Revue mensuelle illustrée des Arts décoratifs. 2 ème Année 1902 de Janvier N°13 au N°24 Numéro de Noël 1902. Nombreuses illustrations en couleurs, en noir et blanc hors-texte et dans le texte par Helleu, Rouff, G. De Feure, P. Nadar, etc. Paris, Manzi, Joyant & Cie, Les Modes, 1902. In-folio (36,5x28cm) relié demi chagrin bordeaux à larges coins, dos lisse orné de fleurons et titres dorés, charnières et coiffes faibles. Pagination multiple et complet des numéros, bon état intérieur.
Reference : WOC-1690
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[Paris], sans éditeur, 1852-1853. In-4 - 20,5 x 29,5 cm. Reliure de lépoque en demi-chagrin maroquiné rouge, dos à 5 nerfs orné du titre, des dates et de fleurons dorés, plats de papier marbré. (1 f.), 1 f. « 1852 » (titre manuscrit) ; (4 ff. bl.) ; 2 ff. ; 64 gravures ; 1 f. « 1853 » (titre manuscrit) ; (4 ff. bl.) ; 2 ff. ; 78 gravures. Ce fort volume au titre sobre est un très intéressant album de gravures de modes en couleurs, quun amateur (ou une amatrice !) a minutieusement rassemblées à partir de diverses publications du XIXe siècle. Le recueil contient précisément 142 illustrations, toutes montées sur onglets, quelques-unes dépliantes. Le titre de la revue ou la date de parution ne figurant pas sur certaines planches, ils ont parfois été indiqués au crayon. Après chaque titre manuscrit, « 1852 » et « 1853 », suivi, 2 ff. imprimés, « Les Modes Parisiennes illustrées, Journal de la bonne compagnie », Trente et unième année, Paris, Chez le Successeur dAubert et Cie, correspondant aux chemises de livraison des « 8 août 1874 - N°1606 » (biffé et remplacé à la plume par « 1852 463 à 514 ») et « 15 août 1874 N°1607 » (année barrée et remplacée à la plume par « 1853 515 à 567 »). Lensemble témoigne de limportance accordée à la qualité de lillustration par la presse de mode du XIXe siècle : quil sagisse du papier, des techniques employées (début de la gravure sur acier et mise en couleurs), ou des artistes dessinateurs, graveurs et imprimeurs signataires des planches (tels que Jules David, dessinateur exclusif du Moniteur de la Mode durant cinquante ans ou François Claudius Comte-Calix, qui uvre notamment pour Les Modes parisiennes et Le Petit Courrier des Dames, limage participe pleinement aux stratégies éditoriales des revues, dans un contexte de plus en plus international et concurrentiel, tandis quelle sert les ambitions publicitaires des maisons de couture. En outre, cette exceptionnelle réunion de modèles de vêtements (féminins et masculins) permet de cerner les principales tendances de la mode du début du Second Empire. Le goût toujours marqué pour le XVIIIe siècle à la Pompadour se modernise grâce à de multiples innovations induites par les progrès techniques et lindustrialisation (augmentation du volume des jupes, apparition de la crinoline, des « cages » en fanons de baleines puis en métal et textile, invention de la jaquette) et à ladaptation des tenues aux besoins nouveaux de la société bourgeoise, plus mobile, mondaine et élégante : cest lâge dor des robes à transformation, dont le corsage peut être modifié au gré des nécessités du jour ou du soir, qui se parent de volants et garnitures (style tapissier), de teintes vives, ne négligent pas les effets de matières et sagrémentent daccessoires (bottines, ombrelles, bonnets) indispensables pour définir le chic de l époque. Enfin, la mise en scène soignée des toilettes présentées et l'usage de nombreux attributs (enfants, animaux, objets) laissent augurer des développements ultérieurs de la publicité dans ce domaine. Les gravures sont issues des revues suivantes : - Le Bon Ton. Journal de Modes = 12 - Le Bon Ton. Modes pour Longchamps = 1 - Les Modes parisiennes = 27 - Le Moniteur de la Mode = 28 - Le Follet = 1 - Modes de Paris (cursives). Petit Courrier des Dames = 26 - La Mode = 5 - Journal des Tailleurs = 7 - Le Lion. Journal des nouveautés et des modes dhommes = 3 - Journal des Demoiselles = 2 - La Sylphide. Journal de modes = 11 - Le Petit Messager. Journal des Dames et des Modes = 6 - Le Petit Messager. Modes de Longchamps = 1 - Le Progrès (planches dépliantes) = 3 - El Correo de Ultramar = 2 - La chronique de France = 1 - Modes de Paris (cursives). Journal des Tailleurs = 1 - LElégant. Journal des Tailleurs = 1 - Sans titre = 1 - La Presse littéraire. Modes de Longchamps = 1 - Musée des Dames et des Demoiselles = 1 - Le Coupeur. Echo de lElégant et du Lion (pl. dépl.) = 1 Nombre total de planches = 142
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Le Journal des Modes de l’Empire finement coloriées à l’époque à la main, en très fraiches reliures de l’époque. Francfort-sur-le-Mein, An XII [1803] à 1813. 10 volumes in-8 regroupant 864 planches au total : -An XII : 85 pl. numérotées de 500 à 584. -An XIII : 84 pl. numérotées de 585 à 668. Pte. tache à la pl. 656. -An XIV-1806 : 107 pl. numérotées de 669 à 776. -1807 : 84 pl. numérotées de 777 à 860, ptes. taches aux pl. 808, 839. -1808 : 84 pl. numérotées de 861 à 944. -1809 : 84 pl. numérotées de 945 à 1028, qq. rousseurs aux pl. 945, 1004, 1028. -1810 : 84 pl. numérotées de 1029 à 1112. -1811 : 84 pl. numérotées de 1113 à 1196. Pte. tache à la pl. 1185. -1812 : 84 pl. numérotées de 1197 à 1280. -1813 : 84 pl. numérotées de 1281 à 1364. Pte. tache pl. 1364. Exemplaire relié à l’époque sans le texte explicatif. Quelques visages dessinés au crayon sur les planches de chapeaux. Reliés en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses richement ornés, pièces de titre de maroquin rouge. Reliure de l’époque. 202 x 124 mm.
Les années 1803 à 1813 du Journal des dames et des modes inspiré de la Revue de La Mésangère. Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486. « Commencé en juin 1797, ce journal a été continué sans interruption jusqu’à la fin de 1829. Il en paraissait tous les cinq jours un numéro orné d’une jolie figure coloriée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois renfermait même deux planches, ce qui faisait 72 numéros avec 84 planches pour l’année entière, dont le prix était de 35 fr. » (Brunet, III, 795). « Cette publication, format in-octavo, était accompagnée de gravures de mode intitulées ‘Costumes parisiens’. On se contenterait des gravures, pour le cas où le texte manquerait ». (Bulletin du bouquiniste, année 1857). Ce journal parut sans discontinuer de 1797 à 1829. C’est l'une des premières revues de mode illustrées françaises. Son modèle, la revue La Mésangère vit le jour à Paris le 20 mars 1797, fondé par le libraire Séllèque et Madame Clément, avec La Mésangère comme collaborateur pour les gravures. Ce périodique a paru sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses dernières parutions. Le retour à la liberté vestimentaire s'accompagna en 1797 de l'apparition de revues spécialisées : Tableau général du Goût, des Modes et Costumes de Paris, de Francesco Bonafide, et Le Journal des Dames et des modes, lancé par le libraire Jean-Baptiste Sellèque que rejoignit l'abbé La Mésangère. Ce dernier touchait à tous les aspects de la revue, dessinant, composant les légendes des illustrations, rédigeant des articles. Il courait Paris à l'affût de nouveautés dont il faisait ensuite le blâme ou l'éloge dans le Journal des dames. En effet, la royauté disparue, ce n'était plus la cour qui faisait ou défaisait la mode, mais les endroits courus de la capitale, promenades, théâtres, bals, où l'on s'affichait dans des tenues nouvelles et audacieuses élaborées par les couturiers, couturières et « modistes ». Le journal connut son apogée sous le consulat et l'empire. Entouré d'une cour somptueuse, qui aspirait à rivaliser avec celle de l'ancien régime mais manquait parfois d'assurance et de discernement, Napoléon le recommandait comme guide du bon goût. Des actrices, comme la toute jeune Mademoiselle George, mettaient en valeur les créations des modistes que consultait La Mésangère. Les dames de la cour adoptaient ces nouveaux modèles que les autres femmes copiaient à leur tour. Le goût des modes à l'antique, auxquelles David avait contribué, avait défrayé la chronique par ses excès. Un nouveau public de lecteurs, notamment des femmes, était avide de nouveautés et de conseils. Le Journal des Dames lui offrait cette information, tout en se faisant la vitrine de l'industrie textile et du savoir-faire français. La revue était consacrée aux modes féminines mais aussi masculines. Elle portait un intérêt tout particulier aux accessoires, notamment les chapeaux et les écharpes. Elle s'intéressait aux chaussures et à la façon de les entretenir. Les coupes de cheveux à la mode y étaient aussi répertoriées Superbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps. Les exemplaires du Journal des dames et des modes regroupant plus de dix années de la revue complets de l’ensemble des estampes et uniformément reliés à l’époque sont de la plus grande rareté. L’ensemble forme un panorama très raffiné des modes féminines du début de l’empire.
Paris Editions Nilsson (1922). 1 fort double emboitage in-folio (28 X 39 cm) chemise cartonnée et imprimée, couverture conservée, titre doré sur pièce de basane rouge sur l'étui), 10 albums contenant chacun 12 planches en couleurs, 80 pages de descriptions. Couverture de chaque fascicule au premier plat entièrement illustré en couleurs et réhauts d'or, titré en fonction de l'époque traitée. Ensemble de 120 magnifiques planches en couleurs réhaussées au pochoir (couleurs vives, or et argent) réparties dans 10 chemises illustrées, présentées sous étui et emboitage. Ce magnifique ouvrage de référence est complet et vérifié, rare complet, édition originale. Plusieurs centaines de robes, manteaux, chaussures et accessoires de la mode féminine, par période historique : Parures féminines au Moyen-âge, Influence latine sous la Renaissance, Modes de Henri III à Louis XIII, Etiquette somptuaire sous Louis XIV, La Cour de la Régence et de Louis XV, Extravagance précieuse sous Louis XVI, Néo- grécisme sous la Révolution, Tanagars du Consulat et Premier Empire, Sobres atours de la Restauration, Grandes robes du second-Empire.-4210g.C. - Très bon état
, Brepols, 2023 Paperback, 154 pages, Size:178 x 254 mm, Illustrations:178 b/w, 4 col., 7 tables b/w., 182 musical examples, Language(s):French, Latin, Greek. ISBN 9782503606361.
Summary Quand la musique europ enne a commenc buter sur les limites du syst me tonal dans lequel elle s' tait progressivement enferm e, c'est aupr s du plain-chant et des m lodies populaires, voire exotiques, qu'elle est venue mendier un regain d'inspiration. Au cours de la seconde moiti du xixe si cle, la musique dite modale appara t aux yeux de certains compositeurs comme une opportunit de rajeunissement : pentaphonismes de r putation orientale, gammes par tons entiers ou avec quarte augment e s'int grent dans le paysage musical occidental. De telles turqueries ne sont pas franchement nouvelles, mais la situation est in dite. En effet, au m me moment, la red couverte du chant m di val et de ses trait s dans un contexte fortement id alis propulse les vieux modes eccl siastiques, porteurs de noms chatoyants des provinces de la Gr ce antique, sur le devant de la sc ne. TABLE OF CONTENTS Introduction Abr viations De quel chant parle-t-on ? Le r pertoire gr gorien : une unit illusoire poque et lieu de composition Genre liturgique et forme musicale Acteurs de l'ex cution musicale et styles Qu'est-ce qu'un mode ? Le tonaire de Saint-Riquier et les premiers t moins manuscrits Th oriciens et compositeurs Cantor et musicus : l'improbable rencontre L'apport de l'ethnomusicologie Premier crit re : l' chelle et sa structure Deuxi me crit re : la hi rarchie des degr s Troisi me crit re : Des formules m lodiques caract ristiques Quatri me crit re : un sentiment modal, l' thos Les modes de la cantillation Le mode archa que de DO ou C Le mode archa que de RE OU D Le mode archa que de MI OU E La question de l' volution modale Des modes archa ques aux modes bipolaires Les modes bipolaires Ornementation et modalit Notes tironiennes et lettres significatives Les signes diacritiques, image de l' chelle pentatonique ? L'apostrophe Le point d'interrogation Le tilde Qu'est-ce qu'un demi-ton ? L'octoechos : l'un et le multiple Aux origines du terme Les th ories m di vales Que reste-t-il de l'octoechos l'aube des Temps Modernes ? Les contradictions d'un th oricien de la modalit au Grand Si cle Pour une ph nom nologie p dagogique des huit modes Et si Bo ce avait raison ? La Gr ce antique La Bible et les P res Moyen ge et Temps Modernes L' thos des modes aujourd'hui ? Les modes musicaux portent des noms de peuples Postface : l'Odyss e des modes Index des pi ces de chant Bibliographie
Reference : LCS-17479
Superbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps. Francfort-sur-le-Mein, An XII [1803] à 1813.10 volumes in-8 regroupant 864 planches au total :-An XII : 85 pl. numérotées de 500 à 584.-An XIII : 84 pl. numérotées de 585 à 668. Pte. tache à la pl. 656.-An XIV-1806 : 107 pl. numérotées de 669 à 776.-1807 : 84 pl. numérotées de 777 à 860, ptes. taches aux pl. 808, 839.-1808 : 84 pl. numérotées de 861 à 944.-1809 : 84 pl. numérotées de 945 à 1028, qq. rousseurs aux pl. 945, 1004, 1028.-1810 : 84 pl. numérotées de 1029 à 1112.-1811 : 84 pl. numérotées de 1113 à 1196. Pte. tache à la pl. 1185.-1812 : 84 pl. numérotées de 1197 à 1280.-1813 : 84 pl. numérotées de 1281 à 1364. Pte. tache pl. 1364.Exemplaire relié à l’époque sans le texte explicatif. Qq visages dessinés au crayon sur les planches de chapeaux.Reliés en demi-maroquin vert à grain long à coins, dos lisses richement ornés, pièces de titre de maroquin rouge. Reliure de l’époque.202 x 124 mm.
Les années 1803 à 1813 du Journal des dames et des modes inspiré de la Revue de La Mésangère.Colas 1565 ; Lipperheide, zb 15 ; Hiler, 486.« Commencé en juin 1797, ce journal a été continué sans interruption jusqu’à la fin de 1829. Il en paraissait tous les cinq jours un numéro orné d’une jolie figure coloriée représentant un costume, et le numéro du 15 de chaque mois renfermait même deux planches, ce qui faisait 72 numéros avec 84 planches pour l’année entière, dont le prix était de 35 fr. » (Brunet, III, 795).« Cette publication, format in-octavo, était accompagnée de gravures de mode intitulées ‘Costumes parisiens’. On se contenterait des gravures, pour le cas où le texte manquerait ». (Bulletin du bouquiniste, année 1857).Ce journal parut sans discontinuer de 1797 à 1829. C’est l'une des premières revues de mode illustrées françaises.Son modèle, la revue La Mésangère vit le jour à Paris le 20 mars 1797, fondé par le libraire Séllèque et Madame Clément, avec La Mésangère comme collaborateur pour les gravures.Ce périodique a paru sous plusieurs noms : Journal des dames, Costumes parisiens, Journal des modes ou Journal des dames, Journal de la Mésangère et enfin Gazette des salons pour ses dernières parutions.Le retour à la liberté vestimentaire s'accompagna en 1797 de l'apparition de revues spécialisées : Tableau général du Goût, des Modes et Costumes de Paris, de Francesco Bonafide, et Le Journal des Dames et des modes, lancé par le libraire Jean-Baptiste Sellèque que rejoignit l'abbé La Mésangère. Ce dernier touchait à tous les aspects de la revue, dessinant, composant les légendes des illustrations, rédigeant des articles. Il courait Paris à l'affût de nouveautés dont il faisait ensuite le blâme ou l'éloge dans le Journal des dames. En effet, la royauté disparue, ce n'était plus la cour qui faisait ou défaisait la mode, mais les endroits courus de la capitale, promenades, théâtres, bals, où l'on s'affichait dans des tenues nouvelles et audacieuses élaborées par les couturiers, couturières et « modistes ».Le journal connut son apogée sous le consulat et l'empire. Entouré d'une cour somptueuse, qui aspirait à rivaliser avec celle de l'ancien régime mais manquait parfois d'assurance et de discernement, Napoléon le recommandait comme guide du bon goût. Des actrices, comme la toute jeune Mademoiselle George mettaient en valeur les créations des modistes que consultait La Mésangère. Les dames de la cour adoptaient ces nouveaux modèles que les autres femmes copiaient à leur tour. Le goût des modes à l'antique, auxquelles David avait contribué, avait défrayé la chronique par ses excès. Un nouveau public de lecteurs, notamment des femmes, était avide de nouveautés et de conseils. Le Journal des Dames lui offrait cette information, tout en se faisant la vitrine de l'industrie textile et du savoir-faire français.La revue était consacrée aux modes féminines mais aussi masculines. Elle portait un intérêt tout particulier aux accessoires, notamment les chapeaux et les écharpes. Elle s'intéressait aux chaussures et à la façon de les entretenir. Les coupes de cheveux à la mode y étaient aussi répertoriéesSuperbe exemplaire, à l’état neuf, regroupant en 10 volumes la totalité des 864 estampes de onze années de la revue (1803 à 1813), présentant les costumes aquarellés à l’époque à la main, conservé dans ses reliures fraiches et chatoyantes du temps.Les exemplaires du Journal des dames et des modes regroupant plus de dix années de la revue complets de l’ensemble des estampes et uniformément reliés à l’époque sont de la plus grande rareté.L’ensemble forme un panorama très raffiné des modes féminines du début de l’empire.