Chez Gustave Davois, à Paris 1914. Reliure signée Canape, plein maroquin à l'ancienne, dos décoré de fleurons et filets ornés, titre et tête or, encadrements avec motif végétal et floral sur les plats, dentelles bordant les gardes marbrées, signet. Menus frottis & tampon de possesseur.
Reference : YG00229
Réimpression de ce titre du 18e, plus de satyre critique que de mystique érotique. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
Librairie Oh 7e Ciel
M. Yves Gindrat
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A Rome, de l'Imprimerie Papale, 1789. 2 parties en 1 vol. in-12 de 144-116 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale très rare de ce roman libertin attribué à la femme de lettres, romancière et poète Fanny de Beauharnais (1737-1813). « Il existe bien, en effet, quelques romans libertins écrits par des femmes, très rares si nous les considérons au sein d’un corpus libertin foisonnant, tous à la fin de la période, c’est-à-dire à partir de 1789 avec Les Noeuds enchantés de Fanny de Beauharnais, jusqu’à ceux de Madame de Choiseul-Meuse à l’aube du XIXe siècle. Mais elle ne serait pas pour autant la première à avoir pris la plume pour offrir une fiction libertine. Ainsi attribue-t-on – car le roman n’est pas signé - à Fanny de Beauharnais un roman paru en 1789 et intitulé Les Noeuds enchantés ou la Bizarrerie des destinées, construit lui aussi sur le modèle du conte oriental et de la féérie tout en exprimant le dessein satirique de critiquer les moeurs de la société c’est-à-dire de « montrer au doigt quelques ridicules ». Mais Les Noeuds enchantés relèvent bien plus du divertissement à tonalit libertine que d’une véritable satire politique, même s’il est à relever quelques pointes ici ou là contre certains de ses contemporains, notamment contre La Harpe avec lequel elle a entretenu une aversion mutuelle. Fanny de Beauharnais eut en effet à essuyer nombre d’attaques, parfois virulentes, à l’encontre de sa production littéraire. Elle a notamment été persiflée, donc, dans la correspondance de La Harpe. En outre, l’échec de la représentation de La Fausse Inconstance, victime d’une véritable cabale en 1787, a été une aubaine pour ses détracteurs, qui ont souvent attribué la paternité de ses oeuvres à Dorat ou à d’autres membres de sa société (Morgane Guillemet, De la représentation au mythe : l’ambiguïté féminine dans le roman libertin du XVIIIe siècle ; Université européenne de Bretagne, 2009).Quelques menus défauts et petits accidents à la reliure sinon bon exemplaire.Gay-Lemonnyer IV, 75 ; Barbier III, 421 ; Conlon, 89.7212.
P., Gustave Davois, 1914, in-16, basane chagrinée, dos lisse orné de motifs dorés, plats décorés d'une frise formant encadrement, dentelle intérieure, tête dorée (Canape), 218-(3) pp. (SS202D)
Réédition moderne de ce "roman de féerie, qui renferme une satire dirigée contre La Harpe et autres gens de l'époque, et qui présente des tableaux, un peu vifs", paru à Rome à l'Imprimerie Papale en 1789 (2 tomes in-12). Barbier III, 421; Cioranescu, 10297. Paul Lacroix l'attribue à la comtesse Fanny de Beauharnais. Mors frotté, sinon bon exemplaire, bien relié.
A Rome, de l'Imprimerie Papale, 1789. 2 parties en un volume in-8 de 144; 116 pages, percaline moucheté verte, dos lisse, pièce de titre en chagrin rouge, non rogné. Reliure XIXe.
Édition originale d'un roman libertin peu commun. Certain le donne pour avoir été imprimé à Lausanne, nous n'avons rien trouver le confirmant. "Fanny de Beauharnais nous propose un divertissement libertin somme toute finalement assez « traditionnel » qui reprend des structures narratives et des modalités de fonctionnement largement exploités depuis le début du siècle : le caractère volage d’Abdala, personnage principal du roman, le conduit au travers d’une série de rencontres et d’aventures qui permettent immanquablement à l’auteure de construire une véritable galerie de portraits de femmes, caricature de la société française derrière un Orient romanesque de convention et sous-couvert d’un hors-temps et d’un hors-lieu de contes de fées et de la magie. C’est ainsi que le personnage de Zélim apparaît, dans cette tonalité satirique et libertine, comme « le vrai modèle de la femme accomplie », dans le sens où « paraissant se livrer aux doux plaisirs des sens, moins par goût que par complaisance pour son amant, elle flattait sa vanité, caressait ses penchants, lui parlait platonisme des jours entiers et se dédommageait la nuit de ce régime amoureux dans les bras d’un Arabe leste et vigoureux…» " Morgane Guillemet, De la représentation au mythe : l’ambiguïté féminine dans le roman libertin du XVIIIe siècle ; Université européenne de Bretagne, 2009. Quelques rousseurs, petit choc au dos. Gay-Lemonnyer IV, 75 ; Barbier III, 421.