Bruxelles, Méline, Cans et cie. 1841 iii + 390pp.+ 5 planches hors-texte (représenant des plans de prisons) et un grand tableau dépliant, Nouvelle édition augmentée d'une notice historique sur la vie et les ouvrages de l'auteur par Ch. Hippolyte Vilain XIIII, 24cm., brochure originale (dos peu restauré et petites manques au plat supérieur, bien protégée par une couv. de papier cristal), pour la plupart non coupé, texte frais avec très peu de rousseurs, cachet, bon état, rare, B94359
Reference : B94359
Antiquariaat Pieter Judo (De Lezenaar)
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Bruxelles, Méline, Cans et Compagnie, 1841. In-8 de (4)-III-(1)-390 pp., demi-veau bleu, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Deuxième édition, augmentée d'une notice historique sur la vie et les ouvrages de l'auteur par son frère Charles Hippolyte Vilain XIIII. Portrait de l'auteur en frontispice, 1 tableau replié et 5 planches hors-texte gravées par Onghena. L'édition originale a paru à Gand en 1775.Ce remarquable mémoire fut à l'origine des principes fondamentaux du premier système pénitentiaire. Issu d'une très ancienne et très illustre famille belge, le vicomte Jean-Jacques-Philippe Vilain XIIII (1712-1777), bourgmestre de Gand, grand bailli, puis conseiller d'État, créa la maison pénitentiaire de Gand (1771-1774) qui servit de modéle aux grandes réformes de l'emprisonnement en France, en Angleterre et aux État-Unis : la maison de force de Gand ne renfermait pas seulement des mendiants et des vagabonds mais aussi des criminels. Cette institution était organisée autour du travail des prisonniers, car selon une enquête faite sur les condamnés dans la juridiction d'Alost, en 1749, montre que les malfaiteurs n'étaient pas « des artisans ou des laboureurs mais des fainéants voués à la mendicité ». De là, l'idée d'une maison qui assurerait en quelque sorte la pédagogie universelle du travail pour ceux qui s'y montre réfractaire et en redonner le goût à ceux qui l'ont perdu. Obligation du travail mais aussi rétribution, qui permettent au détenu d'améliorer son sort pendant et après la détention. « L'homme qui ne trouve point sa subsistance doit absolument se porter au désir de se la procurer par le travail ; on lui offre par la police et la discipline ; on le force en quelque sorte à s'y livrer ; l'appât du gain l'excite ensuite ; corrigé dans ses mœurs, habitué à travailler, nourri sans inquiétude avec quelques profits qu'il préserve pour sa sortie, il a appris un métier qui lui assure une subsistance sans danger ».Provenance : Bibliothèque du Château de Dampierre avec l'ex-libris d Honoré d’Albert, 8e duc de Luynes (1802-1867) réhaussé d'un envoi autographe signé de l'auteur : Offerts aux études elevées et bienfaisantes de Monsieur le Duc de Luynes Par l'auteur Villain. J-G Petit, Ces Peines obscures p.163 ; Michel Foucault, Surveiller et punir p. 124. INED 4455.