Maximilien MISSON. Voyage d'Italie. Édition augmentée de Remarques nouvelles et intéressantes. 3 tomes / 4. 1743, chez Clousier, David, Durand, Damonneville, A Amsterdam et se vend a Paris. 3 vol. in-12 reliés. Reliures de l'époque plein veau brun, dos à 5 nerfs orné de caissons, filets, frises, fleurons, tomaison et titre, frappés à l'or fin. Pièces de titre en maroquin rouge, pièces de tomaison en maroquin olive. Très bon état, très bel ensemble malgré l'absence du 4ème et dernier tome. Nombreuses gravures sur acier, dont une grande partie dépliantes. Bon
Reference : 000268
Voyage au bout du quai
M. Matthieu Martin
66 rue Alexandre Ribot
02100 Saint quentin
France
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La Haye, Henry van Bulderen, 1702. 3 volumes in-12 de [56]-339-[21]; 356-[24]; 414-[20] pages, plein veau brun, dos à nerfs ornés de filets et fleurons dorés, pièces de titres bordeaux, tranches rouges.
Importante iconographie composée de 57 gravures hors-texte (14+36+7) dont 30 dépliantes; et un titre gravé au premier volume. Le nombre de planches varie d'un exemplaire à l'autre, certains exemplaires possède 80 planches d'autres moins. Fils du pasteur de Sainte-Mère-Église, le jeune Maximilien Misson se destine, comme son père au pastorat protestant et fait des études à Genève. Condamné à l'exil en Angleterre par la révocation de l'Édit de Nantes, il abandonne la carrière ecclésiastique et devient précepteur d’un jeune aristocrate britannique, Charles Butler, avec qui il voyagea trois ans à travers Europe. C'est ce voyage qu'il raconte en 41 lettres, adressées à un destinataire anglais anonyme, et publiées une première fois en 1691 (en deux volumes). Le Voyage d'Italie s'oppose aux récits des voyageurs catholiques, c'est un anti-pèlerinage. Misson porte un regard critique sur ce pays qui est pour lui le lieu de la superstition et du papisme. Cependant le texte ne saurait se réduire à son aspect polémique. C'est d'abord une relation précise, écrite dans un style élégant et fluide, de tout ce qu'on peut admirer en Italie (des oeuvres d'art aux phénomènes surnaturels), et il a été utilisé comme guide de voyage jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, même si Pompéi et Herculanum n’avaient alors pas été découverts. C'est ici la quatrième édition, l'avant dernière publiée du vivant de son auteur. Toutes les éditions sont rares. Ex-libris manuscrit sur les pages de titre: J. J. Chaponière D. M. P. Sans les coiffes, coins frottés, un mors partiellement fendu. Brunet, 20168; Fossati-Bellani, 366: Fiammeta- Olschski 453; Biblio. du voyage français en Italie, p. 54. Illustré XIXe
Superbe exemplaire à grandes marges. Paris, Charles de Sercy, 1651. In-8 de (20) ff. préliminaires y compris le frontispice gravé, 75 pp. chiffrées, (9) ff. de table, 197 pp. mal chiffrées 191 et (18) ff. non chiffrés, le dernier blanc. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs orné, filets or sur coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet, vers 1860. 166 x 108 mm.
Edition originale de ces lettres adressées par Rabelais à Godefroy d’Estissac, evesque de maillezais, lors de son voyage en Italie. Tchemerzine, V, 323; De Backer, I, 287. Vers 1520, Rabelais est moine chez les Cordeliers de Fontenay-le-Comte. Persécuté dans son couvent, il entre au monastère de Maillezais en Poitou, protégé par Geoffroy d’Estissac, prieur et évêque de cette abbaye bénédictine. Devenu à son tour bénédictin, Rabelais s'attache à la personne de Geoffroy d'Estissac dont il sera le secrétaire jusqu’en 1526. Il gardera des rapports épistoliers réguliers avec celui qu’il considère comme son premier protecteur. En 1530 Rabelais arrive à Montpellier, étudie la médecine, et devient médecin en 1532 à l’Hôtel-Dieu à Lyon. C’est au début de 1534 que Rabelais quitte Lyon pour l'Italie, comme médecin attaché à la personne du Cardinal Du Bellay. D’aout 1535 à mai 1536, Rabelais séjourne encore à Rome dans le but de demander au pape l’autorisation de poursuivre la médecine et de réintégrer l’ordre des bénédictins après la condamnation dont furent frappés Gargantua et son auteur. Le recueil, édité par les frères de Sainte Marthe, se compose des lettres adressées d'Italie par Rabelais à son premier protecteur. Divisées en 16 chapitres elles évoquent autant les rapports du Pape avec Charles V, les différends opposant les familles Médicis et Strozzi, que les combats opposant le Roi de Perses aux Turcs,... Des détails beaucoup plus intimes révèlent ainsi l'envoi de graines du jardin secret du Pape au Belvédère, à l'évêque de Maillezay : « les salades de Legugé, me semblent pourtant bien aussi bonnes, & quelque peu plus douces & amiables à l'estomach, mesmement de votre personne, car celles de Naples me semblent trop ardentes & trop dures... ». «Ce volume est orné d’un beau frontispice de F. Chauveau, offrant le portrait de Rabelais à mi-corps assis devant une table et écrivant». (De Backer) Superbe exemplaire à grandes marges.
Paris,Veuve Desaint en 1786. 9 vols.in-12 en veau raciné d'époque. Tranches rouges. Pièces de titre et de tomaison. Dos orné. Seconde édition corrigée et augmentée. Contenant l'Histoire et les Anecdotes les plus singulières de l'Italie.Bon état. Ex-libris "Bibliothèque du Château de Louppy".
1790 Genève: 1790. Complet en 7 volumes in-8: 12,5 x 21 cm. Troisième édition augmentée après loriginale de 1769 et la seconde édition de 1786, de cette fameuse relation du voyage effectué par Jérôme de La Lande entre 1765 et 1766 de Turin à Naples. Reliures uniformes de lépoque en demi-basane à coins. Bel exemplaire. Volumes de texte seulement.
Neuchâtel, comptoir de Phototypie s.d. (vers 1900). Papier, Gravure et Impression L. Geisler, Aux Chatelles, par Raon-l'Etape (Vosges). Bon exemplaire relié, reliure pleine toile richement ornée d'une splendide composition en couleurs sur le premier plat représentant Venise. gd in-4 oblong (30 cm x 41), 305 pages avec illustrations parfois encadrées et accompagnées de notices, annonce de fin de voyage et table des matières + présentation.