s.l., Le Centurion 1975 132pp., br.orig., 21cm.
Reference : R52340
Antiquariaat Pieter Judo (De Lezenaar)
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Exemplaire de luxe réimposé sur grand papier en maroquin d’époque armorié. A Paris, chez Prault, 1775. 1 volume in-4, (3) ff., 1 portrait de Marie-Thérèse à pleine page hors texte, 337 pp., (3) pp. d’approbation, 4 planches hors texte. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, armoiries au centre, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin vert, double filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 250 x 188 mm.
Edition originale dédicacée à la Reine Marie-Antoinette, célèbre pour le portrait de la Reine. «Un des ouvrages les plus réussis de Moreau le jeune. Contient 1 portrait de Marie-Thérèse gravé par Cathelin, d’après Ducreux, 2 portraits en médaillon gravé d’après Moreau par Gaucher en tête de la dédicace, et 4 figures par Moreau, gravées par Duclos, de Launay, Prévost et Simonet». (Cohen 412-413). L’auteur, né à Beaune (Côte-d’Or) en 1738, se fit tonsurer dans le diocèse d’Autun et devint précepteur d’une fille naturelle du comte de La Marche. Il composa pour elle un cours d’études qui devait comporter 16 volumes, mais dont 8 volumes seulement illustrés par Moreau, ont été publiés de 1772 à 1775, sous le titre Cours d’études des jeunes demoiselles. Il fut pourvu par le roi, le 25 août 1772, du prieuré de Goudargues (Gard) où il vécut désormais. Il publia encore, en 1775, Annales du règne de Marie-Thérèse, plusieurs fois réédité jusqu’en 1786. «‘Si l’on recueille, dit Mr. Fromageot, avec tant de soin les détails de ces grandes victoires, de ces conquêtes qui ont immortalisé quelques guerriers; si l’on accueille si favorablement ces histoires, qui ne présentent que le récit des batailles fameuses, dont tant de milliers d’hommes ont été les malheureuses victimes; de quels yeux doit-on voir les annales d’une Impératrice, qui, depuis 34 ans gouverne une des plus grandes parties de l’Europe, dont tous les instants, depuis qu’elle est montée sur le trône, sont employés à faire le bonheur des différens peuples qui lui obéissent; enfin qui ne semble jouir du pouvoir souverain que pour faire des heureux? C’est sans doute l’ouvrage le plus agréable que l’on puisse offrir au public. C’est de cette idée dont nous nous sommes flattés lorsque nous avons entrepris de recueillir quelques-unes de ces grandes actions de Marie-Thérèse, qui ont rendu cette illustre Héritière de la Maison d’Autriche, l’objet de la vénération de toute l’Europe.’ Nous souscrivons très volontiers à ce jugement de l’auteur, & nous sommes assurément fort éloignés de vouloir affaiblir le mérite d’un ouvrage qui du côté des faits qu’il présente, ne peut être plus intéressant ni plus cher aux fideles sujets de Marie Thérèse, & à quiconque sait apprécier l’éclat de la vertu placée sur le thrône & devenu la source du bonheur public». (Journal historique et littéraire, vol. 35). «Une partie de l’ouvrage de M. l’Abbé Fromageot offre un tableau intéressant des vertus & des actes de bienfaisance de Marie-Thérèse, de ses réglemens, de ses institutions utiles en tout genre, soit pour réformer les abus, simplifier la perception des impôts, établir l’ordre & la discipline parmi ses troupes; soit pour animer l’Agriculture, encourager les Arts, faire fleurir le commerce, accroître la population, faire circuler l’abondance dans ses vastes Etats […]. L’auteur ne conduit ces ‘Annales’ que jusqu’en 1771. La lecture de cet ouvrage vous fera, Monsieur, le plus grand plaisir; c’est une relation attendrissante de traits admirables de bienfaisance. Heureux les Peuples, dont les Souverains ne laissent à la postérité que de pareils monumens! Il y a, de cet excellent Livre de M. l’Abbé Fromageot, quelques exemplaires imprimés in-4, dont le prix est de 12 livres broché, & 15 livres relié. L’in-8 est de 6 livres broché, & de 7 livres 10 sols relié.» (L’Année littéraire, 1775, vol. 168). Fromageot refusa de prêter serment à la Constitution et fut accusé de favoriser le fédéralisme. Arrêté le 25avril 1794, incarcéré à la citadelle de Nîmes, il fut condamné à mort le 11 juillet et exécuté le même jour. «Mentionnons encore, parmi les œuvres de cette heureuse époque, les Annales du règne de Marie-Thérèse (1775), livre dédié à la jeune reine Marie-Antoinette, dont le charmant profil gravé par Gaucher se trouve sur le feuillet de dédicace». Baron R. Portalis. Précieux exemplaire en grand papier, relié en maroquin rouge armorié de l’époque. Provenance: Nicolao de Nobili, duce Minerva, Comité Fortuna
4 vol. in-4, bradel toile crème, pièce de titre au dos. (L26BIS)
Marie Daëms (1928-2016) est une actrice française de théâtre et de cinéma. Elle joua son premier rôle en 1945 (au théâtre, dans Tartuffe) et son dernier en 1999 (au cinéma, Le Créateur d'Albert Dupontel). - Sigurd (Dialogues de Jacques). L'Air de Paris. Film réalisé par Marcel Carné. (Del Duca Films-Paris et Galatea - Roma 1954). 210 pp. tirées au duplicateur. Marie Daëms joue Corinne. - Tabori (Scénario de George). The Journey. Film américain réalisé par Anatole Litvak. 1958. Texte en anglais. 127 pp. Les pages où joue Mme Hafouli (Marie Daëms) sont notées au crayon sur la première page. Quelques annotations au crayon dans le texte. - Obey (André). Les 3 Coups de minuit. Théâtre de l'Œuvre, 1959. Marie Daëms est Alice (répliques marquées au crayon bleu), mise en scène de Pierre Dux. 102 pp. - Barillet (Pierre) et Grédy (Jean-Pierre). Les Choutes. Théâtre des Nouveautés, 1959. Marie Daëms est Corinne (répliques marquées au crayon bleu, annotations), mise en scène de Jean Wall.
Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. La Haye et Paris, chez Moutard, 1779. 4 volumes au format in-12 de: I/ cvii pp. (pt. trou p. xxi), 387 pp.; II/ (1) f., 488 pp.; III/ (1) f., 454 pp.; IV/ (1) f., 443 pp., pte. déchirure ds. la marge blanche de la dernière p. Reliures en plein veau moucheté frappées sur les plats des armes de la reine Marie-Antoinette sous couronne royale dans un triple encadrement au petit fer or, dos lisse ornés de rinceaux et de glands, pièces de titre en maroquin vert, titres en lettres d’or, portent le cachet or «C.T.» (Château de Trianon) sous couronne royale pour le Petit Trianon, toutes tranches mouchetées. Reliures royales de l’époque. 167 x 99 mm.
Edition en partie originale des «Trois siècles de la littérature française» de l’Abbé Sabatier de Castres. Sabatier a souvent attaqué durement Voltaire dans Les Trois siècles. Voltaire, bien entendu, a vivement réagi. Il l'appelait l'abbé Sabotier (M, t. X, p. 197 ; t. XXIX, p. 39). Dans sa correspondance, il n'a pas de mots assez durs contre « le plus vil des scélérats » (D19090). Dans l’Épître dédicatoire aux Lois de Minos, Sabatier est considéré comme « l'écrivain le plus misérable et le plus bas » qu'on puisse imaginer (M, t. VII, p. 172). Sabatier n'était pas seulement opposé à Voltaire, mais à tout le mouvement des Lumières. Il s'agit d'une « Philosophie tyrannique et inconséquente [...] [qui] suffoque ou corrompt le germe du talent » (T.S., t. I, p. 1-2). Bref, la littérature nouvelle se caractérise par « un ton imposant, un style dogmatique, un jargon maniéré, des phrases sentencieuses, des sentiments enthousiastes, la répétition de ces mots parasites humanité, vertu, raison, tolérance, bonheur, esprit philosophique, amour du genre humain et mille autres termes qui sont devenus la sauvegarde des inepties » (Corr. litt., p. 241). Dans Les Trois siècles, Condorcet, Diderot, Duclos, Marmontel sont traités sans ménagement ; seuls Condillac et Rousseau trouvent grâce aux yeux de Sabatier, Rousseau surtout : « on ne peut lui disputer la gloire de l'éloquence et du génie et d'être l'écrivain le plus mâle, le plus profond, le plus sublime de ce siècle » (t. IV, p. 139). Les Trois siècles de la littérature française le rendirent célèbre, mais lui firent beaucoup d'ennemis. On contesta à Sabatier la paternité des Trois siècles. L'abbé Martin, vicaire de la paroisse Saint-André-des-Arts, chez qui Sabatier « allait tous les matins se styler et s'instruire » (M.S., 7 août 1774, t. VII, p. 225), était présenté par J. Lenoir-Duparc dans ses Observations sur les Trois siècles de la littérature française (1774) comme le véritable auteur. L'abbé Beaudoin, grand maître du collège du cardinal Lemoine, soutenait cette interprétation. L'affaire traîna en longueur et commença à se plaider au Châtelet en mai 1780, alors même que l'abbé Martin était mort entre temps. Finalement, une sentence du 4 juillet 1780 trancha l'affaire : Sabatier devra reconnaître par écrit que l'abbé Beaudoin est « un homme de probité et d'honneur » ; chaque partie devra renoncer à ses prétentions quant aux dommages et intérêts ; enfin, les frais de la sentence incomberont à Sabatier. Palissot se plaint, dans les Mémoires sur la littérature, d'avoir été plagié par Sabatier. Les Mémoires, dit-il, ont été « presque toujours pillés et déshonorés dans ce qu'il [Sabatier] a dit d'un peu raisonnable » (Palissot, t. V, p. 309). Sabatier s'en défend dans ses Articles inédits de la 7ème édition des Trois siècles, (p. 14-16). D'après les M.S., c'est grâce à la « réputation » que lui ont faite ses Trois siècles dans « le parti adverse » que Sabatier dut en janvier 1776 sa nomination de précepteur des enfants de Vergennes, ministre des Affaires étrangères. Précieux et fort bel exemplaire relié spécialement pour la bibliothèque personnelle de la Reine Marie-Antoinette au Château de Trianon. Marie-Antoinette encouragea les arts, en soutenant Gluck contre la cabale et la routine, les lettres, en protégeant Chamfort et Delille, et elle se montra, dans la longue agonie des mauvais jours, la digne fille de la grande Marie-Thérèse. Sa bibliothèque était une des plus considérables du temps, et si les pièces de théâtre, les romans, et parmi ceux-là, les petits livres à la mode, dont l’esprit de parti a cherché, de nos jours, à faire une sorte de scandale, bien qu’ils fussent alors entre les mains des femmes les plus honnêtes et les plus vertueuses, y figurent en grand nombre, il serait injuste d'oublier que les chefs-d’œuvre de l'esprit humain y tiennent la première place avec Pascal, Bossuet, Fénelon, Bourdaloue, Massillon, Boileau, Jean-Baptiste Rousseau, Corneille, Molière, Racine, Regnard, Voltaire, et tant d'autres, dont on retrouvera les noms en parcourant le catalogue. Les volumes qui garnissaient les armoires du petit Trianon sont restés, en grande partie, à Versailles ; quelques-uns sont venus grossir le riche contingent de la Bibliothèque Nationale, d'autres ont été transportés, lors de la création des écoles centrales de département, c'est-à-dire en 1795, à Périgueux et à Bourges, et versés plus tard dans les bibliothèques publiques. Ils sont modestement reliés en veau porphyre, granité de points noirs sur un fond rouge sombre qui passe, quelquefois, au violet foncé. Les plats, entourés d'un triple filet, portent au centre les armes de la reine ; sur le dos, se trouvent quelques fleurons, et, au bas, les initiales couronnées C.T. (Château de Trianon) sont poussées en or. Les tranches, de couleur blonde ou fauve pâle, sont pointillées de rouge. On rencontre également un grand nombre de volumes en demi- reliure, avec le dos et les coins en veau, fauve et les armes sur le papier. M. le baron Pichon nous a révélé les noms des ouvriers qui furent chargés de ce travail. Les reliures en veau sortaient des ateliers du marchand-papetier relieur, Fournier. Cet exemplaire figure sous le n° 554 du catalogue de la bibliothèque de la Reine Marie-Antoinette au Petit Trianon (P. Lacroix, 1863).
Bel exemplaire sur grand papier en coloris de l’époque, conservé dans sa reliure de l’époque. A Paris, chez Duflos le jeune, 1779. In-folio de (2) ff. pour le titre et l’avertissement, 128 planches hors-texte finement aquarellées à l’époque, encadrées d’un filet enluminé, avec les serpentes d’origine conservées. 1 planche avec des mouillures, signature autographe au verso de la planche 88. - [Avec] Recueil d’estampes représentant les Grades, les Rangs & les Dignités, suivant le costume de toutes les Nations existantes ; avec des Explications historiques, & la Vie abrégée des grands Hommes qui ont illustré les dignités dont ils étoient décorés : Ouvrage dédié au Roi, et divisé en cinq classes ; La première, destinée aux Souverains de toute la terre : La seconde, à l’Église dans toutes les Religions : La troisième, à l’État Militaire de chaque Nation : La quatrième, à la Magistrature : La cinquième, aux Gens-de-Lettre & aux Artistes. A Paris, chez Duflos le jeune, 1780. In-folio de (2) ff. pour le titre et la dédicace au roi, 112 planches hors-texte finement aquarellées à l’époque, encadrées d’un filet enluminé, avec les serpentes d’origine conservées. - [Avec] : Deuxième Recueil des Portraits des Hommes et des Femmes illustres, de toutes les nations connues, présentés sous le costume de leurs dignités… A Paris, chez Duflos le jeune, 1787. In-folio de (1) f. de titre, 6 planches, 22 pp. numérotées. Soit un total de 246 planches. Ensemble de 2 volumes reliés en plein veau granité, dos à nerfs orné de fers et de fleurons dorés, pièces de titre en maroquin fauve, pièces de tomaison en maroquin bleu, tranches rouges. Reliures de l’époque. 398 x 263 mm.
Edition originale et premier tirage de l’un des plus célèbres recueils de portraits historiques et de costumes du XVIIIe siècle. Colas, 250 ; Lipperheide 38 ; Brunet, II, 862 ; Vinet, 2104. Il compte parmi les plus précieux depuis l’origine de l’Imprimerie puisque le seul portrait de « Marie-Antoinette en costume de cour, d’après Touzé, s’est vendu seul 265 F or, vente Behague » (Cohen, I, 334). Or un livre de bibliophilie s’achetait alors à compter de 10 F Or. Précieux exemplaire de ce somptueux ouvrage (paru en 44 livraisons de 6 planches chacune) ici en tirage de luxe avec le rare portrait de Marie-Antoinette d’après Touzé. Toutes les planches ont été aquarellées à l’époque (l’une d’entre elles porte la signature autographe de Duflos au verso). « Un petit nombre d’exemplaires seulement furent tirés coloriés et avec la planche entourée de filets d’or » (Bulletin Morgand et Fatout, n°8154). Parmi les personnages représentés figurent notamment Louis XVI, Marie-Antoinette, Mahomet II, Henry VIII, Christine de Suède, des dignitaires comme le Mufti, le grand prêtre Persan, le Lama tartare, le grand Lama, le Brahman,le grand Vizir, l’émir Pacha, Tchorbadgi, Boluch-Bassi, Olivier Cromwell, un Shogun japonais, une dame d’Hindoustan, un Patagon, une femme caraïbe, Alkmey (roi de la Guinée), un noble Indien de la nation d’Ottawa, une femme du Kamchatka, une femme du Congo, Samba Pango (roi du Loango). Cohen, décrit un exemplaire complet avec, comme ici, le titre, la dédicace au roi Louis XVI et l’avertissement. Colas mentionne en outre un second feuillet de titre, un avertissement à la noblesse et 17 ff. de texte que l’on ne voit quasiment jamais. Le nombre d’estampes varie selon les exemplaires. Les plus complets ou ceux complétés possèdent 264 estampes. Cohen et Colas ne citent aucun exemplaire en cette condition. Cohen ne cite qu’ « un bel exemplaire relié en maroquin rouge contenant comme celui-ci, titre, dédicace au roi et avertissement, suivi de 240 estampes ; Colas décrit les exemplaires Bethmann avec 254 planches et de Jonghe avec 258 planches mais ce dernier, en reliure moderne était incomplet du titre. L’exemplaire est bien complet de la gravure représentant Marie-Antoinette, « qui se négocie à prix d’or ». L’intérêt de ce livre est de représenter nombre de personnages célèbres des arts, des lettres et de la politique de France et d’Angleterre. Les exemplaires ne possédant pas le portrait de Marie‑Antoinette sont dépréciés. « Very beautiful and rare work on costumes from all over the world by all kinds of people, including militaries, artists and kings i.a. Peter the Great, joan of Arc, René Descartes, but also rulers from America, China, Congo, etc. i.a. “Timur-Bek ou le grand Tamerlan, empereur du Mogol”, “Mani-Monbada, reine de Congo”, “DonAlvare, roy de Congo”, “Cunne shote, chef des Chiroquois” etc”. » Bel exemplaire en coloris de l’époque, chaque cadre rehaussé à l’or, imprimé sur grand papier, conserve dans sa reliure de l’époque.
Aucun autre exemplaire de cette rare originale n’est apparu sur le marché public international depuis 1940. Paris, Louis Sevestre, 1700.In-12 de (11) ff., 69 pp., (3) pp. Relié en veau brun moucheté de l’époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Coiffes légèrement émoussées. Étui en maroquin brun. Reliure de l’époque.157 x 90 mm.
Édition originale de la plus grande rareté de cet ouvrage consacré à la photométrie.Martin, Catalogue de la bibliothèque de feu M. Burette, 5546 ; Monge, Dictionnaire de physique, IV, p. 293.C’est au XVIIe siècle que les scientifiques européens font les plus grandes avancées en termes d’étude de la lumière.La photométrie qui apparait à cette époque est dénuée d’instruments de mesures ; elle établira ses bases par comparaison de sources lumineuses.Puis, « c’est “frappé par l’invention du baromètre, du thermomètre et de l’hygromètre” que F. Marie s’était demandé si, à leur imitation, on ne pourrait trouver un moyen de mesurer la lumière ». (J-E. Morère, p. 339, La photométrie : les sources de l’Essai d’Optique sur la gradation de la lumière de Pierre Bouguer, 1729.)C’est ainsi qu’il créa le « lucimètre ».« En 1700 un capucin Jean François-Marie a donné plusieurs manières de réaliser des appareils qu’il appelle lucimètres ou photomètres. Tout ceci n’aboutira à la construction d’un appareillage utilisable que beaucoup plus tard ». Daumas, Les instruments scientifiques, 82.« Le premier qui ait eu l’idée de mesurer la lumière est un Capucin, le P. François Marie, qui publia en 1700 un petit écrit intitulé : “Nouvelle découverte sur la lumière […]”. Ce bon religieux qui ne parle, au surplus, qu’avec une extrême modestie de ses idées, propose dans cet ouvrage, qu’il appelle ‘Lucimètre’, deux moyens de mesurer la lumière, l’une par l’interposition d’un nombre de verres plans et transparens, propre à intercepter enfin toute la lumière ; l’autre, par le moyen qu’une quantité d’eau propre à produire le même effet ; ou même moyen de réflexions répétées sur des surfaces polies, en assez grand nombre pour affaiblir la lumière par des gradations connues. »J. E. Montucla, Histoire des mathématiques, III, p. 538.Bel et précieux exemplaire conservé dans son élégante reliure de l’époque.Provenance : Macclesfield South Library 184.B.14, 3 premiers ff. estampés à froid avec le blason du Comte de Macclesfield.Aucun autre exemplaire de cette rare originale n’est apparu sur le marché public international depuis 1940.