Syrinx, La Chaux-de-Fonds 1926-1934. 9 livraisons en feuilles 26 x 20, couvertures imprimées bi voire tricolores, l'une à découpes circulaires, dès le 5e numéro avec rabat final. Il semble y avoir eu des variantes de teintes de fond sur certains numéros. Éditions originales. Exemplaires numérotés du tirage courant ou hors commerce, présumés sur le même papier. Bois, lino et lithographies originales.
Reference : YG04760
Belle revue annuelle art déco des hauteurs, la plus aboutie sans doute au niveau de l'inventivité [typo]graphique, entre art, littérature et musique. Chaque numéro comprend en fin de volume un choix d'estampes originales, parfois signées, la livraison inaugurale s'intitulant "Feuillets de chez nous". Les tirages avoisinent les 200 exemplaires, un certain nombre étant mis hors commerce. Des pages publicitaires volantes (comme tout es les autres dans cet ouvrage afin de leur permettre une vie hors couverture, les partitions pour les interprétations musicales, les estampes en vue d'affichage, etc) imprimées sur voluptueux papiers fantaisies en prolongent le plaisir des yeux.S'il n'y figurent peu de noms connus, au delà des gloires locales (on regrette le grand absent que fût le Corbu !), soulignons la remarquable qualité d'impression, l'audace de la mise en pages et le renouvellement des essais de typographie.Il semble que le chef d'orchestre de cette précieuse petite en voie de disparition soit l'artiste et graveur A.F. Duplain, ymagier de la revue en compagnie de A. Holy, Aldo Patocchi,..., ; parmi les signataires des textes , relevons Léon Bopp, W. Renfer, Jean-Bard, Pierre Girard, Henri Mugnier, Carl Spitteler,... et Jean Binet (sur un texte de Ramuz: Petite fille),... côté musique.Rarissime ensemble intégraal de cette revue, que l'incomplétude de certains numéros (vu les feuillets... libres) rend difficile à réunir. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
M. Yves Gindrat
Rue de l'Académie 4
1005 Lausanne
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10 cahiers d'écoliers dont 1 cartonné et 9 brochés, 1904-1940 : I : Cahier de 70 feuillets contenant : Fragments de Journal (1905). Evocation des cousins Hons-Ollivier, de la Tante Zoé, la danseuse Zambelli. Notes de Voyages Biarritz et pays basque (1906). Lou Revenir. Moeurs et Coutumes du Périgord. Nombreux récit, contes et poèmes dont "A Madame Sarah Bernhardt, pour lui demander un autographe sur une de ses photographies". Bagnères de Luchon. Deux excursions. Au gouffre d'enfer. Au port de Venasque et au pic de Sauvegarde. Portraits : Maurice Donnay. Edmond Rostand. Flers et Caillavet. Octave Mirbeau. Jules Bois. André Rivoire. Jean Richepin. Abel Hermant. Paul Hervieu. Eugène Brieux. Henry Bernstein. Alfred Capus. 1909. L'aéroplanomanie - II : Cahier de 50 feuillets : Notes et arguments de romans (1909-1933) ; III : Cahiers de 50 feuillets dont la moitié manuscrits. Recueil de poésies dont un "A Jean Balde", ou "L'Agenais" (1922-1931) ; IV : Cahiers de 50 feuillets dont une trentaine manuscrits. Recueil de poésies intitulé "Chansons pour ses yeux" (1910-1912) ; V : Cahiers d'environ 60 feuillets "Prose et poésies mêlées". Sur la mariage de ma cousine Andrée. Tsoushima. etc... (1905-1906) ; VI : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Premiers Rêves. Poèmes (1904-1906) ; VII : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes (1904-1909) ; VIII : Cahier dont 12 ff. sont manuscrits : Voyage aux Pyrénnés (sic) ; IX : Cahiers de 50 feuillets manuscrits. Poèmes 1912-1919 ; X : Cahiers de 50 feuillets manuscrits ayant pour Titre "Jean Dentu" [pseudonyme de Pierre de La Batut ] Carnet de notes de romans.
Important lot de 10 cahiers (plus de 850 pages) de notes autographes ( dont nous n'avons donné qu'un aperçu très succinct) rédigées par l'écrivain d'origine périgourdine Pierre de La Batut. Prix dut lot, non séparable.
FEUILLETS INUTILES. N° 1. (1er trimestre 1929). Poèmes inédits d'André Salmon, Georges Pillement, Henri Hertz, Henry Charpentier, Jacques Maret, Jean Joucan, Max Jacob, Paul Fierens. Présentation, eau-forte (signée et numérotée) et dessins de Jacques Maret. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XX hors commerce. Le nôtre est I/XX hors commerce réservés aux auteurs. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)
FEUILLETS INUTILES. N° 5. (Novembre 1930). Pages inédites de J.-M. Aimot, Paul Fierens, Fernand Marc, Jean Follain, Louis de Gonzague Frick, Pierre Guéguen, Jacques Maret, Mélot du Dy, André Salmon, Pierre Mac Orlan. Texte et dessin de Jean Joucan. Dessins de Jean Marembert et René Guiette. Présentation de Jacques Maret. Est joint un bulletin de souscription, feuillet plié formant quatre pages, reproduisant la couverture du n° 5, donnant les sommaires des cinq premiers numéros - l'adresse de Jacques Maret est écrite de sa main. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XXX hors commerce. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)
FEUILLETS INUTILES. N° 6. (Novembre [en réalité, décembre] 1930). Ce numéro a pour titre " Une Pensée de Paris " ; tous les textes et dessins ont pour sujet Paris et ses quartiers. Textes et dessins de Pierre Agonnay, Jean Follain, Jean Cassou, Jacques Maret, Jean Joucan, Max Jacob, Marius Boisson, Serge, Noël Bureau, J.-M. Aimot, Fernand Marc, Georges Pillement, Henri Hertz, Jacques Maret, Louis de Gonzague Frick, Fernand Divoire. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XXX hors commerce. Le nôtre est I/XXX hors commerce réservés aux auteurs et comporte, sur la page de titre, un ex-dono écrit par Jacques Maret. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)
FEUILLETS INUTILES. N° 7. (Octobre 1931). Textes et dessins de Jean Follain, André Salmon, Jacques Maret, Pierre Minet, Max Jacob, Paul Fierens, Pierre Flouquet, Adrien Copperie, Jean Joucan, Fernand Marc, Pierre Agonnay, J.-E. Laboureur, Jean Teugels, Georges Pillement. Le poème d'André Salmon est en fac-simile du manuscrit, reproduit sur un tirage photographique original. /// Tirage à 100 exemplaires numérotés + XX hors commerce. /// Très bon état.
FEUILLETS INUTILES. Paris (9, Galerie de la Madeleine, puis (à partir du n° 5) 10, rue de Tourlaque, puis (à partir du n° 9) 8, rue Léon-Dierx). Editions de La Connaissance (du n° 1 au n° 4), puis éditions Marcel Seheur (du n° 5 au n° 8), puis chez l'auteur (du n° 9 jusqu'à la fin). Dépositaires : Librairie José Corti (du n° 18 au n° 22), puis Le Pont Traversé (n° 25), puis Jean Petithory du n° 26 au n° 28). Directeur : Jacques Maret. 32 numéros ont paru en 32 livraisons, de 1929 à 1980. La revue paraît à un rythme très irrégulier. Une longue pause intervient de 1938 (n° 22) à 1960 (n° 23). Un dernier numéro (le n° 32), posthume, paraît en 1980, recueillant des écrits, dessins, collages, laissés par Jacques Maret. (Destribats, 290) /// La revue se présente sous la forme de cahiers en feuilles contenus dans une chemise cartonnée, à dos toilé, fermée par un ruban (ces chemises sont de classiques cartons à dessins, portant collée sur leur premier plat une grande étiquette de titre, illustrée chaque fois de façon différente, donnant parfois la liste des contributeurs). " Les Feuillets Inutiles " sont conçus et mis en pages par Jacques Maret, et (à partir du n° 9) imprimés par lui-même sur sa presse à bras (avec l'aide de son épouse Marguerite). Plusieurs numéros comprennent des interventions manuelles (coloriages, dessins originaux, papiers collés, uvres textiles, coupures de journaux, décalcomanies, tirages photographiques) qui font de chaque exemplaire un exemplaire unique. Les tirages sont réalisés sur beau papier (vélin de Rives, vélin d'Arches, pur fil Lafuma-Navarre) et sont très restreints. /// Jacques Maret (1900-1980) est un personnage discret, aux marges du mouvement surréaliste, auquel son indépendance et sa fantaisie empêchent de le rattacher pleinement. André Salmon, Max Jacob, Georges Schéhadé, Michel Seuphor, Pierre Albert-Birot, Pierre Andreu ont salué l'homme et son uvre. En 1985, le Musée Leblanc-Duvernoy, à Auxerre (où sont conservées les archives de Jacques Maret), a organisé une exposition d'" Hommage à Jacques Maret ". /// En ouverture du dernier numéro des " Feuillets Inutiles " (le n° 32, posthume), voici ce qu'écrivait Michel Seuphor : " Je n'ai que quatre numéros des " Feuillets Inutiles " - entre 1934 et 1977 - quatre petites merveilles que je ne donnerais pas pour un empire, mais je les donnerais volontiers si je rencontrais quelqu'un qui ressemble à Jacques Maret, car Maret n'avait rien, il était gratuité pure, innocence véritable. Quand toute ambition est absente, c'est alors seulement que la poésie peut naître. Et Jacques Maret entrait dans ce conciliabule très délié des enfants sages mais foncièrement désobéissants. Je ne l'ai rencontré que deux fois et ne peux guère parler de l'homme. Mais j'ai ces quatre petits cahiers, là, devant moi, bienfaits dont rien ne peut peser le poids, duvets de quel oiseau ? dans ce siècle de fer et de plomb, à jamais insolites. " /// " C'est moins une affaire de parti pris qu'un besoin de nature qui poussa Jacques Maret à ce vagabondage très spécial, unique dans le domaine graphique, et qui nous vaut du poète, peintre, graveur et éditeur des " Feuillets inutiles ", l'incomparable floraison de ses papiers collés. Derrière ces images de rêve qui ouvrent pour le subconscient la première rubrique " Faits divers ", Jacques Maret se révèle un fervent ouvrier de la chose graphique, curieux de toutes les ressources qu'offrent les matières décriées, lesquelles retrouvent harmonieusement, grâce à lui, leurs lettres de noblesse. " (" Papiers collés de Jacques Maret ", dans " Arts & Métiers Graphiques ", 1935, n° 45, p. 61)