Sommaire:André Thérive,Louange des affiches.J.-M. Mourlot ,L'impression lithographique–André Castagnou,L'art du livre en Tchécoslovaqui,Maximilien Vox,Le livre contemporain: Culs-de-lampe.L'activité graphique.etc.Planches hors-texte: Portrait de Colette,lithographie originale en couleurs de Vertès.Cirque,lithographie en couleurs de J.-M. Mourlot d'après un pastel de Vertès.Planche en couleurs d'almanachs du XVIIIè siècle–Autre planche d'almanachs du XVIIIè siècle. Planche en couleurs de compositions lumineuses de Jacopozzi. Gravure au burin de Pierre Gandon. Aquarelle de A.-E. Marty gravée sur bois au repérage par Beltrand. Couverture d'un catalogue pour les automobiles Bugatti. Directeur:Charles Peignot.Rédacteur en chef:A.François Haab.Le Comité de Direction:H.-L.Motti–Léon Pichon–Lucien Vogel–Walter S. Maas.
Reference : WOC-34
Paris, Arts et Métiers Graphiques, 1928. In-4 broché couverture verte imprimée, rare et petit manque au dos,etc
Librairie Hermès
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Imp. Desclée de Brouwer et Cie. 1928. In-8. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. Paginé de 178 à 223.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : T.R.P.Gillet nos deuils : le Fr.Michel Schneider - T.R.P.Janvier le Père Monsabré sa ferveur religieuse - T.R.P.Noble le premier sermon d'Henri Lacordaire - R.P.Gorce comment Saint Vincent Ferrier prêchait la fin du monde - R.P.Guenin les livres dominicains - chronique générale de l'ordre - nécrologie dominicain - prédications - calendrier du mois. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
L'ETUDIANT SOCIALISTE. 1928. In-Folio. En feuillets. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 10 pages augmentées de quelques illustrations en noir et blanc dans le texte - texte sur plusieurs colonnes.. . . . Classification Dewey : 70.1-Journaux
NOTA : L'Étudiant socialiste, revue des étudiants belges fondée en 1926, qui accueillait également des plumes françaises, notamment celle de Pierre Boivin. Claude LéviStrauss y signa dixsept comptes rendus de 1928 à 1933. Classification Dewey : 70.1-Journaux
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
1928 Paris, François Bernouard, 1928-1929; 2 volumes in-4,reliures demi basane marbrée à coins, non paginé,non rogné,N°1084, couvertures imprimées (rousseurs sur couvertures,sinon frais) . Les 2 volumes,bon état.Suite de Vers et prose 1ere serie (1905-1914). La 2e serie etait prevue en 12 tomes (1928-1930) dont seuls les 2 premiers ont paru.
Importante revue littéraire, trimestrielle, qui avait Paul Valéry et Paul Fort pour directeurs. Le tome premier est numéroté sur papier vergé de Rives et comprend des textes de Henri de Régnier, de Maurice Maeterlinck, de la Comtesse de Noailles, d'André Suarès, de Francis Vielé-Griffin, de Julien Benda, de Jules Romains, de Georges Duhamel, de Jules Renard et Marcel Schwob. Le second tome est illustré d'un bois gravé de Laboureur en frontispice et comprend des textes de Tristan Bernard, Georges Courteline, Lucie Delarue-Mardrus, Armand Godoy, Max Jacob, Raymond de La Tailhède, François Porché, Rosny aîné, Jean Royère et André Thérive.
VERS ET PROSE [REVUE] SOUS LA DIRECTION DE PAUL VALERY ET DE PAUL FORT
Reference : 15750
,A Paris, Typographie François Bernouard 1928, non paginé pp., 1 vol. in 8 br. couverture partiellement décollée du dos, manques de papier au dos et en angle du premier plat, quelques petites déchirures sans manque en bordures, petites décharges anciennes d'adhésif sur première et dernière page. Textes de Henri de REGNIER, Maurice MAETERLINCK, Comtesse de NOAILLES, André SUARES, Françis VIELE GRIFFIN, Julien BENDA, Jules ROMAINS, Georges DUHAMEL, Jules RENARD, Marcel SCHWOB. Edition originale collective, tirage limité numéroté à 1095 exemplaires, celui ci n° 85 sur papier Hollande. (la suite en bleu annoncée n'est pas présente).