Paris, Chez la Veuve de Claude Barbin, 1701. In-Quarto, 25,5x20 cm., [1] f., 134 pp., [1] f., 376 pp., [25] ff., plein cuir jaspé, dos orné à nerfs. Ex-libris armorié. Traduction française par Tourreil. État correct, mors fendus, coiffes manquantes. Intérieur propre, infimes rousseurs.
Reference : UGE-72
Librairie La Sardine Ambulante
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LESCURE (Mathurin-François Adolphe de) - LA GRANGE-CHANCEL
Reference : 46403170
(1858)
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-maroquin bleu, à coins, filets dorés aux bords, dos à nerfs et ornements dorés, tête dorée, non rogné (Ruban) 2 ff., 426 pp., 1 f. - [Impr. à Alençon]. Titre en rouge et noir.Tirage à 1200 exemplaires, plus quelques exemplaires sur papier fort. Remarquable éditon critique “Voici certainement la plus intéressante des éditions des fameuses Philippiques...” dit G. Mouravit sur la garde de cet exemplaire.Launay 61 - Vicaire IV 937Précieux exemplaire avec un ENVOI AUTOGRAPHE de Lescure “à monsieur Honoré Bonhomme, hommage d’estime et d’amitié”. H. Bonhomme, auteur Malassis, publiera chez celui-ci les oeuvres de Piron. L’exemplaire appartint ensuite au grand bibliophile G. Mouravit qui le fit luxueusement relier. Outre la note citée plus haut, on trouve encore dans cet exemplaire un portrait de La Grange-Chancel gravé par Barrois et, in-fine, 65 pages manuscrites de Mouravit sur beau papier Hollande. Ce sont des copies d’un manuscrit inédit que le collectionneur découvrit chez le libraire Roy, avec des Philippiques (variantes) et des notes.LESCURE (Mathurin-François Adolphe de)Ce monarchiste très réactionnaire qui s’est infiniment complu dans les alcôves de l’Ancien Régime naquit à Bretonoux dans le Lot en 1833. Il monta à Paris pour faire carrière dans les lettres et débuta chez Malassis en 1858 avec une nouvelle édition des Philippiques de La Grange Chancel. En 1860 il fit une incursion dans la littérature contemporaine (avec une lorgnette satirique) pour régler leur compte à G. Sand, P. de Musset et Louise Colet. Pour se concilier les bonnes grâces de Malassis, Lescure publia dans la royaliste Gazette de France des comptes rendus de plusieurs ouvrages de l’éditeur comme Les Fleurs du Mal ou Les Paradis Artificiels.Lescure a trouvé sa voie en étudiant l’histoire de France à travers les chroniques scandaleuses. Son terrain d’élection fut le XVIII° siècle. L’amateur de curiosa – qualité qu’il partageait avec Malassis, s’occupera des maîtresses du Régent, des amours d’Henry IV, de celles de François Ier… Le royaliste se fit un devoir de rééditer les mémoires de la Duchesse d’Angoulême, Sénac de Meilhan, des études sur Marie-Antoinette….Malassis conserva les nombreuses lettres (environ 150) qu’il avait reçues de Lescure. Très conscient de la majesté qui le composait, Lescure voulut s’imposer et imposer à Malassis lequel, dit Cl. Pichois « se montre rétif devant les prétentions de son collaborateur, qui jouerait volontiers au directeur de collection ». La correspondance s’arrêta en 1864. Réfugié en Belgique, Malassis ne pouvait plus être utile à Lescure. En 1865 Lescure entra au cabinet du ministre Rouher, en qualité de secrétaire. Il remplira cette fonction jusqu’en 1868, puis passa au secrétariat du Sénat jusqu’au 4 septembre 1870. Lescure a beaucoup écrit. Certaines de ses études historiques ou littéraires sont excellentes. Il mourut à Clamart en 1892.Au début de leurs relations, dans une lettre du 4 décembre 1857, Lescure avait rendu ce bel hommage à l’éditeur : « Vous êtes un éditeur artiste, et dans votre genre aussi créateur que les poètes ».
Avec des Remarques de M. le Président Bouhier sur le texte de Cicéron.Seconde édition, revue et augmentée. A Paris, Chez Pierre Gandouin - 1736 - 416 pages, Approbation et Privilège du Roi.Reliure plein veau moucheté de l'époque. Dos à nerfs orné et doré avec pièce de titre maroquin rouge. Roulette dorée sur les coupes. Tranches jaspées rouge. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-12°(17x10).Les Philippiques sont une série de 14 discours prononcés par Cicéron en 44 et 43 av. J.-C., attaquant de plus en plus violemment Marc Antoine, qui se pose en successeur de Jules César. Il les nomme ainsi en avril 43 en l'honneur des Philippiques de Démosthène, qu'il admirait beaucoup. Toutefois sous l'Empire, les rhéteurs continuent à les désigner sous leur appellation initiale Antonianae.
S.l., s.d. (vers 1723). Manuscrit calligraphié sur papier vergé de 13 ff. non numérotés dont 5 ff. blc, format 25 x 18. Titré : «Les philippiques de Lagrange». 1er et 2ème chant. De nombreuses notes marginales identifient les personnages évoqués, commentent ou éclaircissent les allusions.
Une des versions manuscrites qui circulèrent sous le manteau et dont le texte comprend les trois philippiques, dans la version non modifiée de l'impression de 1723 : le 5ème vers, «Contre un monstre encore plus farouche» n'est pas devenu «Comme un prince encor plus farouche». Ce pamphlet d'une très grande violence évoque les complots ourdis contre la famille royale et les tensions politiques qui secouaient la Régence, il y accuse notamment le duc d'Orléans d'avoir tenté d'empoisonner le jeune Louis XV et d'être l'amant de sa propre fille, la duchesse de Berry (jeune veuve dépravée dont les amours débridées ne cessaient d'alimenter la chronique scandaleuse de la Régence et que le poète compare à Julie et Messaline). Lagrange-Chancel fut emprisonné aux îles de Lérins d'où il s'évada au bout de deux ans. Il s'enfuit en Sardaigne, en Espagne, puis en Hollande où il composa une quatrième Philippique, puis une cinquième juste après la mort du Régent. Il put finalement rentrer en France en 1729 grâce à des renseignements secrets fournis au duc de Bourbon. Feuillets légèrement effrangés, petite tâche brune, écriture lisible, bonne condition. - Frais de port : -France 4,95 € -U.E. 9 € -Monde (z B : 15 €) (z C : 25 €)
Tours, Jamet Mettayer, 1592 2 parties en un vol. in-8, [2] ff. n. ch. (titre, dédicace), 171 ff., un f. n. ch. d'errata - [4] ff. n. ch. (titre intermédiaire, seconde dédicace), [172] ff. mal chiffrés 182 (il y a saut de chiffrage du f. 124 au 135), maroquin cerise, dos à nerfs orné de caissons à froid, double filet doré sur les coupes, tranches dorées sur jaspure, large encadrement de guirlandes et filets dorés sur les contreplats (Duru, 1831).
Première édition collective.Notre exemplaire présente, dans une excellente condition rare pour ce titre, ces quatre fameux pamphlets dirigés contre la politique de Grégoire XIV en faveur de l'Espagne dans la lutte qui opposait Henri IV et la Ligue pour la reconquête du royaume : d'abord parues séparément comme des occasionnels qu'elles étaient en fait, les Philippiques furent réunies en volume en 1592, puis rééditées en 1595, enfin en 1611, le tout à l'adresse de Tours (où étaient réfugiés en partie les membres du Parlement de Paris).L'argumentation, surtout dans la quatrième Philippique, s'organise d'une part autour de la nature successive (et non seulement dynastique) de la transmission de la Couronne selon les lois fondamentales du royaume ; de l'autre, autour de la bonne volonté de Henri IV de se faire instruire de la confession majoritaire de ses sujets (la conversion n'était pas encore intervenue en 1592).SHF, Hauser, 3038. Cioranescu, XVI, 6693.Très bel exemplaire, dans une reliure des premiers temps d'Hippolyte Duru (1803-1884). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
j. De Gigord, Editeur Paris 1918 180 pages en format 10 -16 cm - tache suur couverture - reliure rigide en percaline au dos
État Moyen