Paris Editeur Ernest Flammarion 218 pages in-12. Sans date. broché. 218 pages. In-12 broché avec couverture illustrée (168x105 mm) 218 pages. Couverture en état correct bien que brunie avec des rousseurs. Papier jauni. Poids : 170 gr
Reference : 6191
Bouquiniste
M. Thibault Hairion
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L'Ane mort et la femme guillotinée. H. Dumont, Bruxelles, 1829.La Confession, par l'auteur de l'Ane mort et la femme guillotinée. Bruxelles, Louis Hauman, 1830.Deux volumes reliés (13 x 9 cm) de xxvii-276 pages et 249 pages. Reliures demi veau vert, dos lisse ornés, titres dorés. Reliures légèrement usées, coiffes d'un des volumes abimées. Intérieur en bon état.Rare contrefaçon belge de l'édition originale parue à Paris la même année.
Paris, Ernest Bourdin, 1842. Un vol. au format in-4 étroit (253 x 168 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 2 frontispices n.fol., xvi - 306 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de demi-chagrin maroquiné cerise, dos à nerfs orné de filets gras à froid, filets maigres dorés, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, titre doré, tranches mouchetées.
Edition originale illustrée, ici revêtue d'une agréable reliure du temps. Premier tirage des 12 illustrations à pleine-page de Johannot tirées sur Chine appliqué. L'iconographie est complétée par de nombreuses vignettes dans le texte. ''Les bois sont très bien gravés par Brévière, Lavieille, Novion, Piaud, Verdeil, etc''. (in Brivois). ''Livre intéressant et bien illustré par Tony Johannot'' (in Carteret). Publié la même année que Le Dernier jour d'un condamné d'Hugo dont il se veut une parodie critique, cet ouvrage, ainsi que l'explique Janin en sa préface, a été conçu "tel un roman horrible, que le lecteur, par dix fois, jettera de dégoût". Déplorant que l'oeuvre d'Hugo soit purement fictive et que la description de chacune des émotions - recueillies avec une minutie barbare - fassent montre de peu de talent, Janin la considère comme appartenant à un art grossier et sans nuances... Inspiré du Voyage sentimental de Sterne dont il dénonce là encore le caractère simpliste, L'Ane mort et la femme guillotinée, mêlant originalité d'intention tout comme de style, relate - selon le modèle de descriptions sadien - la lente dégradation tant morale que physique dont est victime l'héroïne. Passées les premières pages qui n'ont nulle autre intention que parodier, ce récit acquiert une dimension engagée, presque militante. Ainsi s'élève-t'il en représentant de la littérature frénétique ; laquelle se distingue du roman gothique en ce qu'elle s'attache à rendre compte d'une certaine authenticité, tant historique qu'humaine. Fussent-ils cruels, les tableaux propres aux romans frénétiques ont pour but d'étonner plutôt que plaire ; or, l'étonnement poussé à son paroxysme finit par conférer à l'épouvante. Ainsi en est-il de récit rendant compte d'une monstrueuse déchéance, explorant les bas-fonds de la société, pénétrant les tréfonds de la souffrance humaine... A posteriori et ainsi que Nodier l'avait par le passé déjà esquissé, cette littérature de l'abomination, apparaît tel un "signe des temps". Mettant en lumière les infamies que connût la société aux dernières heures de la Restauration et dénonçant que cette même société, avide de nouvelles émotions, ne puisse les trouver qu'en se complaisant dans une horreur toujours graduelle. Carteret III, Le Trésor du bibliophile romantique et moderne, p. 314 - Vicaire IV, Manuel de l'amateur de livres du XIXème, 520 - Clouzot, Guide du bibliophile français, p. 96 - Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du XIXème, p. 206 - Adhémar, Le Livre romantique, p. 71 - Osterwalder I, Dictionnaire des illustrateurs, p. 538 (citant la présente contribution de l'artiste) - Rahir, La Bibliothèque de l'amateur, p. 471 - Thième, Guide bibliogrphique de la littérature française, p. 212 (pour l'originale de 1829). Angles élimés. Légères pertes de coloration éparse affectant les plats. Une planche légèrement déréglée. Inégales rousseurs dans le texte. Marge des planches oxydées. Nonobstant, belle condition. Peu courant.
1832 Paris, Mesnier et Levavasseur, 1832. Deux tomes reliés en un volume petit in-12 (107 X 178 mm) demi-basane brune, dos lisse orné de filets dorés gras, maigres et perlés, dentelle dorée en queue, pièce de titre et de tomaison veau noir (reliure de l'époque). Tome I : (3) ff. de faux-titre, frontispice et titre, 223 pages, (1) f. de table - Tome II : (2) ff. de faux-titre et titre, 193 pages, (1) f. de table. Manque de papier en marge du feuillet 129-130 du premier tome, sans atteinte au texte, rousseurs éparses, comme toujours.
QUATRIÈME ÉDITION et la première à porter le nom de l'auteur. Elle est peu courante. En frontispice une FIGURE gravée par Couché fils. Ce roman, publié pour la première fois à Paris chez Baudoin en 1829 est une oeuvre bien représentative de la période frénétique du romantisme. (Talvart et Place, X-97a). Cachet ancien « Nicolai de Cardueto » sur le premier faux-titre, ex-libris collé sur le premier contreplat « R-X Prinet ». SÉDUISANT EXEMPLAIRE, dans sa fine et sobre reliure de l'époque. (Loliée, "Romans noirs", 270, pour l'édition originale de 1829 : « "L'Âne mort" nous conduit à la morgue, en place de grève et finalement au cimetière de Clamart où sont ensevelis les suppliciés. ») PLEASANT COPY. PICTURES AND MORE DETAILS ON REQUEST.
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Baudoin, Paris 1829, In-12 (10,2x17,3cm), 2 tomes en un volume relié.
Edition originale, rare, illustrée de 2 vignettes de titre et d'une figure. Reliure en demi veau glacé noisette d'époque. Dos à faux nerfs orné de 3 fers complexes à froid, de roulettes sur les nerfs et en queue et tête. Pièce de titre et de datation en veau noir. Tranches marbrées. Roulette à froid sur les plats. Traces de frottement, notamment sur les plats. Rousseurs éparses. Bel exemplaire. Curiosité littéraire à la croisée de plusieurs influences, celle du roman gothique anglais, de la nouvelle romantique naissante flirtant avec le fantastique et le pathétique, et parodie du Dernier jour d'un condamné à mort de Victor Hugo qui venait de paraître. Le romancier le plus voisin de ce récit est sans aucun doute Jacques Cazotte, mais un Cazotte ici teinté de romantisme. Oeuvre talentueuse et prometteuse d'un jeune auteur qui, hormis quelques contes, ne s'exercera plus que dans le journalisme. L'oeuvre connut un certain succès et fut plusieurs fois rééditées, notamment dans une version grand format illustrée par Johannot plus d'une décennie plus tard. NB : Cet ouvrage est disponible à la librairie sur demande sous 48 heures. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris, Delangle frères, 1830 in-16, [3] ff. n. ch. (faux-titre, titre-frontispice sur Chine contrecollé sur papier fort, titre avec vignette gravée), 320 pp., avec un frontispice gravé par Alfred Johannot également tiré sur Chine, demi-basane verte, dos lisse orné en long, tranches marbrées (reliure de l'époque). Coins abîmés, rousseurs abondantes.
Deuxième édition (la première parut en 1829 en deux volumes). Premier titre romanesque du prolifique Janin, l'ouvrage peut se lire comme une satire du goût pour l'horreur et le macabre qui triomphaient au même moment dans des textes comme Smarra ou les Démons de la nuit, de Nodier (1821), ou Le Dernier jour d'un condamné à mort, de Hugo (1829). Il accumule en tout cas les scènes les plus violentes comme à plaisir.Vicaire IV, 519. Escoffier 835. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT