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André Suarès 1868-1948
Arts et livres de provence n° 70/71 1968 65 pages in-8. 1968. broché. 65 pages. Avec des illustrations en noir et une carte généalogique dépliante
Reference : 22577
Etat correct. A noter le dos de la couverture qui commence à se détacher du dos du bulletin (à recoller) sinon bon état
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Né à Marseille. 1868-1948. Poète, essayiste français. Animateur de la NRF aux côtés de Gide, Valéry et Claudel. L.A.S. « André Suarès » à Madame Paul Fort. Paris, s.d. « Jeudi soir 22 juin » [vers 1944]. 2 pages in-4 sur vélin fin (légères roussseurs).
BELLE LETTRE DE SUARÈS RELATIVE AU POÈTE PAUL FORTSuarès a reçu la lettre de sa correspondante trop tardivement pour pouvoir y répondre à temps, …Cest un chagrin pour moi de ne lavoir pas lue plus tôt. Je ne sais pas si mon nom pouvait aider à votre généreuse et nécessaire entreprise ; mais je serais vraiment fâché quon pût en remarquer labsence. Linfortune de Paul Fort me touche. Il faut réparer linjustice du sort, quand elle frappe un vrai poète comme celui-ci. Il sait bien lui-même que jaime son œuvre, que jai toujours été sensible à son culte de la poésie, que sa vie en est faite, et que jai toujours voulu lui être utile... Cette lettre fait-elle allusion à linscription du nom Paul Fort à la fin de la guerre sur la liste noire des écrivains collaborationnistes par le Comité national des écrivains, un organe de la Résistance littéraire fondé en 1941, et contre laquelle Madame Paul Fort aurait cherché ladhésion dun certain nombre danciens amis de Paul Fort...
Né à Marseille. 1868-1948. Poète, essayiste. Animateur de la NRF aux côtés de Gide, Valéry et Claudel. L.A.S. « André Suarès » [à Bernard Grasset]. Paris, 30 août 1939. 2 pp. in-4 sur vélin épais crème.
Au sujet de la mort brutale de Louis Brun, collaborateur de Bernard Grasset. …Vous nen pouvez douter, cher Monsieur : la fin de Louis Brun me chagrine autant quelle me consterne ? Il ma toujours paru tenir à ma présence dans la maison. Je suis sûre que vous nêtes pas dun autre sentiment (…). Je ne voulais pas croire : deux lignes parlant du meurtre mont longtemps laissé dans le doute. Brun assassiné, et par sa femme ? (...) Jimagine que votre peine doit être égale à vos soucis. Il me semble toutefois quayant fondé votre maison déjà célèbre, il vous sera donné de la soutenir (…) Vous savez sans doute quil y avait entre nous beaucoup plus que des projets, mais des conventions écrites et des éditions qui devaient être mises en train dès le mois de septembre. Voilà de quoi je voudrais bien mentretenir avec vous…
