Paris "24 rue Alphonse de Neuville", s.l. [5 décembre]. Courrier adressé au chef de la publicité de la librairie Didot dans lequel il propose de laisser en libre accès aux visiteurs un exemplaire relié "d'ouvrages relatifs à l'histoire de l'art". Peladan joint une lettre imprimée d'invitation au sixième salon de la Rose-Croix se tenant quelques semaines plus tard à la galerie Georges Petit. La carte-lettre est adressée à Firmin Didot. Consacrant tous les ans un article aux Étrennes d'art dans la Revue Hebdomadaire, "c'est-à-dire aux ouvrages d'archéologie", il se propose de parler des titres dont l'éditeur lui adressera un exemplaire.
Valvins 23 juin 1898, 8,9x11,5cm, une carte recto verso - enveloppe jointe.
Carte-lettre autographe signée de Stéphane Mallarmé adressée à Alidor Delzant rédigée à l'encre noire des deux côtés. Enveloppe jointe. On joint à cette lettre un quatrain de la main de Stéphane Mallarmé : "Tout en les éternisant / Bracquemond ici fait vivre / Les traits d'Alidor Delzant / A nous ouvert comme un livre." ?Alidor Delzant fut avocat, collectionneur et bibliophile. Ami des Goncourt, il leur consacra un ouvrage et fut le secrétaire et légataire testamentaire d'Edmond. Charmante carte dans laquelle le "poëte ordinaire" évoque la réalisation de son portrait par son ami le peintre Whistler :"j'ai honte d'avoir fui dans ma verdure au moment même où Whistler parlait de mon portrait à faire". "Le 1erjuin, comme il l'avait promis à Whistler qui, dans sa dernière lettre d'une affection allant jusqu'à la tendresse, l'appelait "mon Mallarmé", il se rend à l'atelier du peintre, rue Notre-Dame-des-Champs. "Vous verrez quelqu'un des forêts, entre le sanglier et le rossignol", avait-il prévenu plaisamment pour annoncer sa visite. Peintre et poète finissent cette journée en dînant rue du Bacoù manque désormais la trop éphémère Trixie. Dans la pénombre de l'après-dîner, Whistler, près d'une lampe, semble ressusciter par son aspect Poe l'extraordinaire. Sans doute redit-il alors à Mallarmé le projet qu'il a de le peindre. Le lendemain, sans attendre l'exposition Monet qui doit avoir lieu chez Georges Petit, les Mallarmé rejoignent Valvins." (Jean-Luc Steinmetz,Stéphane Mallarmé) Il s'agit probablement là de la réalisation d'un autre portrait de Mallarmé, dont nous n'avons trouvé aucune trace, Whistler en ayant déjà réalisé un premier qui servit de frontispice àVers et Proseen 1893. Il évoque également la réalisation du portrait à l'eau-forte de Delzant par Bracquemond : "Je comprends, du reste, l'eau-forte valant cet exil de Paraÿs [...]Redites mon affectueuse admiration toujours à Monsieur Bracquemond." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris juillet 1887, 11,2x14,2cm, une carte-lettre.
Carte-lettre autographe signée de Pierre Louÿs adresséeà son frère Georges Louis avec qui Pierre Louÿs entretint une très intime relation et qu'il considéra comme son propre père. La question de la réelle identité du père de Pierre Louÿs fascine aujourd'hui encore les biographes:«Son père, Pierre Philippe Louis, [...] avait épousé en 1842 Jeanne Constance Blanchin, qui mourut dix ans plus tard après lui avoir donné deux enfants, Lucie et Georges. En 1855, il se remaria avec Claire Céline Maldan, et de cette union naquit, en 1857, un fils, Paul; puis, en 1870, notre écrivain, qui reçut les prénoms de Pierre Félix. Cette naissance tardive, les différences de caractère entre le père et le fils, la désaffection du premier à l'égard du second, la profonde intimité qui régna toujours entre Louÿs et son frère Georges, tout cela a fait soupçonner à certains biographes et critiques que ce dernier était en réalité le père de l'écrivain. La relation exceptionnellement intime et constante que Pierre et Georges maintinrent entre eux toute leur vie, pourrait être un argument en ce sens. Bien entendu, on n'a point découvert de preuve irréfutable, et on n'en découvrira sans doute jamais. Il n'empêche que certaines lettres [...] sont assez troublantes. En 1895, par exemple, Louÿs écrit gravement à son frère qu'il connaît la réponse à «la question la plus poignante» qu'il puisse lui poser, question qu'il a «depuis dix ans sur les lèvres». L'année suivante, en plein triomphe d'Aphrodite, il remercie Georges avec effusion et termine sa lettre par cette phrase: «Pas un de mes amis n'a un PERE qui soit pour lui comme tu es pour moi.» Arguant de l'étroite intimité de Georges et de Claire Céline durant l'année 1870, et de la jalousie que le père ne cessa de montrer vis-à-vis de son fils cadet, Claude Farrère n'a pas hésité à conclure en faveur de Georges Louis. Et que penser de cette dédicace de Louÿs à son frère sur un japon de l'originale dePausole: Pour Georges, son fils aîné / Pierre.» (Jean-Paul Goujon,Pierre Louÿs) Petit mot à son frère à l'arrivée à Epernay : "Rien de nouveau. Personne à la gare. J'ai fait très bon voyage. Mon bouquin était mourant d'ennui, et mes trois voisins aussi. Je t'embrasse. Pierre" - Photos sur www.Edition-originale.com -
Wissant s.d., 11,6x9cm, une feuille.
Carte-lettre autographe signée du peintre Jules Breton au peintre William Bouguereau à propos de la disparition de son fils et de sa visite au Salon des artistes indépendants : "[...] Quoique vieux jeunes tous les deux, j'ai remarqué samedi matin lors d'une première visite au Salon que nousne faisions pas mauvaise figure dans notre salle. Et il ya 50 ans que nous y luttons. Ceux qui vivront dans 50 ans verront beaucoup de nos triomphateurs à bon marché. [...]". Une carte-lettre. De formationacadémique, peintreréalistepuisnaturaliste, Jules Breton fut l'un des premiers artistes du monde paysan et un poète membre du Parnasse, admiré de Van Gogh notamment. - Photos sur www.Edition-originale.com -
s.l. [Paris] s.d. [circa juillet 1884-décembre 1889], 11, 7x 9,1cm, 2 pages sur une carte-lettre.
Carte-lettre autographe signée de Guy de Maupassant à la comtesse Potocka, 13 lignes à l'encre noire, à en-tête « GM 10, rue Montchanin ». Publiée dans Marlo Johnston, «Lettres inédites de Maupassant à la comtesse Potocka»,Histoires littéraires, n°40, octobre-novembre-décembre2009. Dès 1877, la santé de Maupassant subit une détérioration continue. Cela commence cette année-là par la contraction de la syphilis. En outre, il doit faire face à la démence qui court dans la famille. En proie à de violentes migraines, sa sociabilité en a parfois souffert : « Je dois vous prévenir que je suis plus muet et plus ennuyeux que jamais, je le sais, vous pouvez donc ne pas me le dire. » Il prend tout de même le soin de rassurer sa correspondante : « Moi je serai ravi de vous voir. Je vais rester fort peu de temps à Paris, je ne vous fatiguerai donc pas trop. » Provenance : collection Jean Bonna. - Photos sur www.Edition-originale.com -