" Leyde (Leiden) (fictitious = Amsterdam), Jean Dv Val (= Abraham Wolfgang ), aux armes de Liège, 1666, in-12°, 213 +(1) pp , contemporary full vellum, small unidentifiable manuscript ex-libris note on title, fine copy. Sphere woodcut device on title , headpiece (Rahir 257). This is the first edition with ""DV'' instead of ""DU"" in the imprint. Willems attributes this imprint to Abraham Wolfgang (see Willems 1755) and this is corroborated by Rahir, who attributes the headpiece also to A. Wolfgang (see Rahir 3149). Gregorio Leti (1630-1701) wrote a number of anti-Catholic works, ""...The fact that his uncle was a prelate and Leti lived in his household...explains Leti's intimate knowledge of the abuses and intrigues which were present in the papal court."" Krivatsy ""Maldacini was the alleged power behind Innocent X. This Italian tale describes how she neglected her family to assist her brother-in-law until he was eventually elected pope. Leti claims they were lovers. '' Smith & Cardinale, Women and the Literature of the 17th Century'', p. 217. Krivatsy, Leti, 246. Willems 1755. Berghman 1942 (for the Du Val variant, printed by Foppens in Brussels), Rahir 3149."
Reference : 29576
Antiquariaat Wim de Goeij
M. Wim de Goeij
Max Temmermanlaan 15 - Postbox 39
2920 Kalmthout
Belgium
0032 496 381 439
according the rules of I.L.A.B. suivant les règles du CLAM
Leyde, Jean de Val, 1666. in 12, maroquin rouge, dos à nerfs orné de filets à froid et de filets dorés, encadrement de filet à froid sur les plats, coupes ciselées, tranches dorées. 213 pp.
Première édition française parue la même année que l'originale italienne. Ce livre traduit par Renoult a été également attribué à Gregorio Leti qui après un début de carrière prometteur à Rome, se convertit au protestantisme, et dont toute l'œuvre fut mise à l'Index.Olimpia maldachini (1594-1656) d'une famille noble mais pauvre épousa Pamphilio Pamphili, lui aussi noble et pauvre, et devint immédiatement la maîtresse de son beau-frère. Intelligente, ambitieuse et volontaire, elle poussa la carrière de ce dernier jusqu'au trône de Pierre, où il fut élu sous le nom d'Innocent X. C'est elle qui tint les rênes du pouvoir... et des finances pendant tout le pontificat de son amant au point d'être surnommée « la papesse Olimpia ». Elle ne survécut qu'un an au décès d'Innocent X et mourut à Orvieto où elle avait été exilée par son successeur en attendant le résultat de l'enquête diligentée sur sa conduite. (Ungherini I, 468 qui cite par erreur une édition italienne de 1611 ; Gay II, 499). Ravissant exemplaire.