Paris, Librairie Moderne 1889 254pp., Edition originale de 1889, 19cm., reliure moderne demi-toile verte avec titre doré au dos, plats marbrés, feuilles de garde décorées, avec ex-libris de "La presse bruxelloise", texte frais, bon état, Y111770
Reference : Y111770
Antiquariaat Pieter Judo (De Lezenaar)
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1 Broché, état d'usage : dos plusieurs fois fendu, couv. effrangée, tampon au 1er plat et au faux-titre, rousseurs éparses. 18,5 x 12,5 cm, 254 p. Paris, Librairie Moderne, 1889. Edition originale
Édition originale. Etat convenable
Catalogue d'exposition, sous la direction de BOSSARD Adrien.
Reference : 25740
ISBN : 9788836650286
<meta charset="utf-8"><p data-mce-fragment="1">Hàm Nghi, le « Prince d’Annam », mena tout au long de sa vie une intense activité de peintre, de pastelliste et de sculpteur. L’empereur destitué, contraint à l’exil à Alger par les autorités françaises à l’âge de dix-huit ans, fut formé par des peintres et sculpteurs français en Algérie et en métropole. Il fréquenta la haute société, les milieux intellectuels et artistiques de son temps.</p><p data-mce-fragment="1">Ce catalogue, édité à l’occasion de la première exposition monographique qui lui est consacrée, invite à découvrir sa vie publique et personnelle ainsi qu’une vaste sélection de son œuvre. Neuf articles inédits, écrits par des spécialistes, précisent le contexte historique et culturel dans lequel Hàm Nghi a évolué, afin de mieux appréhender la réception de son œuvre hier et aujourd’hui.</p> Milan, 2022 SilvanaEditoriale 118 p., illustrations couleur, broché. 23 x 28
Neuf
LIBRAIRIE MODERNE. 1889. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 254 Pages. Quleques illustrations en noir et blanc hors texte. Quleques rousseurs sans conséquence pour la lecture. 1 Annotation sur le 1er plat. Quelques cahiers désolidarisés. Absence du 2eme plat. Dos manquant. Intérieur en bon état.. . . . Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Classification Dewey : 840.08-XIX ème siècle
Couverture rigide. Reliure demi-chagrin à nerfs. 254 pages. Graffitis sur la page de titre. Cachet.
Livre. Libraire Moderne, 1889.
Grasset, Publications de la faculté des lettres et sciences humaines de Paris-Sorbonne, 1968, fort in-8°, 851 pp, biblio, broché, bon état. Edition originale
Avant d'être une thèse monumentale, ce livre est d'abord le témoignage d'une rencontre. Avec une étonnante rigueur, Hélène Cixous restitue l'unité de l'œuvre de Joyce, et l'articule de façon singulièrement éclairante à la biographie de l'auteur. Être un artiste, pour Joyce, cela consiste dès le plus jeune âge à opérer un travail de métamorphose, passant d'un vécu oppressant à la formation d'un imaginaire, d'une symbolique et d'un style. L'exil physique, la fuite loin de Dublin sa ville marâtre, n'a pas suffi : il fallait encore que Joyce réussisse à se réapproprier ce vécu tenace pour en faire la matière même d'une création qui le sublimerait. Par-delà une compréhension intime de l'homme et de l'oeuvre, Hélène Cixous se donne et nous donne les moyens de saisir, au-delà des formules faciles dont les manuels sont encombrés, en quoi l'art est bien une possibilité de vie. — "Joyce a fait de son œuvre le double de sa vie, comme il faisait de sa vie la répétition de son œuvre : le réel tendait à se déplacer du côté du livre. C'est pourquoi l'œuvre dépasse les possibilités ordinaires de l'écriture. Penser sa vie "écrite" plutôt que vécue et, inversement, s'enfoncer dans l'écriture comme dans un temps personnel, faire de l'évolution d'un art sa propre histoire, tel fut le dessein de Joyce, passé l'enfance. Par la continuité du livre au moi, du moi au livre, l'art de Joyce participe de l'essence du jeu. Absent du livre en sa personne réelle, Joyce est cependant présent par le biais de divers remplaçants, petits ou grands, hommes ou femmes. Il se regarde vivre et, en même temps, s'imagine en train de se regarder vivre ; il introduit un voyeurisme au-delà du regard, et au-delà de l'instant un futur qui fait du présent un passé. Il est dedans et dehors. Sa création, conçue comme rivale de celle de Dieu, lui tient lieu de patrie, de temps, d'antre, et, cependant, c'est dans l'écriture que Joyce perpétue son exil. "Exilé volontaire", telle est la définition de l'artiste par lui-même, définition qui fonde les antagonismes créateurs ; hérétique, paria, fils prodigue, c'est contre l'Église, la famille, la patrie, que Joyce dresse ses substituts, Stephen Dédalus, Léopold Bloom, Richard Rowan, Shakespeare, ou la trinité complexe de Finnegans Wake en laquelle Joyce est père, fils, frère et antifrère. "Je suis un produit de cette race, de ce pays, de cette vie", dit Dédalus, projection ironique de Joyce jeune homme. L'artiste est en effet le produit négateur de ces trois puissances dangereuses. Il l'est si essentiellement que son existence dépend de sa conscience d'expulsion, de culpabilité ou de défi : c'est pourquoi l'artiste se maintient en état de séparation volontaire ; la séparation en effet est source de création, comme le péché originel est une "felix culpa" qui promet la rédemption. Les "erreurs du génie sont volontaires", ses malheurs sont nécessaires, il lui faut être l'éternel accusé, le mal venu, le mal-aimé. Loin de l'Irlande, hors de l'Église et de la famille, Joyce s'empresse de récupérer ses trois menaces vitales sous la forme de figures de remplacement, ou d'un système de correspondances symboliques. Au centre de l'œuvre, dissimulé, révélé, l'artiste à la recherche de lui-même vit dans le temps successif de l'écriture, observé par l'artiste Joyce assis dans l'espace de la mémoire, et qui feint l'indifférence. Cette thèse, magistrale, est la première grande tentative entreprise, en France, pour mettre en clair l'œuvre, l'art et la personne de James Joyce." (L'Editeur) — Table : Introduction. La réalité de l'Irlande – I. La cellule familiale – II. Héroïsme public, héroïsme privé – III. Le choix de l'hérésie – IV. La récupération de l'exil – V. La poétique joycienne – Appendice. Thoth et l'écriture – Bibliographie.