Bruxelles 1937 La renaissance du Livre Soft cover
Reference : 019584
Bigarrures broché, 22 x 17 cm, 77 pp, bon état
Antiquariaat Tanchelmus b.v
Walter Van den Bergh
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Conforme
Claude de Montr'oeil & Jean Richer, à Paris 1595, in-12 (8x13,7cm), (12f.) 182ff. ; (4f.) 50ff. ; 43ff. (1f.) ; 59ff., relié.
Rare édition de 1595 et sans doute la première collective réunissant les quatre titres (on pense que la première des Escraignes fut imprimée séparément en 1592), contenant trois pages de titre spécifiques. Les Apophtegmes, en pagination séparée, sont à la suite du Quatrième livre, avec le titre général en marge de chaque page (Les Bigarrures...) et le privilège à la fin des Apophtegmes. Les Bigarrures ont paru originellement en 1582, et le quatrième livre en 1588 ou 1584. Seuls les premier et quatrième livres des Bigarrures ont paru. 16 enseignes en médaillon dans les Bigarrures, ainsi que des notations musicales et des symboles astrologiques, des banderoles avec des deviseset un portrait dans le Quatrième livre. Reliure de la fin du XIXème siècle en plein chagrin citron. Dos à nerfs orné de cinq fleurons, roulette en queue et tête. Pièce de titre en maroquin rouge. Double filet d'encadrement sur les plats. Frise intérieure. Tranches rouges. Quelques erreurs de pagination. La page de titre du Premier livre des Bigarrures a été réimprimée sur papier ancien au moment de la reliure. écrivain et poète caustique, qui verse complaisamment dans la grivoiserie, la scatologie et même le blasphème, Étienne Tabourot (1549-1590) était en fait un juriste sérieux, son uvre la plus célèbre, Les Bigarrures, est une collection de jeux de mots et de langage. Remy de Gourmont décrit l'ouvrage comme «un manuel à l'usage des poètes excentriques». Il s'agit plutôt pour l'auteur de recenser l'ensemble des possibilités qu'offre la langue pour jouer avec les mots. Le livre se divise ainsi en vingt-deux chapitres, chacun traitant d'un jeu de langue: des rébus de Picardie, des équivoques françois, des antistrophes ou contrepèteries, des anagrammes, des épitaphes... Les Escraignes dijonnaises sont basés sur le modèle avoué du Décaméron de Boccace, les protagonistes racontant des histoires comiques, grivoises; on y trouve à la fin des plaisanteries plutôt scatologiques. Bien que le style en soit fort éloigné, l'esprit de Rabelais semble être très proche des uvres du seigneur des Accords, la caractéristique de ce dernier étant l'amour du bon mot. L'ensemble forme une uvre pour le moins curieuse, très divertissante et du plus haut comique. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, Jean Richer, 1608. In-12 de [12ff.]-181ff., [1ff]-[4ff.]-50ff. [mal chiffrés 1 à 20, 23 à 46, 45 à 50], 60ff., 60ff.(mal chiffré 59), 64ff., plein vélin ivoire à rabats, titre inscrit à l'encre au dos. Plusieurs vers ont cru spirituel de faire quelques galeries dans les marges, mais sans jamais s'aventurer dans le texte, se contentant des marges. Papier légèrement bruni, les pages de garde sont proprement décollées. Reliure ancienne.
5 vignettes de titres (de l'imprimeur ), 1 portrait répété 3 fois (Tabourot) et 1 portrait du sieur Gaulard, 17 emblèmes et de très nombreux symboles et compositions typographiques (dans le premier livre des Bigarrures), et in fine la devise de Tabourot, "Tous accord" sur un tambour gravé. Rare exemplaire réunissant les deux livres de Bigarrures (numérotés I et IV, les livres II et III n'ayant jamais paru), Les Touches, Les Escraignes dijonnoises, et Les Contes facétieux, chacune des parties disposant de feuillets de titres distincts, elles furent souvent séparées et revendues séparément. Le terme de « touche » renvoie au vocabulaire de l'escrime ; les « escraignes » désignaient dans la Bourgogne natale de l'auteur des huttes en terre dans lesquelles les filles des vignerons se réunissaient pour la veillée, et ce nom était par extension appliqué à des contes ou à des traits souvent peu édifiants. Célèbre recueil "bigarré" de cet auteur rabelaisant qui traite avec une parfaite érudition la question du divertissement langagier. Un véritable traité des mécanisme de l'humour à la Renaissance: Tabourot explique tout d'abord, dans Les Bigarrures, le fonctionnement des jeux de mots fondés sur l'ambiguïté inhérente à la langue (« équivoques », « entends-trois ») ou sur la déstructuration de celle-ci (contrepèteries, rébus). Il s'intéresse ensuite aux formes traditionnelles de l'épigramme (Les Touches) ou du fabliau (Les Contes et Les Escraignes) proposant une attaque ou un récit dont la force comique réside en un glissement de sens : passage du figuré au littéral, changement d'échelle ou de registre, etc. Salué pour ses Bigarrures par les milieux savants de l'époque, Tabourot resta en revanche incompris dans cette démarche concernant les contes populaires considérés comme d'inspiration vulgaire. Les Bigarrures comprennent l'une des première présentations théoriques des rébus, dits « de Picardie », dans leurs utilisations emblématique ou simplement ludique. Plusieurs passages très lestes offrent des exemples caractéristiques de la littérature érotique d'avant l'âge classique. Alain Nicolas, vente Beaussant Lefèvre, 3/12/2010. C'est un peu l'ancêtre de l'Oulipo!!.
Rouen, Loys du Mesnil, 1628. Petit in-12 de [24]p., 181ff., [2]p. bl., [8]p., 50ff. [mal chiffrés 1 à 20, 23 à 46, 45 à 50], 64ff., 60ff., 60ff., plein vélin ivoire à rabats, titre inscrit à l'encre au dos. Un cahier légèrement déboîté, quelques cahiers courts de marge, petit accident au second ff. de l'avant-propos, page de titre salie. Un lecteur attentif a inscrit quelques annotations et autres corrections au crayon gris. Reliure ancienne.
5 vignettes de titres, 2 répétées deux fois, 4 portraits dont un répété 3 fois, 17 emblèmes et de très nombreux symboles et compositions typographiques (dans le premier livre des Bigarrures), et in fine la devise de Tabourot, "Tous accord" sur un tambour gravé. Rare exemplaire réunissant les deux livres de Bigarrures (numérotés I et IV, les livres II et III n'ayant jamais paru), Les Touches, Les Escraignes dijonnoises, et Les Contes facétieux, chacune des parties disposant de feuillets de titres distincts, elles furent souvent séparées et revendues séparément. Le terme de « touche » renvoie au vocabulaire de l'escrime ; les « escraignes » désignaient dans la Bourgogne natale de l'auteur des huttes en terre dans lesquelles les filles des vignerons se réunissaient pour la veillée, et ce nom était par extension appliqué à des contes ou à des traits souvent peu édifiants. Célèbre recueil "bigarré" de cet auteur rabelaisant qui traite avec une parfaite érudition la question du divertissement langagier. Un véritable traité des mécanisme de l'humour à la Renaissance: Tabourot explique tout d'abord, dans Les Bigarrures, le fonctionnement des jeux de mots fondés sur l'ambiguïté inhérente à la langue (« équivoques », « entends-trois ») ou sur la déstructuration de celle-ci (contrepèteries, rébus). Il s'intéresse ensuite aux formes traditionnelles de l'épigramme (Les Touches) ou du fabliau (Les Contes et Les Escraignes) proposant une attaque ou un récit dont la force comique réside en un glissement de sens : passage du figuré au littéral, changement d'échelle ou de registre, etc. Salué pour ses Bigarrures par les milieux savants de l'époque, Tabourot resta en revanche incompris dans cette démarche concernant les contes populaires considérés comme d'inspiration vulgaire. Les Bigarrures comprennent l'une des première présentations théoriques des rébus, dits « de Picardie », dans leurs utilisations emblématique ou simplement ludique. Plusieurs passages très lestes offrent des exemples caractéristiques de la littérature érotique d'avant l'âge classique. Alain Nicolas, vente Beaussant Lefèvre, 3/12/2010. C'est un peu l'ancêtre de l'Oulipo!!.
Chez David Geuffroy, à Rouen 1621, in-12 (8x14cm), (10f.) 181ff. et (4f.) 50ff. ; 35ff. 49-64ff. ; 59ff. ; 59ff., 5 parties en 2 volumes reliés.
Nouvelle édition, après la première collective de 1606 ; les Bigarrures ont paru en 1585, et le quatrième livre, séparément en 1588. Marques de l'imprimeur sur les 5 pages de titres. Un portrait de l'auteur dans Les Bigarrures, répété dans le Quatrième livre, 16 enseignes en médaillon dans les Bigarrures, ainsi que des notations musicales et des symboles astrologiques, ainsi que des banderoles avec des devises ; un portrait du sieur Gaulart dans Les contes facetieux. Le feuillet de titre des Escraignes dijonnaises est daté 1616 ; Le quatriesme livre 1620 ; Les contes facetieux 1620 Reliures pastiches ca 1840 en plein veau blond marbré. Dos lisses orné de 4 fleurons et de séries de filets, date en queue. Pièces de titre en maroquin rouge, et de tomaison en maroquin noir. Triple filet d'encadrement sur les plats avec fleurons angulaires. Filet sur les coupes et frise intérieure. Petits frottements. Feuillets 40 à 48 des Contes facetieux avec un manque en marge externe sans atteinte au texte. Bel exemplaire. Feuillet 5 au feuillet 26 systématiquement inversés : 6 avant 5, 7 avant 6... mais sans manque ; idem feuillet 26 à 32 de Les touches du seigneur des accords. Il manque le cahier D dans Les touches soit les feuillets 36 à 48. Nombreuses erreurs de pagination. Ecrivain et poète caustique, qui verse complaisamment dans la grivoiserie, la scatologie et même le blasphème, Etienne Tabourot (1549-1590) était en fait un juriste sérieux, son oeuvre la plus célèbre : Les bigarrures, est une collection de jeux de mots et de langage. Contrairement à ce que dit Remy de Gourmont, qui décrit l'ouvrage commeun manuel à l'usage des poètes excentriques, il s'agit plutôt pour l'auteur de recenser l'ensemble des possibilités qu'offre la langue pour jouer avec les mots dans un sens comique. Le livre se divise ainsi en 22 chapitres, chacun traitant d'un jeu de langue :des rebus de Picardie, des équivoques françois, des antistrophes ou contrepèteries, des anagrammes, des épitaphes... Les Touches sont un recueil de poésies. Les escraignes dijonnaises sont basés sur le modèle avoué du Décaméron de Boccace, les protagonistes racontant des histoires comiques, grivoises. Les contes facétieux sont une suite d'anecdotes, toujours dans le même ton propre à l'auteur, à la fois comique, satirique, léger et irrévérencieux. Bien que le style en soit fort éloigné, l'esprit de Rabelais semble être très proche des oeuvres du seigneur des Accords, la caractéristique de ce dernier étant l'amour du bon mot. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Par Jean Richer, A Paris 1608, in-12 (8x14cm), (12f.) 181ff. (1f.) ; (4f.) 50ff. ; 64ff. ; 59ff. ; 59ff., 5 parties en 2 volumes reliés.
Nouvelle édition, après la première collective de 1606 chez le même éditeur ; les Bigarrures ont paru en 1585, et le quatrième livre, séparément en 1588. Marques de l'imprimeur sur les 5 pages de titres. Un portrait de l'auteur dans Les Bigarrures, répété dans le Quatrième livre, 16 enseignes en médaillon dans les Bigarrures, ainsi que des notations musicales et des symboles astrologiques, ainsi que des banderoles avec des devises ; un portrait du sieur Gaulart dans Les contes facetieux. Tous les feuillets de titre portent la date de 1608. Reliure en plein veau brun glacé d'époque. Dos à nerfs orné. Pièce de titre en maroquin rouge. Coiffe de tête en partie manquante, coiffe de queue élimée. Mors supérieur fendu en queue sur 55mn. 3 coins émoussés. Ensemble frotté. Ecrivain et poète caustique, qui verse complaisamment dans la grivoiserie, la scatologie et même le blasphème, Etienne Tabourot (1549-1590) était en fait un juriste sérieux, son oeuvre la plus célèbre : Les bigarrures, est une collection de jeux de mots et de langage. Contrairement à ce que dit Remy de Gourmont, qui décrit l'ouvrage commeun manuel à l'usage des poètes excentriques, il s'agit plutôt pour l'auteur de recenser l'ensemble des possibilités qu'offre la langue pour jouer avec les mots dans un sens comique. Le livre se divise ainsi en 22 chapitres, chacun traitant d'un jeu de langue :des rebus de Picardie, des équivoques françois, des antistrophes ou contrepèteries, des anagrammes, des épitaphes... Les Touches sont un recueil de poésies. Les escraignes dijonnaises sont basés sur le modèle avoué du Décaméron de Boccace, les protagonistes racontant des histoires comiques, grivoises. Les contes facétieux sont une suite d'anecdotes, toujours dans le même ton propre à l'auteur, à la fois comique, satirique, léger et irrévérencieux. Bien que le style en soit fort éloigné, l'esprit de Rabelais semble être très proche des oeuvres du seigneur des Accords, la caractéristique de ce dernier étant l'amour du bon mot. - Photos sur www.Edition-originale.com -