Les Aventures de Télémaque, fils d'Ulysse. Par Fr. Salignac de La Mothe Fénélon (sic), archevêque de Cambray. Nouvelle édition, ornée de figures en taille-douce. Paris, Le Prieur, 1819. 1 vol. in-12 de 445 pp, reliure d'époque en veau havane, dos long orné, pièce de titre rouge. 24 gravures sur 12 pages.
Reference : NAS-17
Fontarelle Livres anciens et modernes
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Valence, chez Marc Aurel, s.d. (vers 1810) ; in-12, 516 pp., reliure 19ème demi veau brun, dos lisse. François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651-1715) théologien et écrivain français du XVIIème siècle, fut le grand contradicteur de Bossuet à propos de la doctrine quiétiste. L'ouvrage Les Aventures de Télémaque valut le bannissement à son auteur, qui partit pour les Flandres avant de rejoindre son archevêché de Cambrai. Il faut dire que "Les Aventures de Télémaque" n'est autre qu'une satire du règne de Louis XIV, dans laquelle le monarque est représenté sous les traits de Idoménée, roi légendaire de Crète. Cet ouvrage est en même temps une épopée et un traité de morale et de politique. Bon état.
Paris, Dufour & Compagnie, 1827 ; in-32, 4-230 pp., reliure demi-cuir bleu foncé, dos lisse orné. François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1651-1715) théologien et écrivain français du XVIIème siècle, fut le grand contradicteur de Bossuet à propos de la doctrine quiétiste. L'ouvrage "Les Aventures de Télémaque""valut le bannissement à son auteur, qui partit pour les Flandres avant de rejoindre son archevêché de Cambrai. Il faut dire que "Les Aventures de Télémaque" n'est autre qu'une satire du règne de Louis XIV, dans laquelle le monarque est représenté sous les traits de Idoménée, roi légendaire de Crète. Cet ouvrage est en même temps une épopée et un traité de morale et de politique. Bon état.
[LIVRES ANCIENS] - FÉNELON (François de Salignac, de la Motte)
Reference : J1332
(1771)
Ulm, Ulric Wagner, 1771 ; in-8, 16-XVI-821 pp., 10 pp. Ode, 57 pp. table des matières + 1 carte dépliante, relié demi-cuir d'époque à coins, dos à 5 nerfs, pièce de titre, tranches ocre rouge (coiffes usées, épidermures). Nouvelle édition imprimée suivant la copie de Paris, bilingue français allemand. François de Salignac de La Mothe Fénelon (1651-1715) théologien et écrivain français du XVIIème siècle, fut le grand contradicteur de Bossuet à propos de la doctrine quiétiste. L'ouvrage "Les Aventures de Télémaque" valut le bannissement à son auteur, qui partit pour les Flandres avant de rejoindre son archevêché de Cambrai. Il faut dire que "Les Aventures de Télémaque" n'est autre qu'une satire du règne de Louis XIV, dans laquelle le monarque est représenté sous les traits de Idoménée, roi légendaire de Crète. Cet ouvrage est en même temps une épopée et un traité de morale et de politique. Un frontispice et 24 gravures ainsi qu'une carte dépliante hors-texte. Bon état.
Paris, Antoine-Augustin Renouard, 1795. 2 volumes in-4 (293 x 212 mm), de 2 ff. n. ch., 366 pp. ; 4 ff. n. ch., 348 pp. Maroquin rouge, jeu de roulettes dorées encadrant les plats, dos à nerfs orné, roulette sur les coupes et les chasses, tranches dorées, la tomaison de la reliure a été inversée et rectifiée postérieurement (reliure de l'époque).
Un ouvrage à visée pédagogique. Les Aventures de Télémaque furent écrites par Fénelon (Sainte-Modane 1651 - Cambrai 1715) pour servir à l'enseignement du duc de Bourgogne. Il s'agissait de faire connaître au futur souverain, petit-fils de Louis XIV, la culture Antique qui imprégnait alors toute la civilisation moderne. Et de lui donner, à travers l'histoire d'Ulysse et de son fils Télémaque, une formation morale et politique, lui enseigner l'art de régner et de faire prospérer un royaume. Les Aventures s'inscrivent dans la lignée de son Traité de l'éduction des filles (rédigé en 1681), lorsqu'il est directeur de l'Institut des Nouvelles Catholiques, internat parisien. Le texte, publié en 1699 à l'insu de l'auteur, contenait une implicite critique de l'absolutisme et les plus hauts personnages de la cour ont cru se reconnaître à travers certains portraits satiriques. Malgré sa défense, Fénelon dut quitter la cour. L'ouvrage fut rapidement interdit et diffusé clandestinement dans toute l'Europe. L'édition du libraire-bibliophile Renouard. Cette édition fut imprimée par Pierre Causse à Dijon, sous la direction du libraire Antoine-Augustin Renouard. Elle est ornée d'un titre gravé, avec le portrait de Fénelon par Gaucher d'après Vivien en médaillon. L'ouvrage, d'une très belle qualité typographique, est imprimé sur papier vélin. Il fut tiré à 265 exemplaires, dont 240 furent immédiatement achetés par le baron de Lunas pour employer des assignats. Ceux-ci ne réapparaîtront qu'en 1817, à la vente des livres de feu le baron. Cet ouvrage est donc d 'une rareté extrême en reliure de l'époque comme ici. Antoine-Augustin Renouard (1765-1853) prit une part active aux débuts de la Révolution. Électeur de 1791 et 1792, il est membre du conseil général de la Commune de paris et commissaire civil en 1793. C'est vers cette date qu'il commence à publier des éditions d'ouvrages classiques qui se font remarquer par leur élégance et leur correction. Arrêté puis libéré en 1794 et 1795, Renouard sera breveté libraire en 1812. Il se retire en 1825. Il sera maire du 11e arrondissement (actuel 6e) quelques années. Collectionneur et bibliophile, il est également l'auteur de nombreux ouvrages de bibliographie, dont les Annales de l'imprimerie des Alde (1803-1812), Catalogue de la bibliothèque d'un amateur (1819), Annales de l'imprimerie des Estienne (1837). Pierre Causse (1761-1834) succéda en 1788 à son père Jacques (1725-1802), imprimeur du parlement de Bourgogne et de l'académie des sciences de Dijon. Sa carrière d'imprimeur-libraire s'arrête en 1795, date à laquelle il confie son imprimerie à Jean-Pierre Moroge et se lance dans la politique. Superbe exemplaire en maroquin à dentelle de l'époque. Renouard, Catalogue de la bibliothèque d'un amateur, II, p. 209 ; Graesse, Trésor de livres rares et précieux, II, p. 565 ; Mellot et Queval, Répertoire d’imprimeurs/libraires XVIe-XVIIIe siècle, n°879 et 3205.
Paris, de l’imprimerie de Didot l’aîné, 1784. Deux volumes petit in-8 (182 x 110 mm), 6 ff. n. ch., 453 pp.; 2 ff. n. ch., 438 pp., 1 f n. ch. Maroquin vieux rouge, triple filet doré en encadrement sur les plats, armes au centre, dos lisse orné de caissons de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison vert foncé, coupes filetées, roulette intérieure, tranches dorées, quelques feuillets légèrement brunis dans le second volume (reliure de l’époque).
Le premier titre de la collection du Dauphin. "Les Aventures de Télémaque" furent écrites par Fénelon pour servir à l’enseignement du duc de Bourgogne. Il s’agissait de faire connaître à un futur souverain la culture antique qui imprégnait alors toute la civilisation moderne et de lui donner, à travers l’histoire d’Ulysse et de son fils Télémaque, une formation morale et politique, lui enseigner l’art de régner et de faire prospérer un royaume. Le texte, publié en 1699 à l’insu de l’auteur, contenait une implicite critique de l’absolutisme et les plus hauts personnages de la cour ont cru se reconnaître à travers certains portraits satiriques. Malgré sa défense, Fénelon dut quitter la cour. L’ouvrage fut rapidement interdit et diffusé clandestinement dans toute l’Europe. Cet ouvrage est le premier titre de la Collection des auteurs classiques français et latins imprimée pour l’éducation du dauphin. Il fut tiré dans trois formats: 200 exemplaires in-quarto et 450 exemplaires in-12 en 1783, puis 350 exemplaires sur papier vélin Johannot en 1784. Ces trois éditions sont imprimées avec les nouveaux caractères Didot. La prestigieuse collection imprimée par François-Ambroise Didot l’aîné et Pierre Didot, son fils, comprend les œuvres de Racine, Bossuet, La Fontaine, Boileau, Voltaire, etc. On peut dater de ce moment la spécialisation des Didot dans l’impression des auteurs classiques, qui sera longtemps une caractéristique de leur imprimerie et qui assurera son succès. On trouve relié, au début du premier tome, le Brevet qui ordonne au sieur Didot l’aîné d’imprimer pour l’éducation de M. le Dauphin différentes éditions des auteurs françois et latins. D’après une ancienne fiche de vente volante, cet exemplaire provient de la bibliothèque de l’homme politique Arthur Robert Mills, troisième baron Hillingdon (1891-1952), dispersée en 1932. Une note au crayon précise qu’il était auparavant passé dans le Catalogue of the valuable library of a gentleman, deceased, removed from the country, Christie, Manson & Woods, 1er décembre 1886. Superbe exemplaire en maroquin rouge aux armes de Louis XVI. Brunet, Manuel du libraire et de l’amateur de livres, II, col. 1215. O. H. R., Manuel de l’amateur de reliures armoriées françaises, pl. 2496, fer proche du n°5.