‎SAUNIER Jean‎
‎Les Francs-Maçons‎

‎[Suite Gabanon]. Assemblée de Francs-Maçons pour la Réception des Maîtres.‎

‎Paris, chez J. Chereau, rue St. Jacques, au Coq (Augsburg, Martin Engelbrecht), 1740 circa). 8 gravures en taille-douce en feuilles (18,5 x 31,5 cm). ‎

‎Une suite exceptionnelle de gravures maçonniques du XVIIIe siècle : les "Gravures Gabanon" de Jacques-Philippe Le BasCette série complète de sept gravures maçonniques, éditée par Martin Engelbrecht à Augsbourg, représente un témoignage rare et précieux des rituels et pratiques des loges maçonniques dans la première moitié du XVIIIe siècle. Ces œuvres, dites « gravures Gabanon », sont l’œuvre du graveur Jacques-Philippe Le Bas et sont dédiées au "très galant, très sincère et très véridique Frère profane Léonard Gabanon, auteur du Catéchisme des Francs-Maçons".Une illustration des cérémonies et des fonctions maçonniquesLes gravures détaillent les cérémonies des trois grades symboliques – apprenti, compagnon et maître – telles qu’elles étaient pratiquées à l’époque. Chaque planche présente avec minutie le cadre des "tenues" (réunions rituelles), les principaux officiers et leurs fonctions, scrupuleusement répertoriées dans les légendes.Contenu des gravures :1, Le Second surveillant fait le signe de Maître et va chercher le récipiendaire en compagnie du Frère terrible, resté hors de la loge.2, Entrée du Récipiendaire dans la Loge, scène animée par 8 personnages.3, ,Deuxième entrée du Récipiendaire dans la Loge, cette fois en présence de 12 personnages.4, Le serment du Récipiendaire, prêté avec imprécation, la main sur l’Évangile, engageant à ne jamais révéler les mystères de la Maçonnerie.5, Le Récipiendaire couché sur le cercueil, élément dessiné au sol dans la loge, étape rituelle marquant la mort symbolique avant la renaissance.6, Le Récipiendaire allongé sur le cercueil, visage couvert d’un linge ensanglanté, entouré d’assistants armés d’épées pointées vers son corps.7, Le relèvement du Récipiendaire, effectué par le Grand Maître, qui lui donne l’attouchement, l’accolade et lui communique le mot du Maître.Ces gravures, ni signées ni numérotées, comportent parfois une mention intrigante : « Dessiné par la Marquise de… Gravé par Mademoiselle de… », soulignant la possible participation de personnalités féminines de l’aristocratie à leur création.Une planche parodique ajoutée : les animaux anthropomorphesLa suite est enrichie par une huitième planche parodique, tirée à Paris par Simon Duflos et intitulée Assemblée des nouveaux Francs-maçons pour la réception des nouveaux apprentis. Ce pastiche remplace les personnages humains de la première gravure par des animaux anthropomorphes numérotés, accompagnés d’un commentaire marginal identifiant les figures réelles qu’ils représentent. Cet ajout, non intégré officiellement à l’œuvre de Le Bas, est documenté dans la collection Hennin (n° 9552).Un aperçu unique des pratiques et de leur perception au XVIIIe siècleCes gravures, témoins à la fois des cérémonies maçonniques et de la satire qu’elles suscitaient, offrent une fenêtre fascinante sur l’univers symbolique et social de la franc-maçonnerie. Elles éclairent également la perception publique de cet ordre mystérieux, mêlant fascination, curiosité et critique.Une édition recherchée et riche en histoireCette suite complète, accompagnée de sa rare planche parodique, constitue une pièce de collection exceptionnelle, tant pour les historiens de la franc-maçonnerie que pour les amateurs de gravures du XVIIIe siècle.Très rare. 2 exemplaires recensés dans les bibliothèques : BnF et BM de Lisieux (incomplet). Une planche restaurée (Gabanon parodié).Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle, tome 13 pp. 92-94 , n°11, Suite d’estampes consacrées à diverses cérémonies de Francs-Maçons ; collection Hennin n°9545-9552 : « il s’agit d’une copie inversée, exécutée plus tardivement de la suite de Le Bas ». ‎

‎Le Globe, Archives générales des Sociétés secrètes non politiques, publiées par une Société de Francs-Maçons et de Templiers sous la direction principale du Frère Louis-Théodore Juge.‎

‎Paris, Aux Bureaux du Journal, 1839-1842. 4 vol. grand in-8 de (année 1839) VIII-439 pp., 12 planches ; (année 1840) 429-(11) pp., 12 planches et 1 planche repliée (médailles maçonniques) ; (année 1841) (4)-500 pp., 2 planches ; (année 1842) (4)-388 pp. 2 planches, demi-basane bleue, dos lisse orné de fers maçonniques (reliure de l'époque) ; au tome I, reliure à l'imitation des trois autres avec sa couverture restaurée conservée. ‎

‎Collection complète de la revue fondée en 1839 par Louis-Théodore Juge Le Globe, archives générales des sociétés secrètes non politiques devenu Le Globe franc-maçon, archives des initiations anciennes et modernes avec la quatrième et dernière année (1842) dirigée par Desanlis « assez rare, ayant presque entièrement brûlée dans l'incendie de la rue du Pot-de-Fer » (Fesch).Collation des 28 planches lithographiées conforme à Fesch : (tome I, 12 planches) La Vérité sortant d'un Puits - Un épisode : la bataille de Waterloo (le signe de détresse) - Portrait du Frère Bouilly - La Garotte en Espagne - Moïse sauvé des eaux - Souvenirs du Limousin - Jacques de Molay - Cambacérès - Delille - Washington - Beurnonville - Impératrice Joséphine ; (tome II, 12 planches) Prince Eugène - duc Decazes - Mac-Donald - Voltaire - Hinkelbein - P.L.C. Morand - Desanlis - Périn - Coquardon - J.A. Durocher - maréchal Maison - P.G. Vassat ; (tome III, 2 planches) Napoléon - Th. Juge ; (tome IV, 2 planches) Dumont d'Urville - Masséna ; 1 planche repliée de médailles maçonniques (2e année livraison 7) non mentionnée par les bibliographies. Contient entre autres des renseignements sur la Charte des Templiers, la Charte de Cologne, sur le Compagnonnage, sur les Ateliers du Grand Orient de France en 1812, sur le duel chez les anciens et chez les modernes, sur les Frères invisibles ou Frères de la Rosée céleste analysée, sur les illuminés d'Amérique, sur l'initiation comme francs-maçons de Mme de Xaintrailles, de Voltaire, de Fourier, sur la société de Phi-Beta-Kappa, sur la Grande Loge Nationale suisse, sur la secte des Babyloniens, sur Fabré Palaprat, sur l'origine de la Rose-Croix et la société "del Sanguinari" en Italie. On y trouve outre des notices bibliographiques sur les principaux Maçons de l'époque, tels que Bouilly, le Maréchal de Beurnonville, le prince Eugène Napoléon, le maréchal Macdonald, le duc Decazes, Lefebure d'Aumale, Nicolas Le Doyen, Sir Sydney Smith, jacques Delille, Cabanis, Washington ainsi que des renseignements bibliographiques sur les ouvrages maçonniques français, allemands et anglais venant de paraître.Cachet "Propriété de la Loge Maçonnique La constance éprouvée - 20 rue des Carmes Rouen". Rousseurs, des planches roussies.Fesch, 682 ; Caillet, II, 4596 ; Hatin, 409 ; Dorbon, 1883 : « Très rare avec le quatrième volume ». ‎

‎[Franc-Maçonnerie]. Apologie pour l'ordre des Francs-maçons Par Mr. N*** Membre de l'Ordre. Avec deux Chansons composées par Le Frère ***.‎

‎La Haye, Pierre Gosse , 1744. In-12 de (8)-62-(2) pp., vignette gravée sur le titre. Relié à la suite : Clément (Pierre). Les Fri-maçons. Hyperdrame. A Londres, chez J... T... dans le Strand, 1740. In-8 de (4)-76-(4) pp. vignette gravée sur le titre.2 pièces reliées en 1 vol. in-12, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque). ‎

‎1. Deuxième édition. « On ne peut attribuer cet ouvrage à Nogaret, comme pense Kloss, car Nogaret naquit en 1742. Quérard (IV, 438) dit qu'il est plus vraisemblablement de Nogaret, mais qu'alors la date du livre est fausse » (Fesch). L'édition originale a paru en 1742. Fesch, 115.2. Édition originale. Pièce de théâtre de Pierre Clément (1707 - 1767), pasteur reçu en mai 1732 à Genève puis auteur dramatique, nouvelliste et critique littéraire, à Paris puis à Londres (1751-1752) et La Haye (1753-1755). Dès 1734, Clément fait partie à Paris de la loge maçonnique du Louis d'Argent, aux côtés de l'ambassadeur Waldegrave, du duc de Kingston, de Montesquieu, du comte de Saint-Florentin, etc. Il composa en 1737 Les Fri-Maçons, qu'il ne publia qu'en 1740, anonymement ou sous le pseudonyme de Vincent, avec l'avertissement suivant : « La Pièce qu'on publie aujourd'hui devait être jouée, par les Comédiens François, au commencement de 1737. Certains contretemps ont empêché qu'elle ne reçût cet honneur. La Fri-Maçonnerie était extrêmement à la mode à Paris dans ce temps-là. On prie les lecteurs profanes de se transporter dans ces circonstances, et de ne pas décider témérairement sur un ouvrage, dont le fond est au-dessus de leur portée ». Les contretemps mentionnés sont liés à l'activité du Cardinal de Fleury, qui avait tenté d'empêcher le développement de la maçonnerie. Suivi de Divertissement, l'Amour reçu Fri-Maçon, Couplets faits pour les personnages de la Comédie, Chanson pour le jour d'une réception. Bel exemplaire.Fesch 328 ; Caillet I, 2400 ; Dorbon, 779 ; Sgard, Journalistes, I, 180. Relié en tête :Le Franc de Pompignan (Jean-Jacques). Discours et mémoire de M. de Pompignan. Sans lieu, 1760. In-12 de (2)-59 pp., vignette gravée sur le titre Édition originale. Contient : le discours de réception prononcé à l'Académie française le lundi 10 mars 1760 dans lequel Lefranc de Pompignan s'en prenait aux doctrines des philosophes ; le mémoire présenté au Roi le 11 mai 1760 en réponse aux accusations mensongères lancées contre lui par ses ennemis. ‎

‎Humanisme N° 137. Revue des francs-maçons du Grand Orient de France. Dossier "L'Homme dans la cité".‎

‎Couverture souple. Revue 18 x 25 cm. 82 pages.‎

‎Périodique. Humanisme N° 137. Revue des francs-maçons du Grand Orient de France. Humanisme N° 137. Revue des francs-maçons du Grand Orient de France. Humanisme N° 137. Revue des francs-maçons du Grand Orient de France. Humanisme N° 137. Revue des francs-maçons du Grand Orient de France. Grand Orient de France, Novembre 1980.‎

‎L'ORDRE DES FRANCS-MACONS TRAHI ET LE SECRET DES MOPSES REVELE.‎

‎ Amsterdam, 1778. In-16 p. (mm. 165x95), 2 opere in 1 volume, p. pelle bazana coeva, dorso a cordoni con decoraz. e titolo oro, tagli marmorizzati, pp. XXXII,195, al frontespizio stemma con simboli massonici (segue) Chansons de la très-vénérable Confrairie des Francs-Maçons, précédées de quelques pièces de Poésie, pp. 31. L'opera è molto ben illustrata f.t. (come da Indice) da 9 tavole inc. in rame, di cui 5 ripieg., e da 5 tavole di musica notata. Vi sono raffigurate sia scene di riunioni massoniche, con uomini e donne in costume d'epoca, sia le piante delle logge, le disposizioni previste per determinati riti, le decodificazioni dei cifrari massonici, le rappresentazioni degli oggetti e dei simboli dell'ordine.L'opera contiene "Le secret des Francs/Maçons - Supplément (Réception du Maitre, catéchisme, serment, le chiffre des Francs-Maçons, signes, attouchements, remarques sur divers usages de la Maçonnerie) - Le secret des Mopses révélé (introdotto dalla pagina di titolo con xilografato un cane, emblema dell'Ordine).Cfr. Caillet,III,8506 che cita varie ediz. a partire dalla prima del 1745: "Ce livre n'a d'antimaçonnique que le titre, mais est en réalité un écrit de propaganda maçonnique du XVIII siècle.. L'auteur Perau est l'abbé Gabriel Louis Calabre, littérateur (Paris 1700-67), prieur de Sorbonne sans avoir été ordonné pretre" - Benimeli Bibl. de la Masoneria, p. 38 e 165: autore è l'abate Larudan. Esemplare ben conservato.‎