Mercure de France, Paris (1912). Broché, couverture imprimée. Infimes défauts à cet ouvrage fragile, avec le monogramme de l'éditeur poinçonné au premier plat. Édition originale justifié à l'oeil pharaonique (soyons précis) après 7 exemplaires numérotés sur Hollande.
Reference : YG04145
Rare et bel exemplaire de ce troisième recueil de poèmes qui fut, comme les précédents (La Lampe d'Aladin et Le Prince frivole), renié par Cocteau - Mais à l'époque il lui glissa une aimable dédicace autographe signée à l'intention de Jules Claretie.Les temps changent. On y joint un encart publicitaire de quatre pages d'époque sur le chemin de fer du Nord jusqu'au Londres des jeunes filles en fleur… Exemplaire sans envoi sur demande. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
M. Yves Gindrat
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Mercure de France, Paris 1912, 15x19cm, relié.
Édition originale, un des 7 exemplaires numérotés sur Hollande, seuls grands papiers, le nôtre portant le n°1 et spécialement imprimé pour la mère de Jean Cocteau. Reliure à la bradel en plein vélin, dos lisse, date dorée en queue, pièce de titre de chagrin brun, gardes et contreplats de papier à la cuve, couvertures et dos conservés, tête rouge, reliure de l'époque signée de Dupré. Légères piqûres affectant principalement les marges de certains feuillets. Émouvant et exceptionnel envoi autographe daté et signé de Jean Cocteau à sa mère, en latin, qui reprend l'un des vers des Bucoliques de Virgile?: «?Incipe, parve puer?: cui non risere parentes, nec deus hunc mensa, dea nec dignita cubili est. / Virgile. / Jean?» dont voici la traduction française?: «?Enfant, reconnais-la?: le fils à qui ses parents n'ont point souri n'est digne ni d'approcher de la table d'un dieu, ni d'être admis au lit d'une déesse.?» Exemplaire unique. Lorsqu'il publie ce troisième recueil de poésie, Cocteau, jeune prodige de vingt-trois ans, est adulé par les cercles artistiques et littéraires. Intime de Proust, ami de Jacques-émile Blanche, fidèle de Nijinski et Diaghilev et disciple d'Anna de Noailles, son ambition est de réunir dans sa personne tous les talents qui l'entourent. La Danse de Sophocle, référence à la danse que «?le jeune et divin Sophocle?» exécuta nu dans Athènes, après la victoire navale de Salamine, reflète l'ambition et l'exaltation du jeune Cocteau?: romancier, peintre, danseur, poète, il se sent véritablement «?digne d'approcher la table [des] dieu[x]?». «?à égalité avec les meilleurs artistes, il était un truchement entre Dieu et la Terre.?» Dans sa biographie, Claude Arnaud consacre un chapitre («?Le dieu vivant?») à la psychologie du poète à cette époque?: «?Il était un fragment détaché du créateur. L'un des organes terrestres par lesquels cet Être en évolution délibérait, et finalement tranchait, afin d'améliorer sa création.?» Ainsi, c'est un Cocteau affranchi de ses illustres modèles et assumant pleinement sa divinité artistique qui se dévoile dans ce recueil extatique à l'instar du poème éponyme?: Grâce à vous, cher orgueil, je portais [l'auréole Offerte par le Dieu charmant de la [parole, [...] Grâce à vous, j'ai connu les [frénétiques luttes Où la plume et la feuille et le morne [encrier Sont les liens des vers que l'on [voudrait crier, Que l'on voudrait hurler, chanter, [soupirer, rire, [...] Et qu'il faut, lorsqu'ils sont en nous et [qu'on le sent, Les laisser ruisseler comme un [superbe sang. La dédicace à sa mère, sur le premier exemplaire des sept rares grands papiers, témoigne du seul véritable ascendant de Cocteau?: Eugénie Cocteau. Mère sacralisée par son fils, elle influa profondément sur la vie du poète comme sur son uvre, marquée par l'omniprésence de la figure oedipienne. Claude Arnaud décrit longuement cet «?élan filial doublé d'une attention quasi amoureuse [...]?: il n'y a que mon amour pour toi qui m'accroche à quelque chose de vrai, le reste me semble un mauvais rêve.?» On ne peut d'ailleurs manquer de voir dans le choix de la citation de Virgile cette ambiguïté incestueuse qui lie Cocteau à sa mère. Une des provenances les plus désirables pour cet exemplaire de toute rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Mercure de France 1912. 8°. 216 p., Reliure demi cuir brun, titre doré, décore en fer, couverture conservée.
Edition originale, le troisième livre de Cocteau. Exemplaire d'auteur estampé M.F. avec le tampon de la justification du tirage (il n'a été tiré que 7 ex.sur Hollande). Avec un envoi à Madame Marcel Ballot "qui m'aide a prendre Paris pour Athènes". - Reliure légèrement frottée.
Mercure de France, Paris (1912). Broché, couverture imprimée. Très frais, en partie non coupé. Édition originale après 7 exemplaires numérotés sur Hollande.
Rare et bel exemplaire de ce troisième recueil de poèmes qui fut, comme les précédents (La lampe d'Aladin et Le prince frivole), renié par Cocteau. On y joint un encart publicitaire de quatre pages d'époque sur le chemin de fer du Nord jusqu'au Londres des jeunes filles en fleur… Exemplaire avec envoi sur demande. :-) > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Paris, Mercure de France, 1912. In-12 de 216 pages, cartonnage de papier marbré, dos lisse, couvertures conservées, tête dorée.
Édition originale sur papier d'édition justifié à l'oeil pharaonique (il n'y a eu que 7 exemplaire sur grand papier).
P. Mercure 1912. In-12° broché.
Edition originale justifiée à l'oeil pharaonique après seulement 7 exemplaires numérotés sur Hollande. Monogramme de l'Editeur poinçonné sur le premier plat.