Librairie Kündig, Genève 28.12.1916. En feuilles 42 x 33, sous cartable illustré au premier et quatrième plat, triple rabat en fin, intérieur doublé. Quelques accrocs et petits manques en bord de portefeuille, soigneusement restaurés; les fragiles planches sont d'une remarquable fraîcheur. Édition originale. L'un des 500 exemplaires numérotés sur papier anglais, après 5 Japon et 50 Fabriano, tous deux signés par l'auteur. 12 lithographies originales, dont 11 en noir et 1 en sanguine, de Maurice Barraud, tirées par Sonor à Genève.
Reference : YG00960
Première suite de l'artiste, sorte de danse morbide voire macabre puisque le thème en est la guerre, et début des relations avec l'imprimeur-éditeur-libraire Kündig qui deviendra le plus fidèle défenseur et propagateur de l'oeuvre illustrée de Barraud.Exemplaire fabrianesque sur demande. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
M. Yves Gindrat
Rue de l'Académie 4
1005 Lausanne
Switzerland
Paiement par virement bancaire en francs suisses ou en euros. Les livres sont envoyés dans les jours suivants l'encaissement.
SOCIETE FRANCAISE DE PSYCHOPATHOLOGIE DE L'EXPRESSION ET D'ART THERAPIE. 2020. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 78 + 66 PAGES illustrées en couleur - Double sens de lecture. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
SOMMAIRE : De quoi le silence est il le nom, contrepoints et modulations phenomenologiques du silence, composer le silence ou etre la parole de l'inexprimable, pascal quignard : la quete silencieuse des matins sans retour, silence d'ame parole et gloire, die stille : le cas de junon ludovisi, musique silence imaginaire, the silent movies and charlie chaplin: charlot et la beaute du muet, l'inquietante etrangete du silence dans la peinture d'hammershoi, deambulation au sein du silence dans l'oeuvre de Lee Ufan / Zao Wou ki / Pierre Soulages et fabienne Verdier, ... Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Bibliothèque nationale du Québec. 2000. In-4. Broché. Bon état, Coins frottés, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 108 pages. Texte sur 1 à 2 colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire: Le silence sourd par Michel Poizat- La voix chantée du silence par Simon Harel- Du silence dans les structures sur quelques écritures dramatiques contemporaines par Patrice Pavis- Deux bouchées de silence, une lecture de Paul Celan par Alexis Nouss- Le sens (l') issu(e) du silence par Lucie Roy-etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Reference : bd-cf59be33bf312b14
"Short description: Rouquette L. The Great White Silence. Le grand silence blanc. A novel from life in Alaska / Translated from the French by E.G. Shatunovskaya; edited by Fyodor Sologub/Rukett L. Velikoe beloe bezmolvie. Le grand silence blanc. Roman iz zhizni v Alyaske / Per. s fr. E.G. Shatunovskoy; pod red. Fedora Sologuba. L.: Mysl', 1925. Rouquette L. The Great White Silence. Le grand silence blanc. A novel from life in Alaska / Translated from E.G. Shatunovskaya; edited by Fyodor Sologub. L.: Thought, 1925. 206, 2 p. We have thousands of titles and often several copies of each title may be available. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKUbd-cf59be33bf312b14"
Fraternité Charles de Foucauld. 2e-3e trimestre 1955. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 167 pages.. . . . Classification Dewey : 200-RELIGION
Classification Dewey : 200-RELIGION
Édition originale. Exemplaire bien complet de la profession de foi des Éditions de Minuit. Paris, Éditions de Minuit, (20 février) 1942. 1 vol. (110 x 165 mm) de 90 p., 1, [1] et 1 f. Broché, sous chemise et étui. Édition originale. Exemplaire bien complet de la profession de foi des Éditions de Minuit, véritable manifeste pour la liberté d'expression des écrivains, sur feuillet volant.
Jean Bruller s’engage dans la Résistance aux côtés de Pierre de Lescure : ils sont chargés de réaliser, pour l’Intelligence Service, un réseau de renseignements et de filières d’évasion d’agents et d’aviateurs anglais. Le réseau découvert, ils écrivent ensuite des articles pour une revue communiste clandestine, La pensée libre, qui souhaite s’ouvrir à des rédacteurs de toutes tendances. Lescure a rédigé lui-même une nouvelle et pousse Bruller à en écrire une à son tour, lui qui s’est réfugié dans le silence de son village de Villiers-sur-Morin. Un silence trop pesant pour l’illustrateur, qui se change, en quelques semaines, en écrivain et rédige Le Silence de la mer. La rédaction est terminée à la fin de l’été 1941 et Vercors en fait la première lecture à son ami Lescure : « pendant plus d’une heure il resta impassible… Enfin il releva la tête, posa sur moi un regard brouillé, humide, et prononça : ‘De longtemps je n’avais plus ressenti une pareille émotion’ ». Reste à le publier. Sous pseudonyme évidemment, déjà trouvé : « Jean Bruller se trouvait à l’Armée des Alpes, du côté de Romans-sur-Isère, lorsque l’armistice de juin 1940 fut annoncée. Son regard se posa sur les monts du Vercors dans lequel il vit, avec la prescience du poète, une citadelle de Liberté. De sorte que le nom de ‘Vercors’ se présenta à son esprit quand il eut à signer d’un pseudonyme significatif le premier des écrits français que la résistance ait inspiré » (Jacques Dalloz). On cherche un typographe assez fou pour tenter l’aventure. Par l’intermédiaire de l’imprimeur Ernest Aulard, Bruller trouve à Paris un petit atelier boulevard de l’Hôpital, celui de Georges Oudeville, spécialisé dans les faire-part et les cartes de visite. Bruller envisage un livre de petit format, d’une centaine de pages, à la finition soignée. Aulard fournit papier et caractères. La machine, une minerve, ne permettant de tirer que huit pages à la fois, le travail d’impression prend près de trois mois et, chaque semaine, Bruller apporte huit pages du manuscrit, détruites au fur et à mesure de l’avancement de la composition, et repart avec les pages imprimées, qui sont déposées boulevard Raspail, dans des bureaux où travaille une amie de Lescure, puis, après une perquisition allemande, dans un café, boulevard de la Gare. Fin janvier 1942, le travail de presse est achevé. Yvonne Paraf, une amie de Bruller, se charge du brochage et Vercors lui-même collera les couvertures. Le résultat est un livre de qualité, à la typographie parfaite. Bruller a fait, comme il le dit lui-même, de « la belle ouvrage ». En février 1942, 350 exemplaires sont constitués : 100 pour la zone Nord, rapidement diffusés sous le manteau, et 250 pour la zone Sud : 200 exemplaires seront saisis par les Allemands alors qu’ils transitaient vers Lyon. Personne ne soupçonnera jusqu’en 1945 qu’il est l’auteur de son livre (ni Aulaurd ni Oudeville ni même sa propre épouse ne sont au courant) et les rares initiés, une petite dizaine, garderont le secret. En raison de cette diffusion réduite – seuls 150 exemplaires purent être distribués –, le coup d’éclat demeure sans lendemain dans un premier temps. Mais, très vite, au gré des multiples rééditions clandestines qui vont suivre, d’abord à Londres, puis en Suisse, en Afrique du Nord, aux États-Unis, au Liban et jusqu’au Sénégal, Le Silence de la mer devient vite le texte emblématique de la Résistance, au même titre que son pendant poétique, « Liberté » d’Éluard, qui aura entretemps pris les rênes des Éditions de minuit. Très bel exemplaire, en parfaite condition.