Zayde, histoire espagnole, par Monsieur de Segrais. Avec un Traité de l'origine des romans, par Mr. Huet. Amsterdam, Jacques Desbordes, 1715 ; 2 tomes en 1 vol. in-12, LXXXVIII-416 pp, basane brune, dos à nerfs orné, titre doré (reliure de l'époque).
Reference : 13
Rare édition hollandaise par Jacques Desbordes, dont la boutique est représentée cette même année sur la gravure "Devant la bource d’Amsterdam". Seconde édition, après l'originale de 1670. La question de l'attribution entre Mme de La Fayette, Segrais, mentionné en page de titre, et La Rochefoucauld est assez largement traitée. Un même frontispice en regard des pages de titre de chaque partie. Epidermures. Traces de début de combustion sans atteintes, en marge de gouttière du feuillet *11 principalement...
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Paris, Compagnie des Libraires Associés, 1725. Deux volumes in-12. Titre, 312pp. (première partie de Zayde) et XCVIII pp. (Traité de l'Origine des Romans), feuillet de privilège in-fine - Titre et 324 pp. Petits trous de vers affectant la marge inférieure du tome I sans atteinte au texte puisque la marge est grande. Le reste est en bon état. Veau fauve d'époque, dos à nerfs orné de caissons fleuris, pièces de titre et de tomaison rouges, tranches rouges. Coiffes supérieures arasées et mors fendus en tête. La pièce de titre du premier volume a été changée anciennement.
L'attribution à Madame de La Fayette de Zayde remonte au XVIIIe siècle, époque à laquelle Huet confirma et montra au P. Martin des lettres qu'il avait reçu de la comtesse dans lesquelles elle lui demandait d'examiner et de corriger son roman Zayde à l'aide d'un crayon rouge, et étant lui même très ami avec M. De Segrais, il était certain que ce n'était pas lui l'auteur. En fait, il semble que ce soit une oeuvre collective, comme c'était souvent le cas, et que Jean Segrais contribua pour une grande part à ce roman, ainsi que la Rochefoucauld. Frère, Ciaronescu 62219.
2018 A Paris, chez Werdet libraire, rue du Battoir, n°20 Collection des meilleurs romans françois, dédiée aux dames 1826 2 volumes in-12belle reliure romantique en demi veau glacé, dosà nerfs ornés de fleurons estampés à froid et frises dorées, ,, 215 et 222 pages,2 frontispices et titres gravés,; rousseurs,
Dans l'Espagne du Xe siècle aux prises avec les Maures, Consalve, fils de l'un des plus grands comtes de Castille, recueille Zayde, fille d'un prince musulman, à la suite d'un naufrage. Très vite, il s'éprend d'elle - . Un jour, elle disparaît : désespéré, il se lance à sa recherche. alors quet, tout les sépare : la guerre, la religion de leurs pères, et une prédiction qu'on a faite à Zayde,.. Dans cette " histoire espagnole ", lettres et récits insérés rythment une intrigue à rebondissements - avec rapts, tempêtes, duels et quiproquos à la clé. Surtout, la psychologie des personnages, bouleversés par les passions et déchirés entre devoir et sentiments, y est décrite avec une finesse inconnue jusqu'alors dans le genre romanesque. Publié en 1670, Zayde fonde le roman d'analyse et annonce La Princesse de Clèves bel exemplaire très bien relié,dans sa reliure de l'époque, bien complet, qqs rousseurs
Paris, Didot l'Aîné, 1814. Deux volumes in-12. Titre, XX, 204 pp. & 207 pages. Maroquin rouge, triple filet doré d'encadrement, dos à nerfs richement orné de petits fers, tranches dorées, roulettes intérieures (Mennil).
Ex. sur papier vélin, dans la "Collection des meilleurs ouvrages de la langue françoise, dédiée à son altesse royale Madame duchesse d'Angoulême". L'attribution à Madame de La Fayette de Zayde remonte au XVIIIe siècle, époque à laquelle Huet confirma et montra au P. Martin des lettres qu'il avait reçu de la comtesse dans lesquelles elle lui demandait d'examiner et de corriger son roman Zayde à l'aide d'un crayon rouge, et étant lui même très ami avec M. De Segrais, il était certain que ce n'était pas lui l'auteur. En fait, il semble que ce soit une oeuvre collective, comme c'était souvent le cas, et que Jean Segrais contribua pour une grande part à ce roman, ainsi que la Rochefoucauld. Très bel exemplaire en plein maroquin. Vicaire IV:864.
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Paris, Claude Barbin, 1669-1671. 2 volumes petit in-8 de : I/ 99 pp. pour la Lettre de Huet, (1) p., 441 pp., (1) p. ; II/ (2) ff., 536 pp. Plein maroquin bleu nuit, double filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs ornés de filets à froid, double filet or sur les coupes, large roulette dorée intérieure, tranches dorées sur marbrures. Niedrée. 160 x 100 mm.
Edition originale de ce roman précieux de Madame de La Fayette publié sous le nom de Segrais. Tchemerzine, III, 835 ; Brunet, III, 743. Exemplaire exceptionnel avec le titre du tome 1 à la date de 1669, état qu’aucun bibliographe n’a signalé. Marie-Madeleine Pioche de la Vergne épousa le comte de La Fayette en 1655. Ancienne habituée de l’Hôtel de Rambouillet elle se consacre elle-même à la littérature et aux relations mondaines en ouvrant en 1659 son salon de la Rue de Vaugirard aux membres de la haute société et aux « doctes » comme Ménage, Huet et Segrais. Ce milieu aristocratique et lettré perpétue ainsi dans ce qu’elle avait de plus heureux la tradition de l’Hôtel de Rambouillet. La comtesse de La Fayette, pour éviter les foudres de l’opinion, dut emprunter le nom de son ami Jean de Segrais pour publier successivement ‘La Princesse de Montpensier’ en 1662 et ‘Zaïde’ en 1670. Cette œuvre précieuse et romanesque due essentiellement au talent de la comtesse, suppose toutefois une collaboration des beaux esprits du salon de la rue de Vaugirard et notamment de Segrais et de La Rochefoucauld. « On sait que Segrais de son propre aveu ne contribua qu’à la construction du roman, auquel La Rochefoucauld d’après Madame de La Fayette, elle-même, communiqua un peu de son esprit ». (Tchemerzine). Lorsque le premier tome fut achevé Madame de La Fayette le remit à Pierre-Daniel Huet le fameux évêque d’Avranches au jugement duquel elle portait comme beaucoup de ses contemporains une grande confiance. « Je fis voir des lettres que Mme de La Fayette m’avait écrites dans ce temps qu’elle composait Zaÿde, par lesquelles elle m’envoyait ce roman pièce à pièce, pour l’examiner et lui dire mon avis, et y faire mes remarques… Elle n’en parle point comme l’ouvrage de M. de Segrais, mais comme étant d’elle. Outre que M. de Segrais, avec qui j’étais lié d’une amitié très étroite, logeant, mangeant et couchant presque toujours ensemble, n’aurait pas eu besoin de l’entremise de Mme de La Fayette pour me prier d’examiner son ouvrage. » (P. D. Huet, 19 octobre 1705). L’intrigue très romanesque des amours de Consalve, fils du comte de Castille et de Zayde, fille du prince musulman, se déroule au milieu de péripéties dignes du « Grand Cyrus » de Mademoiselle de Scudéry. Le style clair et simple surpasse celui des romans galants de l’époque et annonce la sobriété de « La Princesse de Clèves ». Superbe exemplaire de cette originale littéraire si évocatrice de la préciosité du XVIIe siècle. Revêtu d’une élégante reliure de Niedrée il provient de la bibliothèque Am. Berton.
P., A. Nizet et M. Bastard, 1928, in-8, br., non rogné, 172 pp., bibliographie, index. (DM29)
Thèse de doctorat d'université présentée à la Faculté de lettres de Paris.Petit manque de papier à la deuxième couv.