Fayard 1999 415 pages collection Le grand livre du mois. in-8. 1999. broché. 415 pages.
Reference : 15389
Très bon état (TB) général
Bouquiniste
M. Thibault Hairion
06 68 85 71 82
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, Brepols, 2019 Paperback, 256 pages, Size:156 x 234 mm, Languages: French, English. ISBN 9782503580814.
Summary La place inaugurale des poèmes homériques dans la littérature fait d'Homère, dès l'Antiquité, une figure culturelle fondatrice et un « maître de tous les savoirs ». Cette prééminence conjuguée à la présence continue de la poésie homérique à tous les degrés de l'éducation fait que l'autorité du Poète s'étend, non sans paradoxe, à l'art de l'éloquence. Professeurs et érudits, aussi bien Grecs que Romains, le lisent et le commentent à la lumière de leurs catégories oratoires. Ce livre étudie la réception rhétorique du Poète en s'intéressant aux lectures et exégèses rhétoriques déclinées dans les scholies, les traités rhétoriques, ou les monographies critiques consacrées à Homère ou à l'un de ses poèmes. La réflexion rhétorique sur Homère contribue à l'élaboration progressive tout au long de l'Antiquité - et même encore à la Renaissance - d'une forme de critique littéraire, qui reflète les polémiques et les débats contemporains. TABLE OF CONTENTS Anne-Marie Favreau-Linder, Introduction : lectures rhétoriques d'Homère Jean-Luc Vix, Homère mélèsigénès : enjeux poétiques et rhétoriques d'une naissance légendaire Première partie - Homère logographe : l'éloquence des orateurs homériques Christodoulos Zekas, Divine Rhetoric in the Odyssey: The Dialogue between Hermes and Calypso at Od. V, 85-148 Anne-Marie Favreau-Linder, Commentaires rhétoriques de l'ambassade à Achille Corinne Jouanno, Rhéteurs de père en fils : Ulysse et Télémaque vus par Eustathe de Thessalonique Deuxième partie - Homère technitès logôn : le maître du style Martin Steinrück, Lysias avant Homère Sylvie Perceau, Autour de la tradition du style sublime d'ulysse : Dénotation, connotations, cliché, ou la fortune d'une comparaison homérique Françoise Létoublon, Les figures selon les scholies à Homère Hélène Fuzier, Homère, le maître incontesté de l'expression selon le pseudo-plutarque du de homero Pierre Chiron, Homère dans le de figuris d'Alexandros : la lettre et l'esprit Pierre-Yves Testenoire, À propos de la paréchèse homérique Troisième partie - Poète ou orateur ? Homère dans la réflexion rhétorique Sophie Conte, Homère dans le Traité du sublime Pascale Paré-Rey, L'Homère de Quintilien : summus et primus auctor Johann Goeken, Homère, père des sophistes ? Les références homériques dans la rhétorique religieuse d'Aelius Aristide Christiane Deloince-Louette, Homère rhétorique à la renaissance : de l'éloquence à l'élégance Bibliographie d'orientation Index locorum
Le plus bel exemplaire de cette édition cité et décrit par Cohen provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller. A Amsterdam, aux dépens de la Compagnie, 1712-1717. 6 volumes in-12 : Iliade : I/ cxvi pp. y compris 1 frontispice, 300 pp., 8 pl. hors texte ; II/ (2) ff. dont 1 frontispice, 389 pp. et 9 pl. hors texte ; III/ (2) ff. dont 1 frontispice, 373 pp., 9 planches hors texte. Odyssée : I/ cxviii pp. dont 1 frontispice, (1) f., 299 pp., 7 pl. hors texte ; II/ (1) f., 1 frontispice, 348 pp., 7 pl. hors texte ; III/ (1) f., 1 frontispice, 333 pp., 8 pl. hors texte ; Soit au total 3 frontispices, 1 fleuron qui se répète sur le titre de chaque volume, 26 figures pour l’Iliade, gravées par Broen et 3 frontispices et 22 figures de Farret pour l’Odyssée, gravées par Jonghe et V. Buysen. - Supplément à l’Homère de Madame Dacier (1 volume). Amsterdam, chez les Wetsteins, 1731. In-12 de 1 frontispice, (1) f., 164 pp., xlviii pp., (73) ff., 2 pl. hors texte dont 1 dépliante. Soit 7 volumes in-12, plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs richement ornés, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure de l’époque. 158 x 87 mm.
L’exceptionnel exemplaire E. Odiot complet des 7 volumes, cité et décrit par Cohen, adjugé 700 F. Or à la vente Müller contre 149 F. Or pour le bel exemplaire Daguin-Louis Cartier relié en maroquin ancien : « L’exemplaire Odiot, en maroquin rouge ancien, contenant de plus un 7ème volume (Vie d’Homère par Mme Dacier, de l’édition de 1731) a été vendu 700 fr., vente Müller (n° 71). » (Cohen, 494). « [Clio parle]. Inscrivez en tête d’un papier le nom d’Homère. C’est le plus grand nom, mon enfant. Les dieux ne seraient rien, et non seulement les dieux mais les hommes, s’il ne les avait pas chantés… Rien n’est aussi pur qu’Homère… C’est le plus grand. C’est le plus vieux. C’est le patron. C’est le père. Il est le maître de tout. Et notamment il est le maître de tout ce qu’il y a jamais eu de plus grand dans le monde, qui est le familier. » Charles Péguy. Madame Dacier (1651-1720) était la fille de Tanneguy-Lefebvre. « Elle collabora aux travaux de son mari, notamment à sa traduction de la Vie des Hommes illustres de Plutarque mais poursuivit une œuvre personnelle au moins aussi importante que celle d’André Dacier : traduction de Plaute, d’Aristophane, de Térence (1688) mais surtout de l’Iliade et de l’Odyssée qui lui valurent la gloire. Admiratrice fanatique d’Homère, Mme Dacier se trouva tout naturellement mêlée à la Querelle des Anciens et des Modernes qui venait de renaître et où les Modernes étaient soutenus par Lamotte et Hardouin. L’une des deux éditions les plus recherchées avec celle, concomitante de Paris, Rigaud, 1711-1716 dont Brunet décrit ainsi les différents exemplaires : « Les exemplaires reliés en maroquin, dont la reliure n'a rien d'extraordinaire, se donnent communément pour 60 ou 72 fr., comme on l'a pu remarquer aux ventes de Hangard, Bourdillon, Giraud, etc. ; mais on a payé 400 fr. à la vente Nodier un exemplaire en mar. r. dent. doublé de mar. v. dont pourtant la reliure de chacun des deux poëmes différait par la dorure, et nous- même avons fait pousser inutilement jusqu'à 750 fr. à la vente De Bure un exemplaire en mar. bleu rel. par Padeloup avec un soin tout particulier et une élégante simplicité ; cela prouve que le prix de ces sortes de livres dépend entièrement de la concurrence que fait naître la beauté de l'exemplaire, et qu'on aurait grand tort de rapporter ces prix sans faire mention des circonstances qui les ont motivés. Ainsi un exemplaire en mar. doublé de mar., a été vendu 1 010 fr. Baron Pichon, et acheté par un amateur de passage à Paris, qui le céda bien vite au libraire Aug. Fontaine, lequel en demandait et en trouva 1 400 fr. ; M. de Coislin avait payé ce charmant spécimen de la reliure de Boyet 400 fr. à la vente Nodier de I844. » Superbe exemplaire cité par Cohen, magnifiquement relié en maroquin rouge de l’époque, provenant des bibliothèques E. Odiot et Müller.
BELIN. 2010. In-12. Broché. Etat d'usage, 1er plat abîmé, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 606 pages - déchirures sur le 1er plat. . . . Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
le poete et sa legende, la question homerique, analystes et unitaires, de l'analyse a la neo analyse, de l'oralite a l'ecriture, la langue d'homere,l'art d'homere, homere et l'histoire, narration narrateurs et poetes, le monde des dieux, ... Classification Dewey : 840.092-XXI ème siècle
Lyon, Chez Bruyset, 1796. 12 volumes in-18, plein maroquin rouge grenat à long grain, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre et de tomaison vertes.
Orné d'un portrait gravé d'Homère.
<p><meta charset="utf-8"><span>Homère fascine, et son rayonnement demeure encore immense et ce de l'Antiquité à nos jours (Paul Claudel, Gabriel Audisio, Joyce, Cavafy, Kazantsakis). Mais certains ont sévèrement critiqué la poésie homérique (Xénophane, Platon, Epicure). Xénophane (6e a.C.) reprochait à Homère de donner aux dieux une image peu flatteuse et immorale; quant à Platon il estimait que l'étude la philosophia devait sublimer l'étude la poésie homérique alors fondement de l’éducation de la jeunesse grecque.</span><br><span>Pourtant les Anciens n’ont cessé de se pencher sur les mythes d’Homère afin d’y déceler des arrière-plans. Ils leur fallait réconcilier la poésie homérique et la philosophie dans une recherche de la signification cachée des mythes. C’est ce qu’on nomme l’exégèse allégorique. Elle débute dès le 6e a.C. avec Théagène de Rhégium et perdure jusqu’à Proclos (5e p.C.).</span><br><span>Pour les Grecs, le mythe est une enveloppe trompeuse dont il faut percer le secret et tirer l’idée de l’image.</span><br><span>L’exégèse homérique s’est développée dans trois directions:</span><br><span>La physique: pour les allégoristes, les mythes d’Homère recouvrent des notions scientifiques sur les structures mêmes de l’univers. Exemple: les dieux ne sont rien d’autres que des éléments primordiaux (air, éther, eau, feu, terre) qui se livrent à des conflits cosmiques.</span><br><span>La morale: les mythes sont une réflexion sur la vertu (Plutarque, Maxime de Tyr) et apprennent aux individus à avoir une conduite héroïque, raisonnable, sage.</span><br><span>La théologie: pour les néoplatoniciens (Porphyre, Proclus), les dieux d’Homère trouvent leur correspondance avec les dieux et les démons du néoplatonisme et dans la croyance à la transmigration de l’âme (aventures d’Ulysse de Calypso, de Circé, des sirènes). Les mythes d’Homère révèlent la structure de la réalité du monde car ils ne sont plus des fictions mais des vérités pures.</span><br><span>La tradition de l’exégèse allégorique restera vivante jusqu’à l’époque byzantine et jusqu’à la Renaissance.</span></p><!----> Paris, rééd. 2010 Belles Lettres 677 p., reliure toile éditeur. 16,5 x 24,5
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