GONDAR Jacques. Chroniques françoises de Jacques Gondar, clerc, publiées par F. Michel, suivies de Recherches sur le style par Charles Nodier. Paris, Louis Janet, [1830]. In-12 de [2] ff., CLVII-11-44 pp., [1] ff. de table, [4] pp. de partitions, [1] f., reliure d'origine en soie rose, tranches dorées. En assez bon état, léger frottement aux coins inférieurs, dos lég. passé, intérieur propre. Joli et rare petit ouvrage d'inspiration médiévale. Les enluminures colorées à la main, la typographie soignée et la postface de Nodier ajoutent au charme de cette mystification littéraire ayant conservé ici sa délicate reliure d'éditeur en velours. "Livre très typique de cette époque qu'il est préférable de rechercher dans sa reliure du temps, en velours, veau ou maroquin." Carteret 276.
Reference : UGE-33
Librairie La Sardine Ambulante
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Paris Louis Janet s.d. (1830) In-12 reliure en velours rouge estampé et ornementé à froid d'un décor de l'Ange Gabriel et de petits démons encadrés d'un décor floral, titre au centre, étui en maroquin bordeaux décoré d’un triple filet doré en encadrement avec fleuron aux angles. CLVII-11-44 pages 1 feuillet et 2 feuillets de musique. (Reliure de l’éditeur au dos un peu passé comme souvent).
Premier tirage, tiré à petit nombre. Publication luxueuse d'un manuscrit inédit du XVe siècle, retrouvé par le médiéviste F. Michel, et enrichi d'une dissertation de Ch. Nodier sur le style des chroniques. Titre-frontispice, 4 gravures hors texte, gravé par Rouargue d'après Colin, et 7 lettrines. Ces illustrations ont été finement aquarellées et rehaussées d'or, à la façon des miniatures anciennes. Les Chroniques de Jacques Gondar clerc, sont en réalités de fausses chroniques médiévales suivies d’une « fausse postface » du vrai Ch. Nodier. Francisque Michel s’était bâti une réputation sulfureuse et les nombreux échecs qu’il rencontra, tant dans sa vie que dans ses expériences professionnelles lui amenèrent que défiance et suspicion. Abonné aux petites publications, souvent indigestes, on retient désormais de lui davantage la fausse affaire du « bibliomane assassin » parue dans la Gazette des tribunaux en 1836, que sa découverte du plus ancien manuscrit de « La chanson de Roland », dont la paternité fut soufflée par François Génin. "Livre très typique de cette époque, qu'il est préférable de rechercher dans sa reliure du temps, en soie, velours, veau ou maroquin" (Carteret p. 276). La reliure est d’après une plaque spéciale, exécutée par l'atelier de Louis Janet, reproduite par Beraldi dans l’ouvrage « La reliure du XIXe siècle ». On la rencontre également dorée ou poussée à froid sur les reliures en cuir. Vicaire, III-1071. Brunet II-1663. Didier Barrière, Francisque Michel médiéviste et bibliomane romantique. Bibliographie de la France 1836, 4243.
Paris Janet 1830 1 vol. Relié in-12, percaline rouge de l'éditeur, filets à froid en encadrement des plats, (2) + CLII + 11 + 44 + (6) pp., musique notée in-fine. Recueil de fausses chroniques médiévales par Francisque Michel, avec une authentique postface de son complice Charles Nodier. L'éditeur a lui-même réalisé un pastiche d'incunable, imprimé par Didot en lettres gothiques, avec 1 titre-frontispice, 5 lettrines enluminées et 8 gravures coloriées et rehaussées d'or (dont 4 belles planches hors-texte gravées par Rouargue d'après Colin). Exemplaire sur papier ordinaire, après le tirage de luxe sur vélin. Petites rousseurs aux premiers feuillets, sinon en très bonne condition.
Paris, Louis Janet, [1830]. In-12, [2]-CLVII-11-44p., [1]ff. de table, [4]p. de musiques, [2]ff. blanc, 4 planches hors texte. Soie rose de l'éditeur, plats et dos décorés, tranches dorées, étui recouvert de maroquin vert empire à grains long, plats ornés d’une rosace dorée au centre, encadrés d’une large roulette dorée (palme, rose et fleurons), roulette à froid, bordé de soie rose.
Les planches sont gravées par Rouargue, d'après Colin. Deux feuillets de musique gravée à la fin. Premier tirage. Edition tirée à petit nombre. Un des quelques exemplaires sur papier vélin avec les planches, les lettres ornées et les encadrements coloriés et rehaussés d'or. Superbe impression de Didot. "Livre très typique de cette époque, qu'il est préférable de rechercher dans sa reliure du temps, en soie, velours, veau ou maroquin" (Carteret p. 276). Très bel exemplaire dans un luxueusement surprenant étui. Une charnière au porte de la fin... [Brunet II-1663 ; Vicaire III-1071]. Illustré XXe
Paris : Louis Janet, s. d. [ 1830 ] In-12, (2)-CLII-11-44-(6) pages et 4 planches. Toile rouge de l'époque (de l'éditeur ?).
Premier tirage. Edition tirée à petit nombre. Superbe impression de Didot. Les planches sont gravées par Rouargue, d'après Colin. Deux feuillets de musique gravée à la fin."Livre très typique de cette époque" (Carteret p. 276). Brunet II-1663 ; Vicaire III-1071.