Paris 1913 Bibliotheque Charpentier Eugéne Fasquelle Mass Market Paperback
Reference : 003709
La Mort , broché, dix-neuvième mille, 272 pp, 19 x 12 cm,
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Les plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Lyon, Melchior & Gaspar Trechsel, 1538. Petit in-4 de (52) feuillets, signés A-M4. Plein maroquin brun, fleuron central à froid, dos à nerfs orné, filets or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet, vers 1865. 177 x 123 mm.
«Earliest known edition of this remarkable work with its most fascinating designs of exquisite finish» (Murray). Brunet, III, 254; Brun, Le livre français illustré de la Renaissance, p. 222; Mortimer 284; Murray 247; Massmann S. 8; Minns 213; Holbein-Kat. Basel 1960, nr. 418; Woltmann92-149; Hollstein XIVa, 202, 99; 247 ; Brunschwig, 428; Baudrier, V, 175; Rothschild, I, 15. “Suite de 41 compositions merveilleusement gravées d’après les dessins d’Holbein. Le monogramme HL qui se voit au f. 36 sur le lit de la duchesse est celui de Hans Lützelbürger (planche XX)». Brun. First edition of Holbein's Dance of Death, whose iconographic influence continues to the present day. «Holbein’s contribution to the traditional Dance of Death was a sharpening of the humor and satire and a heightening of the drama, so that the customary procession of figures becomes instead under his hand a series of fully realized scenes» (Mortimer). Erste Druckausgabe von Holbeins Basler Totentanz. «Die Folge besteht aus 51 Bildern, von denen 41 beim Tode Lützelburgers, vor Johannistag 1526, vollendet waren und in der Ausgabe von 1538 erschienen. Melchior Trechsel hatte die Stöcke direkt bei Lützelburger bestellt und am Johannistag 1526 bezogen ; nach Aussage des Vorworts von 1538 getraute man sich nicht, die restlichen Stöcke schneiden zu lassen» (Holbein-Kat.). (Première édition imprimée de la danse macabre bâloise de Holbein. "La suite se compose de 51 images, dont 41 étaient achevées à la mort de Lützelburger, avant la Saint-Jean 1526, et qui ont été publiées dans l'édition de 1538…). Premier tirage, de grande rareté, de cette remarquable et célèbre suite de la danse des morts, imaginée par Holbein et « qui doit » selon les bibliographes « être rangée parmi les plus beaux livres qui aient été publiés ». Cette très précieuse danse des morts comprend 41 estampes gravées par Hanz Lützelburger, sur les dessins de Hans Holbein. Le monogramme H signe la gravure de la Duchesse. En 1536 le génial artiste est choisi comme l'un des peintres de Henri VIII. En 1538 Holbein part pour la Belgique puis visite Lyon. Ce voyage coïncida avec la première publication dans cette ville, par Gaspar et Melchior Trechsel des « Simulacres et Historiées faces de la mort ». Les 41 bois gravés qui ornent le volume avaient été tirés à Bâle dès 1530, mais n'avaient jamais été réunis en recueil. Le collaborateur bâlois de Holbein, Hans Lùtzelburger, exécute ici les gravures d'après les dessins de son maître (voir son monogramme "HL" au f. 36). La première réunion en série de ces images à la fois glaçantes et teintées d'humour confère toute son importance à ce qui allait devenir l'un des livres illustrés les plus célèbres de la Renaissance. Le dernier ouvrage connu d'Holbein fut un dessin daté de 1543, année où le grand artiste fut terrassé par une épidémie de peste. L’iconographie absolument remarquable témoigne du génie d’Holbein, dans l’originalité, l’expression et le réalisme des scènes évoquant les différentes classes de la société, ainsi que dans la finesse extrême du dessin. « The wonderful pictures of its most facinating designs of exquisite finish » furent la source où plusieurs artistes postérieurs puiseront leur inspiration. Chacune des gravures est mise en page sous un extrait de 3 lignes latines de la Bible et est accompagnée d'un quatrain en français. Toutes les classes de la société sont réunies dans cette mise en scène magistrale, au réalisme fascinant. L’ouvrage connut d’ailleurs un tel succès que 12 éditions se succédèrent de 1538 à 1562. La danse macabre d'Holbein 1- La création 22- Le prêtre 2- La tentation 23- Le moine 3- L'expulsion du Paradis 24- La nonne 4- Adam travaillant le sol 25- La vieille dame 5- Os de tous les morts 26- Le médecin 6- Le pape 27- L'astrologue 7- L'empereur 28- L'homme riche 8- Le roi 29- Le marchand 9- Le cardinal 30- Le navigateur 10- L'impératrice 31- Le chevalier 11- La reine 32- Le comte 12- L'évêque 33- Le vieil homme 1 3- Le duc 34- La comtesse 14- L'abbé 35- La noble 15- L'abbesse 36- La duchesse 1 6- Le noble 37- Le vendeur ambulant 17- Le chanoine 38- L'agriculteur 18- Le juge 39- L'enfant 19- L'avocat 40- Le jugement dernier 20- Le sénateur 41- Les armoiries de la Mort 21- Le prédicateur Les quatrains et épître en français sont attribués à Jean de Vauzelles ou Gilles Corrozet. Le plus grand exemplaire (hauteur: 177 mm) répertorié sur le marché depuis plusieurs décennies. Provenance: l'exemplaire provient de la célèbre bibliothèque de l'entrepreneur, philanthrope et bibliophile Charles William Dyson Perrins (1864-1958); Sam Josefowitz, Pully – puis par descendance aux propriétaires actuels.
Paris, Brosson, Gabon et Cie, an VIII (1800). In-8 de (6), IV, 449 pages, cachet humide de l'Institut catholique de Lille sur le titre: "Archigymnasii Insulensis Cathol.". Intérieur très propre. Demi-basane fauve d'époque, dos plat, accident à la coiffe inférieure, un mors fendu et coiffe sup. restaurée.
Edition originale, ouvrage pionnier de Bichat. Ses Recherches physiologiques sur la vie et la mort sont un classique de la physiologie, par la distinction de la vie organique (végétative) et de la vie animale (de relation), ainsi que par les saisissantes descriptions de la manière dont la mort se propage entre les principaux organes, cur, cerveau, poumons. Les Recherches physiologiques sont aussi un classique de la philosophie biologique, par l'aphorisme souvent cité sur lequel elles débutent : "La vie est l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort". Avec la Révolution française, il put également accéder à des cadavres fraîchement guillotinés qui lui permirent d'aller plus loin dans ses recherches et de démontrer, notamment, que l'excitation cardiaque par l'électricité ne se produit que lorsque le coeur est stimulé par un contact direct. Garrison-Morton-597.
Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ». Paris, pour Gilles Robinot, au Palais en la Gallerie des prisonniers, 1614. Avec privilège du Roy.In-8 de (4) ff., 123 ff., (1) f. de privilège. F. de titre légèrement effrangé, infime galerie de vers dans la marge blanche inf. des ff. 83 à 88, pte. mouillure dans le coin inf. des ff. 104 à 112. Au f. 93 commencent les « Autres Satyres et Folastreries, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps ».Plein vélin souple, restes d’attaches, dos lisse, nom de l’auteur calligraphié à l’encre à l’époque sur la tranche supérieure. Reliure de l’époque. 162 x 104 mm.
Très rare Première édition en partie originale du rarissime premier tirage des « Satyres » de Mathurin Régnier, fort apprécié du roi Henri IV, « le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle » (Pa. D), publiée après sa mort, la cinquième par ordre chronologique, contenant 16 pièces satiriques qui paraissent ici pour la première fois sous ce titre : « Autres Satyres et Folastreris, tant du Sieur de Sigonne & Bertelot, qu’autres des plus signalez Poëtes de ce temps », mais la meilleure.Tchemerzine, V, 386.« Les premières éditions de Régnier, publiées en 1608, 1609, 1612, et 1613 du vivant de l’auteur, sont d’une curieuse incorrection ; c’est que le poète vivant le pot en main dans les cabarets et les tripots, absolument insoucieux de sa gloire, était le plus détestable correcteur d’épreuves qu’on pût imaginer ; les éditions qui suivent la mort de l’auteur, arrivée en 1613, sont meilleures. » (Deschamps).Mathurin Régnier n'est pas seulement le plus grand poète satirique du début du XVIIe siècle, il incarne comme aucun autre l'esprit de la satire classique en vers, même aux yeux de Boileau, qui se voudra modestement son disciple. Il naquit à Chartres, en 1573, alors que les guerres de Religion faisaient rage. Le recueil de Satyres qu’il fait paraître en 1608 propulse Régnier au rang de chef de file des ronsardiens, mais aussi des poètes comiques les plus impertinents de l’époque comme Sigogne, Motin et Berthelot, les pourvoyeurs inlassables des recueils de poésies libres. Chacun s’accorde à reconnaître en lui une qualité d’inspiration comparable à celle d’Horace, de Perse et de Juvénal.« La réussite de Régnier est d’avoir su créer un espace poétique, où, à partir des lieux communs de la réflexion morale, il peut donner libre cours à son goût de la franchise et de la liberté. Il y développe une esthétique de l’humeur, de la nonchalance et du caprice, qu’il met au service de l’amitié, mais qu’il considère aussi comme un instrument d’émancipation individuelle au sens des libertins. A défaut de présenter une sagesse, il met en scène un tempérament, qui fait du poème un lieu et un ferment d’humour et de plaisir. Cette impulsion vitale et tonique caractérise sa verve comique. Il conçoit le vers comme une solution qui résout de manière jubilatoire les contradictions insurmontables de la vie morale. C’est pourquoi il recherche inlassablement le bon mot, le trait qui fait mouche, la formule burinée qui s’incruste dans la mémoire et déclenche un sentiment d’euphorie. Il a comme peu de poètes le génie de l’alexandrin robuste, énergique, gorgé de tonus : Il m’est comme aux putains mal aisé de me taire (Sat. II, v. 96) ; (Je) sentis à son nez, à ses levres décloses,/Qu’il fleuroit bien plus fort, mais non pas mieux que roses (Sat. XI, v. 219-220) ; Je fis dans un escu reluire de Soleil (Sat. XII, v. 24). A défaut de trouver la vérité, Régnier suscite un élan qui tire de l’apathie et de la morosité, qui restitue le frémissement et le tourbillon de la vie, qui sait recréer le fouillis et le brouhaha captivant des êtres et des choses, tirer joie de leurs contradictions. Son réalisme, c’est d’être avant Baudelaire un poète de la ville, de nous immerger dans le doux vacarme de la poésie sociale. A défaut de savoir où, Régnier est « une force qui va » : l’homme a au moins le pouvoir d’opposer à l’absurdité de vivre l’énergie de son humour et la fierté de son nonchaloir. Comme les plus grands satiriques, Régnier est un poète du temps actuel, celui qui nous contrarie sans cesse, mais qui se confond avec le mouvement et le jaillissement des jours. »Précieux et remarquable exemplaire, l’un des deux répertoriés conservés dans sa première reliure en vélin de l’époque en tout premier tirage avant la mention ajoutée sur le titre général dans le second tirage « qu autres des plus signalez Poetes de ce temps ».
Rare réunion de deux pièces historiques du plus haut intérêt, composées en l’honneur de l’assassinat du maréchal d’Ancre et de sa femme en 1617. I- Jouxte la coppie imprimee à Rouen par David Geoffroy, & Jacques Besongne, rue des Cordeliers joignant sainct Pierre, 1618. II- A Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen chez Thomas Mallart, s.d. In-8 de 32 pp. et 31 pp. Portrait en taille-douce de la suite d’Odieuvre représentant Léonore Galigaï ajouté en tête du volume. Relié en plein maroquin havane janséniste du XIXe siècle, dos à nerfs, pièces de titre de maroquin rouge et vert, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure signée de Thibaron. 159 x 104 mm.
Rare réimpression de l’édition originale, elle-même extrêmement rare, de cette tragédie anonyme composée en vers en l’honneur de l’exécution de la marquise d’Ancre. Sur l’originale : Tchemerzine, IV, 647 ; Brunet, III, 1295 ; Barbier, 1869-1879, 107-108, Soleinne, Bibliothèque dramatique, 3730. « Très rare. L’auteur de cette tragédie est Pierre Matthieu et non Pierre de Sainte-Marthe, comme le dit Leris […] ; l’historiographe P. Matthieu, qui avait une vocation prononcée pour les pièces de ce genre. On trouve dans celle-ci des vers simples, nobles et touchants ; le caractère de Galigay est bien tracé, et la scène de l’exécution a dû produire beaucoup d’effet sur le théâtre, si elle a été représentée. Les personnages sont le grand Pan françois (Louis XIII), Aymelis de L. (Luynes), Léontilde de V. (de Villeroy), Almidor de N. (de Nemours), Argente du M. (du Maine), Lucidor de L. (de Longueville), le Solon françois (le président Deslandes), Galigay, etc. L’auteur a suivi l’esprit et la lettre du jugement qui condamna la maréchale comme sorcière et lui fit faire l’aveu de ses maléfices […] Cette tragédie, composée en l’honneur d’un assassinat juridique, est précédée d’un sonnet à la louange du roi » (Soleinne, 3730). « Eléonore Galigaï, fille d’un menuisier, épousa le célèbre et malheureux Concini, depuis maréchal d’Ancre. Galigaï était venue en France avec Marie de Médicis, dont elle était sœur de lait ; elle obtint par intrigue pour son mari les postes les plus brillants. L’abus insolent qu’ils firent de leur faveur souleva tous les grands de la Cour, et Louis XIII en particulier. Concini fut tué et sa femme conduite à la Bastille. On lui imputa mille crimes, et surtout celui de la magie. Ce procès, dit Anquetil, commença le 3 mai 1617 ; elle fut condamnée, le 8 juillet, à avoir la tête tranchée et son corps brûlé ; elle mourut sans bravade et sans frayeur […]. On fit sur sa mort une tragédie intitulée : ‘La Magicienne étrangère’, en 4 actes et en vers, Rouen, 1617, in-8 ». (Peignot, Dictionnaire biographique et bibliographique, 8). « Pièce rare » souligne Brunet. « M. Paul Lacroix (Catal. Soleinne, n° 3730), signale dans cette tragédie des vers simples, nobles et touchants. Il existe d’autres éditions de cette tragédie, qui provoqua un vif sentiment de curiosité ; elle répondait parfaitement aux passions du jour » (Barbier, 107-108). « Pièce de 32 pages, très rare ; elle attaque la maréchale d’Ancre, après sa fin tragique, avec un acharnement cruel. Le caractère de l’infortunée Galinaï est bien tracé » (Robert Naumann, Serapeum, 26). Ce violent pamphlet publié anonymement contre la femme du Maréchal d’Ancre rencontra un tel succès qu’il fut réimprimé à plusieurs reprises entre 1617 et 1626. On trouve reliée à la suite du présent ouvrage une autre pièce, également rare, qui raconte l’assassinat de concini, maréchal d’Ancre, le 24 avril 1617. Il s’agit ici de la réimpression de l’édition originale. (Brunet, V, 910 ; Soleinne, 3729). « L’édition de ‘Paris, jouxte la copie imprimée à Rouen’, a été copiée, page pour page et ligne pour ligne sur l’édition originale » (Brunet). « Pièce fort rare, qui reproduit sous la forme dramatique les détails historiques de l’assassinat du maréchal d’Ancre, sur le pont-levis du Louvre, par Charles d’Albert, duc de Luyne, Vitry et autres agents du roi. Les personnages de cette tragédie sont Python M.D. (marquis d’Ancre), Phebus, R. de F. (roi de France), Lydor de G. (de Guise), Alcé D.D., Antimars de V. (Vitry), Galligay, Ruburo Demon (Montalto, astrologue vénitien), Cleridam de L. (de Luynes), Theocrat de V. (de Villeroy), Arlin du M. (du Maine), Toleon de N. (de Nemours). […]. Il serait possible que l’auteur se fût mis en scène sous le nom du poète Alcé D.D. Ces deux initiales représenteraient alors le nom du sieur de Deimiers, auteur de la Liberté royale de Marseille, ouvrage publié à Paris en 1615, avec les mêmes initiales » (Soleinne, 3729). Aucun exemplaire de l’un ou l’autre de ces deux textes n’est passé sur le marché public international depuis plus de trente années. Précieux exemplaire réunissant deux pamphlets du plus haut intérêt historique. Provenance : de la bibliothèque E.M. Bancel avec ex libris.
Dangles Dangles 1984. In-8 broché de 226 pages. Bon état
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