Les Provinciales ou les lettres écrites par Louis de Montalte à un provincial de ses amis, et aux rr. pp. jésuites. Dixième édition, dans laquelle on a ajouté la Lettre d'un Avocat du Parlement à un de ses Amis. Cologne, Nicolas Schoute, 1689. 1 vol petit in-12 de (12) ff, 432 pp, vélin rigide d'époque, titre à la plume au dos, tranches jaspées. Trace d'étiquette en queue du dos, petit trou de ver au milieu sans prolongation dans le corps d'ouvrage. Accolades à l'encre brune en marge du texte pp 58-59. (Basse, 50).
Reference : NAS-16
Bon exemplaire en vélin d'époque, exempt de rousseurs. Les mentions d'édition, apparaissant pour la première fois sur une impression elzévirienne de 1666 ("6e édition") et se retrouvant sur certaines d'entre-elles, tant hollandaises que françaises, jusqu'à la fin du siècle, sont absconses sinon fantaisistes : il y a ainsi une douzième édition l'année suivant la nôtre, et une neuvième en 1699...
Fontarelle Livres anciens et modernes
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A Cologne chez Nicolas Schoute, 1685.Un volume relié In-12 (9 x 15,3 cm) de 10 ff. n. ch., 369 pp. ch. 259, 96 pp. ch. 114. (erreur de pagination sans manque). Reliure plein veau brun de l'époque, dos à nerfs orné, titre doré. Reliure usée, coiffes usées, coins émoussés et mors légèrement fendu sur cinq centimètres. Intérieur en bon état."Conçues comme une défense d'Arnauld et de l'attitude de Port-Royal dans la controverse des "cinq propositions", les Provinciales se présentent comme un réquisitoire contre les jésuites français, leur politique et leur indulgence en matière de moeurs. Mais elles brisent aussi ce cadre accidentel et polémique en traitant du péché et de la grâce, questions cruciales du christianisme et objet d'un débat perpétuel au sein même de l'Église catholique." (T. Prieur). Les dix-huit Provinciales parurent d'abord séparément et anonymement de janvier 1656 à mars 1657. À la fin de 1657, une édition en recueil fut publiée et signée du pseudonyme Louis de Montalte. L'anonymat ne fut levé qu'en 1659. L'ouvrage remporta un grand succès et fut tout de suite mis à l'index. "Unanimement admirées par les grands maîtres de l'éloquence et de la controverse du XVIIe et du XVIIIe siècle, elles finirent par s'imposer comme le modèle de toute polémique." (T. Prieur). La plupart des éditions anciennes, comme celle-ci publiée à Cologne, contiennent une dix-neuvième lettre, connue aussi sous le titre Lettre d'un avocat au Parlement à un de ses amis, et d'autres textes liés à la querelle opposant jansénistes et jésuites comme Avis de messieurs les curés de Paris à messieurs les curés des autres diocèses de France.
Cologne, (i.e. Rotterdam) Chez Nicolas Schoute. 1689. 12°. 24 p.n.ch., 432 p., Reliure pleine basane sobre.
Weller p. 15. - Titre imprimé en rouge et noir. Exemplaire de la "Bibliotheca Seckendorfiana" = Veit Ludwig von Seckendorf (1626 - 1692) historien allemand et chancelier de l'Université de Halle. - Premiers feuilles brunies.
à Cologne, Chez Nicolas Schoute 1685 In-16. Reliure plein veau glacé, 20-433-114 pp. Reliure frottée, coiffes usées, premier mors fendillé.
Avertissement sur les dix-huit lettres, où sont expliqués les sujets qui sont traités dans chacune - rondeau aux RR. PP. Jésuites sur leur Morale accomodante - Lettres écrites à un provincial par un de ses amis - Bon état d’occasion
Cologne, Nicolas Schoute, 1685. In-12 (90 x 153 mm), 10 ff. n. ch., 369 pp. ch. 259, 96 pp. ch. 114. Veau brun moucheté de l'époque, dos à nerfs orné, roulette sur les coupes et les coiffes, tranches mouchetées, p.13 : petite déchirure en marge droite avec légère atteinte au texte sans manque, usures sur deux coins (reliure de l'époque).
Un chef d'œuvre de l'éloquence. "Conçues comme une défense d'Arnauld et de l'attitude de Port-Royal dans la controverse des "cinq propositions", les Provinciales se présentent comme un réquisitoire contre les jésuites français, leur politique et leur indulgence en matière de mœurs. Mais elles brisent aussi ce cadre accidentel et polémique en traitant du péché et de la grâce, questions cruciales du christianisme et objet d'un débat perpétuel au sein même de l'Église catholique." (T. Prieur). Les dix-huit Provinciales parurent d'abord séparément et anonymement de janvier 1656 à mars 1657. À la fin de 1657, une édition en recueil fut publiée et signée du pseudonyme Louis de Montalte. L'anonymat ne fut levé qu'en 1659. L'ouvrage remporta un grand succès et fut tout de suite mis à l'index. "Unanimement admirées par les grands maîtres de l'éloquence et de la controverse du XVIIe et du XVIIIe siècle, elles finirent par s'imposer comme le modèle de toute polémique." (T. Prieur). La plupart des éditions anciennes, comme celle-ci publiée à Cologne, contiennent une dix-neuvième lettre, connue aussi sous le titre Lettre d'un avocat au Parlement à un de ses amis, et d'autres textes liés à la querelle opposant jansénistes et jésuites comme Avis de messieurs les curés de Paris à messieurs les curés des autres diocèses de France. Bel exemplaire en veau moucheté de l'époque. Dictionnaire des écrivains de langue française, Larousse, 2001, II, p. 1361, notice de Thierry Prieur.