Paris Librairie Plon 291 pages in-12. Sans date. relié. 291 pages. - Edition définitive. In-12 (183x120 mm) II-291 pages. Livre relié Demi-Cuir grenat Dos à quatre faux-nerfs titré en lettres dorées. Reliure en très bon état général. Papier un peu jauni. Poids : 330 gr
Reference : 7845
Bouquiniste
M. Thibault Hairion
06 68 85 71 82
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Mensonges : 1888 chez Alphonse Lemerre - La Terre Promise : 1892 (année de l'édition Originale) chez Alphonse Lemerre - L'Émigré : 1907 (année de l'édition Originale) chez Plon Nourrit et Cie - Le Fantôme : 1907 (année de l'édition Originale) chez Plon Nourrit et Cie - Le Disciple : 1889 (année de l'édition Originale) chez Alphonse Lemerre - Le Divorce : 1904 (année de l'édition Originale) chez Plon Nourrit et Cie - Recommencements : 1897 (année de l'édition Originale) chez Alphonse Lemerre - L'Étape : 1902 (Année de L'édition originale) chez Plon Nourrit et Cie - L'Eau Profonde : Nd (vers 1903) chez Plon Nourrit et Cie - Les Deux Sœurs : 1905 (Année de L'édition originale) chez Plon Nourrit et Cie - Voyageuses : nd chez Alphonse Lemerre - Un Homme d'Affaire : Nd chez Plon Nourrit et Cie - Un Cœur de Femme : 1898 chez Alphonse Lemerre - André Cornélis : 1887 (Année de L'édition originale) chez Alphonse Lemerre - La Duchesse Bleue 1898 (Année de L'édition originale) chez Alphonse Lemerre -
15 volumes In-8, relié demi cuir, environ 350 pages par volume. Les livres sont dans un bon état générale malgré de légers manques ou de légers frottements sur certains. Les intérieurs sont frais et agréables.
RECOMMENCEMENTS Paul Bourget volume relié demi toile, tranche de tête dorée, couvertures d'origines conservées, frottements, 190x140, bon état intérieur, 317pp ex libris KunKelmann " bien faire, laissez dire " Paris, Alphonse Lemerre 1892 d'autres volumes du même auteur dans la même reliure, groupez les achats ! ref/c89
Albin Michel, 1959, in-8°, ix-336 pp, biblio, index, broché, couv. lég. frottée, bon état (Coll. L'Evolution de l'Humanité)
"D'autres ouvrages ont retracé l'histoire militaire et politique des croisades ; celui-ci analyse un phénomène d'histoire des religions et de sociologie religieuse : « la croisade » telle que l'ont sentie et vécue ces troupes d'hommes, de femmes et d'enfants qui sont partis, trois siècles durant, à la conquête de la Terre Sainte. Celle-ci est « comprise comme conquête du royaume des saints, de la Jérusalem céleste s'identifiant à la Jérusalem terrestre » t. II, p. 74). On a l'espoir que là se réalisera une société nouvelle et s'instaurera la justice. Cette certitude apocalyptique est surtout sensible dans les lettres d'Innocent III et dans les croisades d'enfants qui sont étudiées d'une manière saisissante au cours du tome II. Mais tout est mélange dans ces mouvements de foule. Les sentiments mystiques les plus purs, sinon les plus sages, s'allient aux intérêts et aux passions les plus sordides. Le visionnaire côtoie le marchand d'esclaves (nombre d'enfants partis pour Jérusalem furent vendus par des « croisés » comme esclaves aux Sarrazins) ; le pénitent côtoie l'homme qui fuit ses créanciers ; et les enfants marchent la main dans la main avec les prostituées, pendant que d'autres font des affaires avec ceux-là mêmes que l'on vient combattre. On voit aussi les croisades engendrer les persécutions et le massacre des Juifs, puis des hérétiques : quand on va tuer du Sarrazin, pourquoi laisser derrière soi des infidèles ? Ce n'est qu'avec les Vaudois et les Cathares, puis avec François d'Assise, que naît la question : en fait, est-il légitime d'aller tuer des hommes, même s'ils ne sont pas chrétiens ? Ce livre est une innovation dans l'historiographie des croisades par l'angle nouveau sous lequel il les étudie. Et son intérêt n'est pas moins grand par les réflexions qu'il provoque. C'est une étude magistrale." (Pierre Nautin, Revue de l'histoire des religions, 1961) — Salué comme novateur lors de sa parution dans les années cinquante, cet ouvrage issu d'un manuscrit laissé inachevé par Paul Alphandéry (1875-1932), repris et augmenté par son disciple Alphonse Dupront (1905-1990), a considérablement renouvelé l'historiographie de la Croisade. Selon Michel Balard, professeur d'histoire médiévale, les deux auteurs ont su mettre "au premier plan la masse du peuple chrétien dans sa sensibilité et ses comportements quotidiens en un moment où l'histoire des mentalités en était encore à ses premiers balbutiements." — "Avec le chanoine Etienne Delaruelle, P. Alphandéry est sans conteste l'un des médiévistes français qui ont le mieux contribué à la métamorphose de l'histoire de la chrétienté médiévale. Contestant le monopole de l'histoire ecclésiastique traditionnelle, résolument politique et institutionnelle, ses recherches novatrices ont ouvert la voie à une histoire religieuse apte à saisir, dans un même regard, clercs et laïcs, champions de la vie spirituelle et croyants ordinaires. Sans négliger le rôle de l'institution ecclésiale, il a mis l'accent sur des aspects jusque-là négligés de la culture religieuse des chrétiens du Moyen Age, comme les mentalités populaires prophétiques, les pratiques pénitencielles et dévotionneïïes qu'étaient les pèlerinages, les liturgies collectives, les mouvements de masse tels que les croisades... La grande force du livre réside dans sa prise en compte délibérée d'un matériau, si l'on peut dire, souterrain, comme dans une sensibilité novatrice aux foules, aux chefs populaires, aux prophéties, aux miracles, à tous les débordements d'enthousiasme collectif. La Chrétienté et l'idée de Croisade demeure, près d'un demi-siècle après sa première parution, le meilleur ouvrage disponible sur les phénomènes qu'il étudie." (Gary Dickson, Bibliothèque de l'École des chartes, 1997)
Albin Michel, 1959, in-8°, ix-336 pp, biblio, index, broché, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. L'Evolution de l'Humanité)
"D'autres ouvrages ont retracé l'histoire militaire et politique des croisades ; celui-ci analyse un phénomène d'histoire des religions et de sociologie religieuse : « la croisade » telle que l'ont sentie et vécue ces troupes d'hommes, de femmes et d'enfants qui sont partis, trois siècles durant, à la conquête de la Terre Sainte. Celle-ci est « comprise comme conquête du royaume des saints, de la Jérusalem céleste s'identifiant à la Jérusalem terrestre » t. II, p. 74). On a l'espoir que là se réalisera une société nouvelle et s'instaurera la justice. Cette certitude apocalyptique est surtout sensible dans les lettres d'Innocent III et dans les croisades d'enfants qui sont étudiées d'une manière saisissante au cours du tome II. Mais tout est mélange dans ces mouvements de foule. Les sentiments mystiques les plus purs, sinon les plus sages, s'allient aux intérêts et aux passions les plus sordides. Le visionnaire côtoie le marchand d'esclaves (nombre d'enfants partis pour Jérusalem furent vendus par des « croisés » comme esclaves aux Sarrazins) ; le pénitent côtoie l'homme qui fuit ses créanciers ; et les enfants marchent la main dans la main avec les prostituées, pendant que d'autres font des affaires avec ceux-là mêmes que l'on vient combattre. On voit aussi les croisades engendrer les persécutions et le massacre des Juifs, puis des hérétiques : quand on va tuer du Sarrazin, pourquoi laisser derrière soi des infidèles ? Ce n'est qu'avec les Vaudois et les Cathares, puis avec François d'Assise, que naît la question : en fait, est-il légitime d'aller tuer des hommes, même s'ils ne sont pas chrétiens ? Ce livre est une innovation dans l'historiographie des croisades par l'angle nouveau sous lequel il les étudie. Et son intérêt n'est pas moins grand par les réflexions qu'il provoque. C'est une étude magistrale." (Pierre Nautin, Revue de l'histoire des religions, 1961) — Salué comme novateur lors de sa parution dans les années cinquante, cet ouvrage issu d'un manuscrit laissé inachevé par Paul Alphandéry (1875-1932), repris et augmenté par son disciple Alphonse Dupront (1905-1990), a considérablement renouvelé l'historiographie de la Croisade. Selon Michel Balard, professeur d'histoire médiévale, les deux auteurs ont su mettre "au premier plan la masse du peuple chrétien dans sa sensibilité et ses comportements quotidiens en un moment où l'histoire des mentalités en était encore à ses premiers balbutiements." — "Avec le chanoine Etienne Delaruelle, P. Alphandéry est sans conteste l'un des médiévistes français qui ont le mieux contribué à la métamorphose de l'histoire de la chrétienté médiévale. Contestant le monopole de l'histoire ecclésiastique traditionnelle, résolument politique et institutionnelle, ses recherches novatrices ont ouvert la voie à une histoire religieuse apte à saisir, dans un même regard, clercs et laïcs, champions de la vie spirituelle et croyants ordinaires. Sans négliger le rôle de l'institution ecclésiale, il a mis l'accent sur des aspects jusque-là négligés de la culture religieuse des chrétiens du Moyen Age, comme les mentalités populaires prophétiques, les pratiques pénitencielles et dévotionneïïes qu'étaient les pèlerinages, les liturgies collectives, les mouvements de masse tels que les croisades... La grande force du livre réside dans sa prise en compte délibérée d'un matériau, si l'on peut dire, souterrain, comme dans une sensibilité novatrice aux foules, aux chefs populaires, aux prophéties, aux miracles, à tous les débordements d'enthousiasme collectif. La Chrétienté et l'idée de Croisade demeure, près d'un demi-siècle après sa première parution, le meilleur ouvrage disponible sur les phénomènes qu'il étudie." (Gary Dickson, Bibliothèque de l'École des chartes, 1997)
Albin Michel 1959 collection "l'évolution de l'humanité". Paris. in8. 1959. Broché. 336 pages. Etat Correct couverture usagée interieur propre quelques annotations au crayon