Paris, Calmann Lévy, 22.5cm x 15cm Reliure demi-chagrin noire à 5 nerfs, auteur et titre frappés or. Ernest Renan, né le 27 février 1823 à Tréguier (Côtes d'Armor) et mort le 2 octobre 1892 à Paris, est un écrivain, philologue, philosophe et historien français. Ses Dialogues philosophiques, écrit en 1871, son Ecclésiaste (1882) et son Antéchrist (1876) (le quatrième volume des Origines du Christianisme, traitant du règne de Néron) relèvent d'un génie littéraire incomparable, mais révèlent un caractère désabusé et sceptique. Après avoir en vain essayé de faire suivre à son pays ses préceptes, il se résigne à observer sa dérive vers la perdition. Mais la suite des événements lui montre, au contraire, une France qui, chaque jour, redevient un peu plus forte. Les cinquième et sixième volumes des Origines du Christianisme (L'Église Chrétienne et Marc-Aurèle) le montrent ainsi réconcilié avec la démocratie, confiant dans l'ascension graduelle de l'Homme, conscient que les catastrophes les plus grandes n'interrompent pas vraiment le progrès du monde, imperceptible mais sûr. Il s'est réconcilié en somme sinon avec les dogmes, du moins avec les beautés morales du catholicisme et les souvenirs de son enfance pieuse.
Reference : JMC-186
Librairie Beaumanoir
M. Camille Martin
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Sans lieu, , 1604. In-16 de (2)-168 pp., vélin souple (reliure de l'époque).
Édition originale rare de ce pamphlet protestant resté anonyme, parfois attribué à Nicolas Vignier auteur six ans plus tard d'un Théâtre de l'Antéchrist, auquel est répondu au cardinal Bellarmin, au sieur de Rémond, à Pererius, Ribera, Viegas, Sanderus et autres qui, par leurs escrits, condamnent la doctrine des églises réformées sur ce subjet.Depuis le synode de Gap en 1603, le Pape était nommé l’Antéchrist. Théologien protestant, Nicolas Vignier fils (1575 - 1645) étudia la théologie à Leyde et remplissait les fonctions de ministre à Blois. « En 1543 et 1544, Calvin condamne tout accommodement religieux avec l’Église catholique romaine, adjurant les réformés les plus timides de sortir de Babylone (sous-entendu de ne plus se rendre à la messe et de fuir les pratiques jugées idolâtres et superstitieuses des papistes) et de s’exposer plutôt au martyre ou de préférer l’exil au compromis religieux. Entreprenant de réfuter les prétextes des « moyenneurs », Calvin identifie, par le truchement des figures démoniaques (Baal comme précédemment Babylone), l’adversaire catholique à l’ennemi même du Christ, le Dieu d’Israël ne pouvant se confondre avec Baal et Mammon, qui ne sont que des déclinaisons nominatives (et dans le cas de Babylone une engeance) de l’Antéchrist auxquelles sacrifient les nicodémites. (...) On trouve également trace de cette association dans les corpus les plus fameux et les plus communs aux huguenots, aussi bien dans le martyrologe de Jean Crespin et certaines éditions de la Bible de Genève et de la Confession de foi réformée, que dans les actes synodaux des Églises réformées de France. Le sujet y est clairement mentionné (semble-t-il pour la première fois) en 1603, à l’article VI du chapitre dédié à l’Examen de la Confession de foi du synode national de Gap : L’article touchant l’Antechrist sera inséré dans la Confession de foi… Malgré de vives remontrances, l’article V des Matières générales du même synode national confirme l’emploi du qualificatif polémique, au motif que « c’est la croiance & la Confession commune de nous tous [...] & que c’est un des principaux fondemens de nôtre separation d’avec l’Eglise romaine ». Cet article ne relève pas de l’injure gratuite, mais pose une identification théologiquement signifiante, tenue par les députés des synodes pour un élément de « doctrine », qu’Henri IV appelle cependant à retirer des exemplaires suivants. Ces députés chargent alors le ministre Nicolas Vignier de rédiger un ouvrage sur la matière, qui est présenté au synode suivant sous le titre du Theatre de l’Antéchrist, soumis à l’examen des théologiens de l’Académie de Saumur avant impression, et pour lequel son auteur est gratifié » (Chrystel Bernat, Prêcher contre Rome au temps de la Révocation : Babylone, figure archétypale de la polémique anticatholique dans l’homilétique protestante du second XVIIe siècle, Études Épistémè, 38 | 2020). Tache sur le plat supérieur du vélin fuligineux, sinon très bon exemplaire.Desgraves, 554.
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Age du verseau Age du Verseau, 1996. In-8 broché de 180 pages. Bon état
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Paris, Boulet et Piedefer, [1914] ; 2 feuillets in-folio (38,3 x 28,4 cm). Plis centraux, rousseurs dans la partie sup. du premier feuillet. Petites réparations anciennes aux plis.
Une prophétie recueillie par Péladan dans les papiers de son père Louis-Adrien Péladan, journaliste à La France littéraire, fondateur de La Semaine religieuse, qui aurait été composée vers 1600 par un moine "frère Johannes" dont on ne sait rien ; elle contient de 33 versets qui semblent prédire la Première-Guerre mondiale. Le présent document reproduit l'intégralité des trois articles parus dans le Figaro.
Saint-Martin-de-Boubaux, Chez l'Auteur, 1880 ; in-16 ( 14,5 x 10 cm) broché. 112 p. Premier plat de couverture légèrement effrangé, mais exemplaire non coupé en parfait état.
L'abbé Pourcher est connu pour son célèbre ouvrage sur la Bête du Gévaudan (1889), mais il fut aussi l'auteur de nompbreux ouvrages religieux et sur l'histoire de sa région. Né en Lozère en 1831, il fit ses étude au séminaire de Saint-Flour. Il soliicita la cure de Saint-Martin de Boubaux en 1872 où il resta jusqu'en 1910. Il mourut cinq ans plus tard. Erudit et passionné d'histoire locale il finit par acheter un vieux matériel d'imprimerie qu'il installe dans sa cure et réalise lui-même l'impression de ces ouvrages, tous tirés à petit nombre, sur de mauvais papiers, avec des caractères souvents usés et un encrage parfois défectueux. Il réunit dans cet opuscule des passages de l'Ancien et du Nouveau Testament où il est question de l'Antechrist, et des textes ou commentaires des Pères de l'Eglise :saint Ambroise, saint Jérôme, saint Basile, saint Augustin, ...