‎TERRASSE Charles :‎
‎ Bonnard *‎

‎H. Floury, Paris 1.8.1927. Broché 27 x 21, couverture tricolore illustrée rempliée. Ex-libris, légères décharges de papier collant sur garde. Édition originale. L'un des 200 exemplaires de tête numérotés sur Japon impérial, avec une gravure supplémentaire. Nombreuses reproductions en noir et en couleur.‎

Reference : YG01699


‎Bonne monographie, copieusement et soigneusement illustrée, sur ce peintre qui nous a tant touchés, par le foisonnement de vie qui traverse ses compositions. L'iconographie, riche et diversifiée, bénéficie de reproductions soignées, phototypie et procédés Jacomet. Notre exemplaire, provenant de la bibliothèque de Pierre Cailler, comporte son ex-libris et, en sus des deux pointes sèches annoncées et de l'état avant avant la lettre du dessin de couverture réservé au tirage de luxe, un portrait anonyme de l'artiste à l'eau-forte, sur un autre papier que les estampes pré citées, monté en début.Bel ouvrage ainsi personnalisé & exceptionnellement truffé. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage < ‎

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5 book(s) with the same title

‎BOUVET (Francis), BONNARD‎

Reference : 827

(1981)

‎Bonnard, l'oeuvre gravé.‎

‎ Paris, Flammarion, 1981. In-4, 351 p., cartonnage éditeur, jaquette illustrée.‎


‎Catalogue complet, 525 estampes reproduites et commentées. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte sur rendez-vous. ‎

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Phone number : 01 42 57 20 24

EUR90.00 (€90.00 )

‎BONNARD (Abel) : L’Enfance. Paris, Le Divan, 1927. Plaquette petit in-8 sensu stricto, 72pp. [dont faux-titre et titre]-(1) f. [blanc / achevé d’imprimer], brochée, couverture imprimée ocre (de très bonne apparence, malgré une petite trace d’enfoncement en bas du dos, par contre, à l’intérieur, invasion de taches brunes – déjà - : papier de très mauvaise qualité). ÉDITION ORIGINALE, dans la collection « Les Soirées du Divan », n° 25, tirée à 925 exemplaires numérotés (celui-ci un des huit cents sur « bel alfa bouffant » (sic). D’entrée, le propos se veut rassurant : « J’aime plus l’enfance que les enfants » (p.7), mais, l’éducation doit être sévère : « (elle) n’est que le dernier cas du dressage » (p.59). Par ailleurs, quelle condescendance, quelle suffisance envers les plus démunis : « Un petit pauvre regarde avec une sorte d’étonnement et d’indépendance la misère de ses parents, qui n’est pas encore la sienne [sic !]» (p.44). Quel détachement du petit malheureux sur son sort : il est vrai que la religion est là, qui lui promet un bel avenir post-mortem. Surtout, pas de révolte, car, « rien de plus sinistre qu’un polisson gouailleur (…), c’est pourquoi le type de Gavroche est si repoussant » (p.41). Rien que çà. Autobiographie ? : « Un petit garçon de quatre ans jouait souvent avec une jeune fille, qui le maniait comme une poupée (…). Moi aussi, dit-il, quand je serai une jeune fille comme toi. – Mais, mon chéri, répondit-elle, tu ne seras jamais une jeune fille. Il faillit pleurer » (p.45). Dépit. Il faudra choisir, drame freudien / cornélien, attirance/répulsion : « Les enfants excellent à manier les grandes personnes (…) Dans ces manèges, l’adresse des deux sexes n’est pas égale (…) [Les garçons] sont plus simples, plus rudes (…) Les petites filles sont des femmes dès leur naissance, et les premières armes de ces innocentes sont celles des courtisanes » (p.63). Malgré tout, le Bonnard poète jaillit in fine : « Les enfants sont l’illusion de l’espèce, comme le printemps est l’illusion de l’année » (p.70)‎

Reference : G425

‎ Abel BONNARD (Poitiers, 1883-Madrid, 1968) était plus italien que corse, dit-on, par son père biologique, le comte Joseph, Napoléon, dit « Gégé », PRIMOLI, « homme du monde », descendant de Joseph et Lucien BONAPARTE, rien que ça. Le poète sera promu Ministre de l’Education Nationale, en avril 42. Il avait toutes les qualités requises pour exercer cette haute fonction, comme en témoigne sa profession de foi sur l’Education : « Il n’est pas bon de répandre aveuglément l’instruction » ; elle doit être réservée à une élite (note 3). Et, pour enfoncer le clou, « L’instruction n’est bonne, ni pour les femmes, ni pour le peuple » ; surtout pour les femmes du peuple…. Pour lui, la diffusion de l’instruction [est] responsable de « l’abject érotisme répandu (…) dans ces derniers temps », mélange de polissonnerie du XVIII° siècle et de « lourde sensualité juive » (note 4). Il restera ministre jusque dans le dernier carré, à Sigmaringen, avant de passer en Espagne; condamné à mort par contumace, il sera quasiment blanchi en 1960, sa peine étant commuée en dix ans de bannissement (date d’effet : 1945) : en conséquence, il était en droit de demander réparation à la République ; mais n’acceptant pas cette flétrissure morale, il retourne chez Franco ; il trépassera à Madrid, parfaitement oublié. Pas tout à fait : ses nombreux surnoms ont surnagé au désastre : « Abetz Bonnard », « La belle Bonnard », l’élégant « Abel Connard » et surtout « Gestapette » (note 5), en raison de ses affinités électives et sexuelles. Sur le Web, comme d’habitude, on trouvera tout et son contraire, pile ou face, endroit et envers (note 6) : aujourd’hui, les gays revendiquent ses mœurs (note 7), les moralisateurs nostalgiques de la Révolution Nationale insistent lourdement sur ses fréquentations… exclusivement féminines (note 8). En ce qui concerne l’inventeur du terme « Gestapette », c’est la foire d’empoigne : ne prêtant qu’aux riches, c’est tout d’abord attribué au Maréchal en personne, le quel n’aimait pas les « tapettes » ; à Londres, ce serait Pierre Dac : improbables tous les deux. On ne trouve trace de ce « mot » chez les praticiens de l’humour vache, Henri Jeanson et Galtier-Boissière, les références données à leurs écrits étant fausses, « Le Canard enchaîné » et « Le Crapouillot » ayant cessé de paraître dès 1939. Peut-être s’agit-il d’une boutade lancée, microphone fermé, par un quelconque cacique dans une école de la Collaboration, devant un béat parterre de veaux quiets, diffusée de façon illégale dans les réseaux « amis », avant de passer dans ceux de la Résistance ; procédé malhonnête et très contestable, qui, bien sûr, ne pourrait pas se reproduire aujourd’hui. ADDENDUM LES « SECRETS » DE LA NAISSANCE D’ABEL BONNARD Presque toutes les plumes de la littérature historique s’accordent pour affirmer qu’Abel, par l’intermédiaire de son père biologique, descendait de la famille Bonaparte ; avec des variantes : fils naturel « d’un Bonaparte » (chire.com), d’un des frères de Napoléon « Joseph » (medias.presse.info, Rey Cabietes, Yves Morel) ; Lucien est rarement cité (note 9). Quelques rares fausses notes dans cette quasi unanimité : la « paternité » du bonhomme, lointain bâtard de l’Empire et de la Papauté, est aujourd’hui remise en cause par Amado M. Rey Cabieses (note 10) : « Giuseppe Primoli falleciό solterio (…) Existe una idea segùn laqual G.P., de sus amores con Marie-Pauline Benielli, casada con E.A.E. Bonnard (…) habria tenido un hijo, Abel Bonnard (…) Usό [SIC!] el pseudόnimo de Gestapette. Sin embargo, otras fuentes aseguran que Bonnard era simplemente amigo de Premoli ». [ souligné par nous] (note 11) Qu’en est-il réellement ? La fille de Joseph, Zénaïde Bonaparte (1801-1854) avait épousé son cousin germain, Charles Lucien Bonaparte (1803-1857), fils de Lucien. Parmi leurs rejetons viables, la Princesse Charlotte (1832- 1901) épousa le Comte Pietro PRIMOLI di FOGLIA (1821-1883), Officier de la Maison Pontificale. Après le décès d’un de leurs fils, en 1882, suivi de près par la perte de son mari (1883), Carlita dut être internée à Paris, dans le service du Docteur Blanche, psychiatre renommé, qui ne put la guérir : consanguinité quand tu nous tiens… La suite : Joseph, Napoléon Primoli, l’autre fils engendra Abel, de sa liaison avec Pauline Benielli « qui ne pouvant l’épouser, se résolut à un mariage de raison » (Yves Morel) (note 12) ; le Prince n’épousa pas la bergère. Personnellement, j’ai un penchant, une inclination pour la prime au lit conjugal…‎

‎ FAKE HISTORY Cette histoire n’est qu’un conte, une histoire à dormir debout. Les historiens se sont fourvoyés, volontairement ou non : une ascendance noble, fut-elle impériale et illégitime, flatte l’orgueil du bourgeois. Seulement voilà : comme la terre, l’État Civil ne ment pas, …au moins sur les dates. On trouvera dans les Archives de la Corse du Sud, l’acte de mariage de Pauline Benielli et Ernest Bonnard, dans celles de la Vienne, l’acte de naissance d’Abel : le premier en date du 10/02/1880 (note 13), le second, en date du 19/12//1883 (note 14). Que la gestation fut longue ! Et on comprend mieux l’attachement d’Abel à sa maman ! Elle mourra dans la villégiature pétainiste de Sigmaringen en 1945. Mais il a encore mieux : Abel n’était pas fils unique, avant lui étaient nés un frère et une sœur, décédés tous deux en bas âge (note 15). ================= ‎


‎Note 3- Abel Bonnard : Pour l’élite intellectuelle, dans la Revue hebdomadaire, t.7, 07/07/1936, p.248). Note 4- cité d’après B. Pénicaud et Vincent Vidal-Naquet : Les révolutions de l’Amour (etc.). Note 5- aujourd’hui remis à la mode par nos chères politiques, NKM à propos de Patrick Buisson, la Marine au sujet du beau Florian… [en 2017…] Note 6- cf. Pierre Dac, qui à Radio Londres, fustigeait le ministre : dans son parti, « l’envers vaut l’endroit ») Note 7- hexagonegay.com précise qu’à l’époque, « les lieux de rencontre homos parisiens (cinémas et vespasiennes) connaiss[ai]ent bien sa silhouette » ; en revanche, il déplore que « Je Suis Partout » ni la presse d’extrême- droite, si prompts à dénoncer l’homosexualité (…) n’ont fait état de l’homosexualité de Bonnard ». Note 8- pour present.fr/tag/abel-bonnard/ : « La belle Bonnard… Gestapette… Yves Morel le sait : immanquablement, ce sont les plaisanteries qui fuseront de la bouche des sots si vous jetez le nom d’A.B. dans une conversation (même universitaire). Et pourtant, voilà une personnalité plus complexe que sa mauvaise renommée : on ne lui connaît que des liaisons féminines ». Sans rire ! Note 9- Buisson (Patrick) : 1940-1945. Années érotiques (Paris, Albin Michel, 2009.2 volumes. « Abel Bonnard, le scandaleux » (t. I, p.263 et suiv.) nous apprend que « son vrai père est un aristocrate italien, J.N. Primoli, descendant de Lucien Bonaparte, qui séduisit sa mère, Marie-Paule [sic !] Benielli, peu de temps avant son mariage [re-sic !!]». Note 10- Descendia de José Bonaparte, Rey de Espana y de las Indias, y sus entronques i talianos y franceses (Anales de la Real Academia Matritense de Heràldica y Genealogia, vol.XII, 2009, pp. 143-327). Note 11- Pasquali, Costanza : Proust, Primoli. La Moda. Otto lettere inedite di Proust e tre saggi. Roma, Ed. di Storia et litteratura, 1961, p.32. Note 12- Yves Morel ( Abel Bonnard. Coll. Qui suis-je ? Editions Pardès, 2017) : « Ne pouvant épouser le père de son enfant, Pauline Benielli se résolut à un mariage de raison avec Ernest Bonnard (…) qui reconnut Abel et lui donna son nom », qui complète bien la formule de P. Buisson (note 9). Note 13- Archives Départementales de Corse du Sud Ajaccio, Mariages, 1880 (f° 55-56/159) Note 14- Archives Départementales de la Vienne, Naissances, 1883 (9 E, p. 251), avec cette note marginale manuscrite : « Décédé à Madrid (Espagne) le 31 mars 1968 ». Confirmation de sa naissance, post mortem. Note 15- Abel- Jean- Désiré (A) aux prénoms identiques et Fanny-Françoise-Justine (B) (A) Melun, avril 1881- Poitiers, 26/06/1883. A.D. de la Vienne , Décès 1883, n°490, f° 147/278 (B) AD de la Vienne, Poitiers, 08/07/1885 [Naissances 1885, n°438, f°121/250]- 12/05/1886 [Décès 1886, n°370, f° 102/259. « Nom de la mère : Pauline Bennieni »] !! Aujourd’hui, (08/2022), que l’on consulte Wikipédia, ou des sites dits sérieux ( ?) de généalogie (geneanet, geneastar), la fausse généalogie prospère. Une lueur d’espoir : la généalogie d’Ernest Bonnard, le père « nourricier »… Patatras ! Si le frère aîné Abel (1881-1883) est bien mentionné, on trouve immédiatement après un « demi-frère Abel, etc.). Errare humanus est, perseverare diabolicum. ‎

Roland Gautier - Jurançon

Phone number : 05 59 06 02 00

EUR18.00 (€18.00 )

‎Bonnard (Pierre) - Jean Bouret‎

Reference : 88426

(1967)

‎Pierre Bonnard - Séductions - Texte de Jean Bouret , dans la collection Rythmes et Couleurs‎

‎International Art Book, Lausanne (IAB, I.A.B.) - Editions Librex SA , Rythmes et Couleurs Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1967 Book condition, Etat : Bon "relié, cartonnage éditeur, sous jaquette imprimée éditeur blanche, illustrée d'un tableau de Bonnard en couleurs, ""Marguerite"", 1892" In-8 carré 1 vol. - 64 pages‎


‎28 reproductions en couleurs de tableaux de Bonnard sur vignettes contrecollées (complet) 1ere édition, 1967 Contents, Chapitres : Séductions de Bonnard - Petite chronologie de l'oeuvre et de la vie de Bonnard - Bibliographie essentielle - Pierre Bonnard, né le 3 octobre 1867 à Fontenay-aux-Roses (Seine) et mort le 23 janvier 1947 au Cannet (Alpes-Maritimes), est un peintre, décorateur, illustrateur, lithographe, graveur et sculpteur français. Issu de la petite bourgeoisie, esprit à la fois modeste et indépendant, il se met très tôt à dessiner et à peindre. Il participe à la fondation du groupe postimpressionniste des nabis, qui entendent exalter les couleurs dans des formes simplifiées. Vénérant toutefois les impressionnistes, Bonnard va tracer son chemin personnel à l'écart des avant-gardes qui suivront : fauvisme, cubisme, surréalisme. Il produit énormément et connaît le succès dès le tournant du siècle. Grand voyageur amoureux de la nature, il se retire volontiers dans sa maison de Normandie mais découvre aussi la lumière du Midi : gardant un pied à Paris, il s'installe en 1927 au Cannet, avec Marthe, sa compagne et son modèle durant près de cinquante ans. Très actif dans les arts graphiques et décoratifs, tenté un temps par la sculpture, Pierre Bonnard est avant tout peintre. Observateur doué d'une grande mémoire visuelle et sensitive, il ne travaille qu'en atelier, privilégiant les genres classiques de la peinture figurative : paysage, marine, nature morte, portrait et nu féminin, qu'il combine aussi dans ses scènes d'intérieur. Ses sujets tirés de la vie quotidienne et sa façon de les traiter lui ont valu les étiquettes de « peintre du bonheur », « intimiste bourgeois » ou « dernier des impressionnistes ». Aussi la question a-t-elle été posée à sa mort : était-il un grand artiste, ou du moins un peintre moderne ? Études et rétrospectives révèlent une uvre plus complexe et novatrice qu'il n'y paraît : prééminence de la sensation sur le modèle, affirmation de la toile comme surface à travers la composition, maîtrise incomparable de la lumière et de la couleur sa palette de plus en plus riche et éclatante fait de lui l'un des plus grands coloristes du xxe siècle. Indifférent aux critiques comme aux modes, peu porté aux spéculations sans être étranger aux débats esthétiques de son temps, Pierre Bonnard est un peintre passionné qui n'a cessé de réfléchir à sa pratique et à la façon de rendre vivante, selon ses propres termes, non la nature, mais la peinture même. - Jean Bouret est un écrivain et critique d'art et résistant français, né le 8 août 1914 à Paris, et mort dans la même ville le 3 octobre 1979. Il est surtout connu pour avoir organisé le Manifeste de l'homme témoin et défendu un retour à la figuration en peinture. - Jean Bouret a défendu les peintres de l'École de Paris. Il a écrit une vingtaine d'ouvrages sur la peinture, parmi lesquels des livres consacrés à Picasso, Toulouse-Lautrec, Degas, Bonnard ou le douanier Rousseau. Il a collaboré avec Léopold Senghor, Lars Bo et de nombreux artistes (Raymond Moisset, par exemple). En 1964, Jean Bouret a publié un nouveau manifeste, intitulé Les pieds dans le plat !, en préface à la partie du catalogue du Salon Comparaisons consacrée à Maurice Boitel et au groupe d'artistes figuratifs invités par ce peintre. (source : Wikipedia) jaquette à peine jaunie, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, bien complet des 28 vignettes contrecollées‎

Librairie Internet Philoscience - Malicorne-sur-Sarthe
EUR8.00 (€8.00 )

‎V ronique Serrano‎

Reference : 62794

‎BONNARD, ENTRE AMIS : Matisse, Monet, Vuillard... ‎

‎, Silvana Editoriale, 2012 Paperback met flappen, 180 pages, Texte en Francais / Tres belle exemplaire, 300 x 240 x 20 mm, 150 illustrations en couleur / n/b. ISBN 9788836623501.‎


‎Cette publication accompagne l'exposition de l' t du mus e Bonnard au Cannet compos e de regards crois s entre Bonnard et ses amis, Matisse, Monet, Vuillard... Pierre Bonnard a entretenu des relations troites avec les peintres de son poque. Que ce soit des relations de travail ou de simples relations amicales, Bonnard appr ciait les contacts, plus encore s'il s'agissait de sa passion, la peinture. Le volume s'articule autour de plusieurs personnalit s li es Bonnard tels que Vuillard, Monet, Matisse, Manguin... Il aborde en trois chapitres les th matiques communes chacun des artistes : les portraits crois s de Bonnard, Vuillard & les Nabis, la Normandie ch re Monet et Bonnard, les variations sur la fen tre que trait rent Matisse, Bonnard, Manguin et d'autres. L'exposition est constitu e d'une cinquantaine d'oeuvres et d'une majorit de peintures pr t es par les plus grandes institutions internationales et nationales comme le mus e Pouchkine de Moscou, le mus e d'Orsay et des collectionneurs priv s. Bonnard entre amis. Matisse, Monet, Vuillard... restaure le dialogue que Bonnard entretint avec l'ensemble de ses amis.‎

ERIK TONEN BOOKS - Antwerpen

Phone number : 0032495253566

EUR26.00 (€26.00 )

‎BONNARD (Pierre). LONGUS.‎

Reference : 2840

(1902)

‎Les Pastorales ou Daphnis et Chloé. Traduction de messire J. Amyot. Revue, corrigée, complétée de nouveau refaite en grande partie par Paul-Louis Courier. Lithographies originales de Pierre Bonnard.‎

‎Paris Ambroise Vollard 1902 In-4 (290 x 238 mm). 294 pp. 151 lithographies originales de Pierre Bonnard, couverture conservée. Pleine reliure de maroquin vert, gardes de soie verte, filets sur les coupes et les contreplats, dos à nerfs, tête dorée, étui (reliure signée David). Tirage limité à 250 exemplaires numérotés, celui-ci un des 200 sur Hollande van Gelder (numéroté 108).‎


‎Très bel exemplaire parfaitement relié (rares piqûres pp. 11, 50 et cahier 10)"J'ai commencé les lithographies de Daphnis et Chloé, d'inspiration plus classique [que Parallèlement]. Je travaillai rapidement, avec joie ; Daphnis a pu paraître en 1902. J'ai évoqué à chaque page le berger de Lesbos avec une sorte de fièvre heureuse qui m'emportait malgré moi... " (Bonnard à la journaliste Marguette Bouvier dans le Comoedia du 23 janvier 1943). "Les illustrations ont toutes le même format; mais cette disposition rigoureuse que le peintre a lui-même choisie n'engendre aucune monotonie, tant sont variés les sujets et leur interprétation. (...) Les lithographies, d'une légèreté de main inouïe, ont été tirées avec des raffinements tels que l'on croit voir le crayon lui-même, et elles ont, aussi bien que le texte, cette merveilleuse fraîcheur qui restera toujours un des dons les plus purs de Bonnard." (Jacques Guignard, Le Livre, éd. du Chêne, 1942. )"Ici, tout à la lecture du texte, le peintre s'est souvenu des paysans de l'Ile-de-France, de ceux de Marly et de Montval, où il avait loué une petite maison. Des paysans de son Dauphiné natal, aussi. Ce ne sont pas des tableaux qui lui revenaient alors à la mémoire. Au contraire, lorsque, après avoir illustré Daphnis, il reprend ses pinceaux, ce sont des personnages du livre qui le hantent parfois, nymphes, faunes ou satyres qu'il introduit alors dans ses peintures (...) C'est ce bonheur qu'on ressent en ouvrant le livre, tout rempli de la fraîcheur champêtre ; le temps semble aboli, c'est ici la naissance de l'amour. Pour illustrer cette histoire merveilleuse qui se renouvelle en tout lieu et en toute saison, belle comme tous les jours la naissance du jour, point n'est besoin pour Bonnard de préciser le décor ou le costume, il ne s'agit de montrer que l'élan, la grâce et la jeune force des jeux qui précèdent le premier désir. Son trait a la vigueur à la fois et la légèreté de l'ombre pour évoquer Daphnis le chevrier et Chloé la bergère. Tous deux mènent aux champs leurs troupeaux, Daphnis joue de la flûte cependant que chante Chloé; voici le bois consacré aux nymphes, le hallier « fort épais de ronces et d'épines », un simple logis et l'intérieur d'un palais; tous les détours jusqu'aux noces pastorales... " Antoine Terrasse, Pierre Bonnard, Gallimard 1967."In 1902, Vollard published Daphnis et Chloé by Longus; He may have chosen this Greek romance of the third century because it approached so nearly the tone of the modern novel. Illustrated with lithographs by Bonnard, it has been described as one of the most beautiful books published since the eighteenth century. Carefully following the text, conjuring up woodlands, harbors, and pastoral figures, Bonnard's genius portrays with lavishness and antique grace the tranquil atmosphere of the Golden Age. The quality of the printing process, attained with such success in Parallèlement, lingers on in Daphnis et Chloé, giving it exceptional charm and nuance. " (Un E. Johnson, Ambroise Vollard Editeur, The Museum of Modern Art, N-Y, 1977) Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.‎

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