E. Droz 1937 VI-109 pages collection Société des textes français modernes. Paris. in-12. 1937. broché. VI-109 pages. Edition critique avec commentaire par Albert Cahen
Reference : 21104
Etat correct. Couverture un peu brunie
Bouquiniste
M. Thibault Hairion
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1561 "en lisant & conférant ceste édition avec les autres, vous cognoistrez évidemment que l'auteur a le tout reveu et augmenté, & que la traduction est comme réduite en saperfection". [Genève] : imprimé par Conrad Badius, 1561 " le XXX jour du mois d'avril " Edition tres rare , des exemplaires d'une édition de 1562 sont visibles dans des bibliothèques renomés....In 8 plein bazane Sans lieu (numérotation par pages doubles 595 pages (x2), plus table ) Etat exceptionnel ....
A Paris, chez André Pralard, 1674, 1687, 1 plein maroquin rouge, dos à nerfs, ornés, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées, petite cassure sur un coins du premier volume, sans gravité. 3 volumes in-12, 1 ff. blanc, titre, 17 ff.n.c., 560 pp., 21 feuillets de table, 1 ff. blanc, titre, 12 ff.n.c., 270 pp., titre, 342 pp., 2 feuillets de table, 1 ff. blanc, titre, 662 pp., 12 ff.n.c. (table et privilège), ex-libris ;
Trés rare complet.Cet ouvrage janseniste deviendra par des développements successifs importants "le Nouveau Testament en français avec des réflexions morales sur chaque verset".Le premier volume "Abrrégé de la morale de l'Evangile [...]", contient déja cinq des 101 propositions, plus tard critiquées dans la Bulle Unigenitus. Il sera interdit par plusieurs évêques et condamné par le pape. Les commentaires jansenistes "reflexions morales" sont en italique tandis que les versets en romain.Dans les autres volumes "Abregé de la morale des actes des apotres, des épitres de Saint Paul [...]", parus quelques années plus tard sur les conseils de Nicole, il fait le même travail qu'il avait entrepris sur les "Evangiles". Le manuel de piété se transforme en traité pronant une réforme générale de l'église. Les commentaires gagnent en longueur et en radicalité.Ce travail trouvera son aboutissement en 1708, a la parution de l'édition définitive des "Réflexions Morales". Le pape promulgue la Bulle Unigenitus qui condamne l'ouvrage relevant de la doctrine janseniste dont "le venin est trés caché sous des apparences de la piété et du respect pur l'Ecriture Sainte". La sentence provoque la réaction du clergé janseniste. Le père Quesnel emprisonné, s'évade et se réfugie en Hollande ou il dirigera clandestinement le parti janseniste.Bossuet examina cet ouvrage et l'approuva en grande partie.L'imprimeur Prallard qui le publia, fut arrété et embastillé en 1668.
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In-12 (141 x 82 mm), plein vélin souple de lépoque, (1) f. de titre-frontispice gravé, (22), 547 p., (12) p. de table et permission. Lyon, Jean Lautret, 1623.
Edition augmentée du "troisième livre", lédition ancienne de référence. Elle fut donnée par Antoine Favre sur le manuscrit que lui avait remis d'Urfé, gravement malade. Beau titre gravé.Important recueil, dans lequel Honoré dUrfé livre en une prose élégante un essai autobiographique ainsi quun traité philosophique et moral néo-stoïcien.Selon Hauser, Sources de lHistoire de France, n°2728: "Lettres écrites durant sa prison en 1595 et après sa sortie de captivité. Le premier livre à valeur de Mémoires". "Honoré dUrfé, précoce partisan de la Ligue, y confie sa rancur, sa peine (mort du duc de Nemours, le 15 août 1595), ses espoirs de vengeances" (Hubert Houdoy). Dans le deuxième livre, consacré à lamour, lauteur développe la doctrine néo-platonicienne exposée dans 'lAstrée'.Le troisième livre contient une méditation métaphysique érudite sur la destinée humaine et sur le bonheur."Les Epistres morales contiennent lessentiel de la pensée dHonoré Urfé, somme des doctrines néo-stoïciennes et néo-platoniciennes, fondement sur lequel vont dédifier les réflexions de lauteur de LAstrée" (M. Gaume, 'Honoré dUrfé', St Etienne, 1977, p. 650 et passim).(Arbour, 'Lère baroque', n°9972. Tchemerzine Scheler, V, 935).Quelques petites galeries de ver en marge de quelques feuillets sans atteinte au texte. Petit cachet ex-libris et cote de bibliothèque de congrégation au titre.Bon exemplaire, relié en vélin souple de lépoque.
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Paris, André Pralard, 1692. 4 vol. in-8 de (48)-638-(58) pp. ; (8)-470-(8) pp. ; p. 471-892-(19) ; (40)-676 ; (20)-664 (i.e. 660) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, tranches dorées (reliure de l'époque).
Première édition complète du Nouveau Testament de Port-Royal comprenant les "Réflexions morales" de Pasquier Quesnel. « Ces Réflexions morales du P. Quesnel, qui sont jointes à cette traduction, ont été condamnées par la cour de Rome, et ont donné lieu à une espèce de schisme dans l'Église gallicane, à cause de la persistance du parti janséniste à soutenir les propositions condamnées » (Brunet). Ces dernières avaient été publiées partiellement dès 1672, d'abord sur les Évangiles, sous le titre : "Abrégé de la morale de l'Évangile", puis en 1687, sur la fin du Nouveau Testament : "Abrégé de la morale sur les Actes des Apostres, des Epistres de S. Paul, des Epistres canoniques, et de l'Apocalypse". Belle impression sortie des presses d'André Pralard (1635-172.) avec sa marque typographique au titre : chaque tome a un titre propre, le tome II est divisé en 2 parties, la 2e ayant aussi un titre propre. Natif de Savigny, près de Lyon, Pralard fut en apprentissage à Lyon chez Jean-Antoine Huguetan de 1650 à 1657, travailla à Paris chez Charles Savreux quatre ans puis chez Claude et Pierre I de Bats. Pralard s'établit clandestinement à son compte avant 1668. Arrêté et embastillé du 15 mars au 1er août 1668 pour diffusion d'ouvrages jansénistes, il fut reçu libraire par lettre de cachet du 7 août 1669 malgré l'opposition de la communauté. Envoyé plusieurs fois en mission aux Pays-Bas pour négocier le retrait d'ouvrages licencieux et en province pour poursuivre des contrefacteurs, il était encore en activité en 1719. Bel exemplaire relié à l'époque en maroquin rouge janséniste.Brunet, V, 749 ; BnF, Bibles imprimées du XVe au XVIIIe conservées à Paris n°4175.
Bourg-en-Bresse, Jean Tainturier, 1626. In-8 de (14)-1014 pp., basane havane, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure du XVIIIe siècle).
Édition originale, longtemps considérée comme le premier livre à Bourg-en-Bresse selon Deschamps qui précise : « Nous ne pouvons faire remonter plus haut que 1626 l'imprimerie dans cette ville : Les Épistres d'Ovide, à Bourg-en-Bresse, chez Tainturier, 1626 » (Dictionnaire de Géographie ancienne et moderne).Édition originale des commentaires de Claude-Gaspard Bachet de Méziriac (1581-1638). La suite de l'ouvrage qu'indique la mention de « Première partie » sur le titre, n'a jamais paru. Une deuxième édition sera publiée en 1716 sous le titre Commentaires sur les Épistres d'Ovide. « Rien ne lui fit plus d'honneur que le Commentaire dont Bachet de Méziriac accompagna sa Traduction en vers français de quelques Epîtres d'Ovide. Tous les critiques conviennent qu'il est peu d'ouvrages d'une érudition plus variée et plus agréable. C'est une mine où n'ont pas manquer de puiser tous les auteurs qui ont écrit depuis sur la mythologie. Quoiqu'il vécût dans sa famille d'une manière très simple et très retirée, sa réputation l'avait fait connaître à Paris ; et l'Académie Française le reçut en 1635, quoiqu'absent » (Michaud).Claude-Gaspard Bachet de Méziriac, grammairien et mathématicien français né à Bourg-en-Bresse (1581-1638) enseigna au collège des Jésuites de Milan, avant de se consacrer aux traductions de poètes latins ou de mathématiciens grecs. Il publia en 1612 les Problèmes plaisans et délectables qui se font par les nombres, collection d'astuces arithmétiques et de questions ; sa traduction du grec vers le latin de l'Arithmetique de Diophante (1621) fut à l'origine de la célèbre note de Fermat qui annonçait qu'il avait la démonstration du Dernier théorème. Bachet fut le premier auteur à discuter de la résolution des équations indéterminées par les fractions continuées, à travailler sur la théorie des nombres et à trouver une méthode pour la construction des carrés magiques. Certaines sources accréditées le donnent aussi comme le véritable auteur de l'identité de Bézout. Il vécut une vie confortable à Bourg-en-Bresse et se maria en 1612. Reçu en 1635, il fut un des quarante premiers de l'Académie française. (W.W. Rouse Ball, A Short Account of the History of Mathematics).Très bon exemplaire. Trace de mouillure sur la page de titre. Ex-libris manuscrit : Constant Advocat a lion.Brunet, IV, 291 ; Deschamps, Dictionnaire de Géographie, 227 ; Lachèvre, Recueils collectifs de poésies, II, 251 ; Les Tainturier, imprimeurs-libraires à Bourg-en-Bresse au XVIIe siècle, Centre culturel de Buenc, 1978.