Alfred De MUSSET. Venise. 1928, Chez Henri Le Riche, Paris. 1 vol. Grand in-4, en feuilles sous couverture rempliée et sous chemise et étui cartonnés. 7 eaux-fortes en couleurs par Henri Le RICHE, dont une en frontispice; et 4 eaux-fortes a caractère érotique en noir, ornementation encadrant chaque page. Tiré à 162 exemplaires, celui-ci (n° 39), un des 150 signés et numérotés à la main par l'artiste, comprenant, non justifiées, 2 suites (une suite en bleu des illustrations, avec remarque, une suite des quatre planches à caractère érotique, in fine, en noir avec remarques). Très bon état, seul la chemise cartonné a subit une restauration au niveau du dos, intérieur frais. Très bon
Reference : 000231
Voyage au bout du quai
M. Matthieu Martin
66 rue Alexandre Ribot
02100 Saint quentin
France
06 09 74 56 42
Vente après validation de ma part.
Editions de Fallois, 2002, in-8°, 399 pp, 16 pl. d'illustrations en noir et en couleurs hors texte, 9 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Napoléon et Venise : la chute de la Sérénissime République a été racontée bien souvent. Mais la liaison forcée entre Napoléon et Venise ne s'arrête pas à ces prémices. Elle se prolonge tout au long de la prodigieuse épopée de l'Aigle, dans un chaos d'événements qui vont bouleverser la carte de l'Europe, et singulièrement celle de l'Italie. Aucun livre n'avait jusqu'à présent relaté l'étroite et étrange relation qui, de 1796 à 1814, s'est établie entre le conquérant le plus célèbre de toute l'Histoire moderne et la ville la plus célébrée dans toutes les littératures. En cédant, après l'avoir trahie et dépouillée, la vieille dame des lagunes à l'Autriche qui en rêvait depuis toujours, Bonaparte ouvrait la route de la fortune à Napoléon. Ce forfait allait salir durablement sa gloire. Devenu président de la première République italienne, empereur des Français, il n'aura de cesse de coiffer la couronne de fer des rois lombards pour racheter sa faute et régner sur cette Italie dont Venise était le joyau. Venise "napoléonisée", c'est aussi une page mal connue de cette histoire que la légende a quelque peu escamotée. Malgré une visite réussie dans la Cité des Doges et de sérieuses réformes pour la sauver de la ruine, l'aventure se solda par un échec cuisant et le rejet complet de la présence française. "Je serai un Attila pour Venise", la terrible menace prononcée par le général en chef de l'armée d'Italie en 1797 était décidément prophétique. L'Aigle et le Lion n'ont jamais fait bon ménage.
Editions de Fallois, 2005 in-8°, 298 pp, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Voici l'histoire véridique de Caterina Cornaro, jeune aristocrate vénitienne devenue la dernière reine de Chypre. Son destin hors du commun a inspiré nombre d'historiens, romanciers, librettistes, et sa beauté troublé les plus grands peintres de son époque (Bellini, Giorgione, Dürer, Titien...) et bien au-delà. La vie romantique de cette "Fille de la République de Venise" se déroule dans la deuxième moitié du XVe siècle et au tout début du XVIe. Elle s'inscrit successivement dans le cadre prestigieux de la Venise de la Renaissance, alors à son apogée, puis dans la lointaine Chypre, dernier royaume franc fondé au Levant par les Lusignan, une famille de chevaliers poitevins, enfin dans la petite principauté d'Asolo, en Vénétie, où la reine sera exilée et animera une Cour renommée dans toute l'Italie. "Caterina contre Venise", tel pourrait être aussi le titre de cette biographie où s'entremêlent complots, trahisons, tueries, intrigues politiques et amoureuses. Avec en toile de fond l'agonie d'une dynastie et l'apogée d'une république, le portrait d'une femme belle et fière qui, en épousant malgré elle le dernier des rois Lusignan, ne cessera de lutter pour son bonheur et sa survie.
Albin Michel, 1999, in-8°, 428 pp, 8 cartes, notes, glossaire, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Faire l'histoire de Venise, c'est retracer l'aventure unique d'une communauté humaine redoutée et conquérante, toujours âpre et dure, parfois haïe et combattue pour ses violences et son orgueil. Élisabeth Crouzet-Pavan s'attache dans cet ouvrage à expliquer comment, en maîtrisant des espaces proches aussi bien que lointains, en cultivant le mythe d'une élection divine, Venise a pu devenir le centre d'un monde. Des temps obscurs et précaires où la ville surgit lentement, au milieu d'une eau saumâtre, à son image de gloire où, triomphante, elle contrôle et exploite l'Empire maritime et la Terre Ferme, Venise n'a cessé de se construire et embellir. Ainsi naît-elle, au croisement de l'imaginaire et de l'histoire : imaginaire de fragilité suscitant un intense attachement à la vie et à la puissance, histoire d'une cité dont la longue geste, dans un conscient défi au temps, est demeurée inscrite dans un dernier espace de palais et d'églises...
Payot, 1987, gr. in-8°, 626 pp, traduit de l'anglais, 5 cartes hors texte, liste des doges, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Venise, depuis l'origine, est une cité à part – coupée du reste de l'Italie par la mer et par la fermeté de sa politique d'indépendance, mais aussi par son caractère unique et tourmenté. Elle ne fut d'abord, au Ve siècle, guère plus qu'un simple refuge pour les malheureux fuyant les invasions barbares, puis ses occupants tournèrent le dos à l'Italie, laissant ainsi les influences grecques et byzantines pénétrer leur ville. Les premiers Vénitiens, forts d'un génie commercial particulièrement énergique, y bâtirent les fondations sur lesquelles ils édifièrent un empire maritime si vaste et si sophistiqué que, dès 1400, Venise était devenue la plus riche et la plus somptueuse métropole du monde connu. Centre incontesté du commerce européen, elle fut aussi le premier carrefour entre l'Orient et l'Occident. Ses navires et ses marchands dominaient la quasi-totalité du monde méditerranéen ; ses arts servaient de référence à tous les créateurs étrangers et ses citoyens jouissaient d'un luxe inégalé ; quant à son gouvernement, d'une stabilité apparemment inébranlable, il faisait l'envie du reste de l'Europe. A la Renaissance, Venise était à l'apogée de sa puissance et de sa gloire. Hélas, cela ne dura pas. Lorsque les Portugais doublèrent le Cap de Bonne Espérance à la fin du XVe siècle et ouvrirent une nouvelle route des Indes, les Vénitiens perdirent leur monopole du commerce avec l'Orient ; despotes et condottières arrivèrent au pouvoir ; ce fut le début du déclin de la Sérénissime. L'Europe s'unit contre elle ; petit à petit, les frontières de son Empire se rétrécirent et celui-ci fut bientôt réduit aux rives de l'Adriatique. Finalement, seule la ville elle-même demeura l'unique cité de la péninsule à n'avoir jamais été envahie. Mais, en 1797, Napoléon mit à tout jamais un terme à un millénaire de République. — L'auteur, écrivain et historien, alliant la précision de l'érudition à l'ardeur de la passion, nous offre un magnifique récit de la naissance, de la vie et de la mort de la Sérénissime République, sans doute la cité la plus éternellement fascinante de l'histoire.
Bruxelles, Complexe, 1981, gr. in-8°, (18)-308 pp, préface d'Henri Zerner, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps & les Hommes) (ouvrage couronné par l'Académie française)
Depuis sa création au VIe siècle, Venise, perle nichée au coeur de la lagune, ne cesse de fasciner. La ville des peintres relie l'Occident à l'Orient avec son architecture byzantine, son dédale de canaux et sa mosaïque de petites rues. Au XVIIIe siècle, tandis qu'elle a perdu toute importance politique, elle voit s'épanouir la culture la plus originale d'Italie. Elle jouit alors d'un rayonnement artistique mondial et devient capitale du plaisir. Jamais Venise n'a été plus affranchie de l'oppression romaine, plus adéquate à son esprit léger, plus uniquement vénitienne. Jamais elle n'a connu autant d'esprits brillants... Philippe Monnier plonge avec brio dans les ors et les gestes de cette ville envoûtante et fait revivre l'âme de la Venise du XVIIIe siècle, avec son luxe et son faste, mais aussi sa musique, sa peinture, son théâtre, ses fêtes somptueuses, sans compter ses Vénitiens hors normes : aventuriers comme Casanova, bourgeois, marchands tout droit sortis d'un tableau signé Canaletto.