Paris Librairie Hachette et Cie (Coll. "Les grands écrivains français") 1894 174 pages in-12. 1894. cartonné. 174 pages. In-12 (184x119 mm) 174 pages. Livre relié Cartonnage toilé avec pièce de titre au dos. Frontispice en noir. Cartonnage en bon état un peu sali. Quelques rousseurs claires aux contre-plats et pages de garde sinon intérieur propre. Poids : 320 gr
Reference : 4129
Bouquiniste
M. Thibault Hairion
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P., Ch. Delagrave - Panthéon littéraire, s.d. [1879 ?]. 3 vol. gd. et fort in-8, reliure moderne en skivertex marbré brun et noir, dos lisse, titré, couvertures d'origine conservées, [2]ff.-LX-740, [2]ff.-774, [2]ff.-695 pp., texte sur 2 col., glossaire en tête du premier tome. Contient aussi : "Livre des faits du bon messire Jean Le Maingre, dit Bouciquaut".
Edition peu commune des célèbres Chroniques de Jean Froissart (1333-c.1400). Tache à l'angle sup. droit, sur les tous premiers ff. du TI. n'affectant pas le texte ainsi que des brunissures dans les marges, lég. et pâles rous. sporadiques, sans aucune gravité dans les tomes II et III. ensemble bien relié et en bonne condition. - Frais de port : -France 9,7 € -U.E. 13 € -Monde (z B : 23 €) (z C : 43 €)
La plus belle édition ancienne des Chroniques de Froissart, « infiniment supérieure aux éditions précédentes » (Brunet). Somptueux exemplaire relié à l’époque aux très rares armes d’Antoine d’Alsace-Hénin-Liétard, baron de Dieuville. Lyon, Jean de Tournes, 1559-1561. 4 tomes en 4 volumes in-folio de : I/ (10) ff., 462 pp., (17) ff.; II/ (6) ff., 314 pp., (3) ff.; III/ (6) ff., 363 pp., (5) pp.; IV/ (6) ff., 350 pp., (3) ff. Reliés en pleine basane fauve de l’époque, double encadrement de triples filets à froid sur les plats avec fleurons d’angles dorés, armes frappées or au centre dans un médaillon avec les lettres H.A.D. et la date 1565 inscrits dans un semé de petites fleurs dorées, traces d’attaches, dos à nerfs ornés de filets à froid et de fleurons dorés. Quelques épidermures. Reliures de l’époque. 330 x 208 mm.
La plus belle édition ancienne des Chroniques de Froissart, « infiniment supérieure aux éditions précédentes ». (Brunet, II, 1405-1406). « Cette édition, devenue peu commune, est très belle, et, malgré le jugement désavantageux qu’en a porté Jean Le Laboureur (Mémoires de Castelneau, I, p. 677), elle mérite d’être recherchée ; car, selon Sainte-Palaye, juge irrécusable en pareille matière, Sauvage, avec le peu de secours qu’il a pu se procurer alors, a fait, pour améliorer le texte de Froissart, tout ce qui était en son pouvoir ; et si son édition est encore très imparfaite, elle n’a point de défauts qui ne lui soient communs avec les éditions précédentes auxquelles elle est du reste infiniment supérieure (Mém. de l’Acad. des inscriptions et belles-lettres, XIII, p. 568 et suiv.) » (Brunet). Cette édition, dédicacée au connétable Anne de Montmorency, est la première donnée par Denis Sauvage et la première édition critique du texte de Froissart qui assura à l’auteur une grande popularité. Les « Chroniques de France, d’Angleterre et des païs voisins » sont le récit des guerres qui se sont déroulées depuis l’avènement d’Edouard III (1327) jusqu’à la mort de son petit-fils et successeur Richard II (1399-1400). Les Chroniques restent une des sources narratives capitales pour l’histoire de l’Europe occidentale au XIVe siècle comme pour celle de la guerre de cent ans. Le troisième Livre est le plus brillant de tous ; il relate les événements depuis la paix de Tournai en 1385 jusqu’aux préparatifs de l’entrée d’Isabeau de Bavière à Paris en 1389, cérémonie à laquelle Froissart assista. Une partie importante du volume est consacrée au voyage que fit l’auteur en Béarn à la cour de Gaston Phébus en 1388, pour mieux comprendre ce qui s’était passé dans le sud-ouest de la France, après la défaite de Poitiers. Superbe exemplaire relié à l’époque aux armes d’Antoine d’Alsace-Hénin-Liétard, baron de Dieuville, mort grand-bailli de la Morée (Loir-et-Cher), vers la fin du XVIe siècle, provenance des plus rares selon Guigard. « Les lettres A.H.D. représentent ses initiales. Le millésime de 1565 est, bien certainement, la date de la reliure. Du reste, marque des plus rares. » (Guigard, Armorial du Bibliophile, II, p. 10).
FROISSART Jehan (POTTER VAN DER LOO Gerijt, transl. & DE PAUW Napoleon, ed.)
Reference : B100236
(1898)
Gent, Siffer 1898-1909 Volledig werk in 4 volumes in 6 fysieke delen (niet verder verschenen): viii,579 + ix,727 + viii,72 + vii,192 pp., Uitgave van de Koninklijke Vlaamsche Academie voor Taal- & Letterkunde, 26cm., originele omslagen, nog onopengesneden (!), stempeltje op titelblad, etiketje op rug, goede staat, [INHOUD: Deel I: Froissart's Cronyke van Vlaenderen, II: Rekeningen der baljuws van Vlaanderen, III: Vlaamsche kroniek van Vlaanderen : oorlog van Gent, IV-1: Glossarium op het eerste deel], gewicht : 3.5kg., B100236
1966 Paris, Klincksieck, 1966, 1975. Deux volumes in-8 brochés, lvi, 240 et lxvi, 242 pages. Bon état, non coupés.
La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Imprimées par Anthoine Verard en l’année 1503. Imprimez à Paris pour Anthoine Verard, libraire demourant à Paris devant la rue Neuve Nostredame à lymaige Sainct Jehan l’évagelliste ou au palais devant la chapelle ou l’onchante la messe de messeigneurs des présidens, s.d. (1503). 3 tomes en 2 volumes in-folio de I/ (10) ff., 301 ff. dont 1 grande gravure, II/ (8) ff., 202 ff., (6) ff., 128 ff., petite déchirure restaurée à l’angle inférieur de la page 1 du tome 1 et au bas du titre du tome 2. Plein maroquin rouge, plats encadrés de filets dorés, dos à nerfs finement ornés, double filet or sur les coupes, large roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de Trautz-Bauzonnet. 333 x 223 mm.
Seconde édition originale, très voisine de la première parue cette même année 1503. Mac Farlane n° 176 ; Tchemerzine, IV, 859. 861; Brunet III, 1831‑183; Bechtel M-469. Exemplaire exceptionnel par sa grandeur de marges: hauteur 334 mm. Précieuse édition gothique de grande rareté des chroniques de France et d’Angleterre considérée comme «l’un des chefs-d’œuvre des impressions gothiques françaises.» C’est la seconde après la princeps imprimée elle aussi pour Vérard début 1503: 45lignes par colonne, à l’adresse: «devant la Rue Neuve Notre-Dame» qui permet de la dater 1503, alors que l’édition précédente est à l’adresse «à petit pont». La qualité typographique de cette très élégante édition gothique est soulignée par les bibliographes. «Ces deux éditions (de Monstrelet) sont les plus belles qui aient été imprimées en lettres gothiques». (Brunet). Attaché au service de Jean de Luxembourg Enguerrand de Monstrelet était bailli de Compiègne en 1430. Lorsque Jeanne d’Arc tomba au pouvoir des Bourguignons, Monstrelet assista à son entrevue avec le Duc de Bourgogne. Prévot de Cambrai en 1444, il entreprit de son propre chef de continuer la Chronique de Froissart qui s’était arrêtée en 1400. Sa chronique très précieuse couvre les années 1400 à 1467. Il en rédigea lui-même les deux premiers livres; le troisième est l’œuvre de Matthieu de Covey ou d’Escouchey son continuateur. Monstrelet se veut un chroniqueur fidèle et précis de la France traumatisée par la guerre de centans: guerres civiles entre les maisons d’Orléans et de Bourgogne, occupation de Paris et de la Normandie par les Anglais, expulsion des Anglais du territoire français… Rabelais fustigea férocement Monstrelet dans son Pantagruel (Livre III). Lui reprochant d’être «baveux comme un pot à moutarde», il lui assigne «un chaperon vert et jaune à oreilles de lièvre». Ce jugement bien sévère est contredit par la critique historique qui voit en Monstrelet un chroniqueur «exact et consciencieux», soucieux du sérieux de ses informations, de la fidélité des dates, et d’un style simple et clair. Douet d’Arcq reconnaît ainsi que cette chronique contient «des pièces très instructives qui en font le guide le plus sûr pour pénétrer dans le détail si complexe des faits qui ont signalé la première moitié du XVe siècle.» La chronique de Monstrelet est un témoignage important pour l’histoire de la première moitié du XVe siècle. «C’est un récit original, dans lequel l’auteur mêle adroitement sources écrites et témoignages oraux. Il confronte ses différentes informations, les vérifie, les critique, et ajoute son expérience personnelle». Références: R. de Brandt de Galametz, Le chroniqueur Monstrelet gentilhomme picard, Abbeville, 1886, extrait des Mémoires de la société d’émulation d’Abbeville. – A. Lesort, Notes biographiques sur le chroniqueur Enguerrand de Monstrelet, Paris, 1909, extrait du Bulletin historique et philologique. – H. Moranvillé, Note sur quelques passages de Monstrelet, dans BEC, t.62 (1901), p.52-56. Cette édition gothique s’ouvre sur chacun des 3 titres par une belle initiale L, de style calligraphique avec profils de grotesque très évocatrice du fonds Vérard (105x48mm). Cette initiale se retrouve dans l’«Hortus Sanitatis» imprimé pour Vérard vers 1500, (reproduite dans Fairfax Murray. Early Frenchbooks, n° 227) et dans les «Épîtres de St Pol», s.d. (reproduite dans Claudin. Histoire de l’Imprimerie. II. p 503). Une splendide gravure sur bois (180 x 150 mm) (qui serait le siège de Lille, différent du bois de la première édition) représente Roi et soldats en armures et combats devant une ville assiégée, au feuillet 163 du tome Ier. La scène élégante est bien campée et les détails architecturaux de grande beauté. «Le dessin est ferme, les tailles déliées. Il y a de la souplesse dans les attitudes des personnages du premier plan, dont les visages expriment la diversité des sentiments qui les agitent». La grande Marque de Vérard est apposée au recto du dernier feuillet du second volume (Renouard,1088). Monstrelet résida la plus grande partie de sa vie à Cambrai, possession du duc de Bourgogne. Il avait été pourvu dès 1436 de l’office de lieutenant de gavenier de Cambrai, - les gaves ou gavènes étant la redevance annuelle que les sujets des églises du Cambraisis payaient au duc de Bourgogne, pour la garde de ses églises, qui lui appartenaient en qualité de comte de Flandre. Bailli du chapitre de Cambrai en 1436, il devient prévôt de la ville de Cambrai, et le restera jusqu’à sa mort vers la mi-juillet 1453. Historien, il accompagnait le duc Philippe dans ses voyages et campagnes, ce qui lui permit de décrire nombre d’événements, dont il avait été le témoin visuel. Pour preuve, sa translation de la visite du duc Philippe à Jeanne, après sa capture sous les murs de Compiègne: «laquelle (Jeanne) icelui duc alla voir au logis ou elle étoit, et parla à elle aucune paroles, dont je ne suis mie bien recors, jà soit ce que j’y étois présent» désarmant aveu de candeur de la part du chroniqueur. Monstrelet se veut le continuateur de l’œuvre de Froissart: «Et commencera cette présente Chronique au jour de Pâques communiaux, l'an de grâce 1400, auquel on finit le dernier volume de ce que fit et composa, en son temps, ce prudent et très renommé historien maître Jean Froissart, natif de Valenciennes, en Hainaut, duquel, par ses nobles œuvres, la renommée durera par longtemps.» Le premier volume de Monstrelet s’arrête en 1422 « au trépas du très chrétien roi de France de très noble mémoire, Charles le Bien-Aimé, sixième de ce nom ». Le deuxième volume couvre la période octobre 1422 à l’an de Grâce 1444. Le troisième volume ne peut être attribué à Monstrelet, et nous rejoignons parfaitement l'avis de l’Historien Buchon, qui dès 1836 dans son « Choix de chroniques et mémoires de l’histoire de France » attribue les faits relatés de 1444 à 1467, à Matthieu d’Escouchy, Monstrelet étant mort en 1455. Matthieu d'Escouchy déclare lui‑même que Monstrelet s'est arrêté en 1444 et qu'il commence en conséquence sa continuation à partir de cette année. Avec la guerre de Gand, Matthieu d'Escouchy reprend presque littéralement les écrits d'un autre chroniqueur : J. du Clercq, et ceci jusqu'à 1467, fin du troisième volume et de notre deuxième tome. La présentation, en deux tomes, des trois volumes de chroniques d'Enguerrand de Monstrelet par l'éditeur imprimeur Antoine Vérard s'explique par le fait qu'il n'était pas bien entendu au courant de ces recherches plus tardives. Quoi qu'il en soit sa présentation des chroniques en deux tomes est parfaitement équilibrée : le premier tome couvre le volume I et comporte 313 folios. Le second 345, respectivement 210 feuillets pour le volume II et 135 pour le volume III. Au feuillet 00ii du premier volume, la complainte extraordinaire du pauvre commun et des pauvres laboureurs de France: Hélas! hélas! hélas! hélas! Gens d’armes et les trois estats, Prélas, princes et bons seigneurs, Qui vivez sur nous laboureurs, Bourgeois, marchands et avocats, Confortez nous d’aucun bon ayde, Gens de mestiers grans et mineurs Vivre nous fault, c’est le remède… Remarquable exemplaire de Sir Edward Sullivan, immense de marges, revêtu d’une riche reliure en maroquin rouge réalisée par Trautz-Bauzonnet, ainsi décrit dans la vente Sotheby’s du 3 juin 1890, n° 1440: «Very fine copy in red morocco super extra», £ 21-10s to Rimell; William O’Brien, bequest booklabel dated 1899; library stamp on titles. This was one of the more expensive books bought by O’Brien. Ce superbe exemplaire de l’un des livres fondateurs de l’histoire de France, imprimé en 1503, est rarissime en belle condition.