n-12° aux armes de la Comtesse de Verrüe sur les deux plats, éléments héraldiques au entre nerfs. Plein veau à nerfs, coiffe de tête arasée, tranchefile présente, coiffe de queue parfaite, traces d'humidité sur le cuir en queue , mors usés, trois coins émoussés, le 4e parfait. Gardes coulers et charnières parfaites, tranches marbrées. La garde blanche recto et la page de titre sont en déficit. Epître (3 ff°)- Tables (2 ff°) - p. 1 à 237 - Permissions et approbations (3 p.)- garde blanche verso 3 ff° - 2 ff° - 237 p. - 2 ff°
Reference : LRB30004
Petit in-12° en bon état, aux armes de la Comtesse de Verrüe [d’argent, à la croix de sable, cantonnée de 4 losanges de même (Verruë) ; accolé d’Albert de Luynes, écartelé de Rohan] , pièces de blason en dos [Lion rampant et macles ]. Ses armes sont surmontées de la mention "Paris", indiquant que cet ouvrage provient de sa bibliothèque de l'hôtel de la rue du Cherche-Midi, celle-là même mise en vente en vente en 1737 par Gabriel Martin avec un catalogue de 3 000 titres sur les 18 000 que contenait la bibliothèque de la comtesse [Meudon + Paris]. Pour rappel, la comtesse de Verrüe, icône de la bibliophilie, était Jeanne Baptiste d'Albert de Luynes (1670-1736), épouse de Joseph de Scaglia, comte de Verrüe. Elle fut la maîtresse de Victor-Amédée II, duc de Savoie. Elle finit par se réfugier à Paris en 1700. Cette édition est celle de Jean de La Caille, le célèbre historien de l'imprimerie. Une première édition parut en 1684 chez Claude Barbin et André Cramoisy. L'exemplaire que nous présentons n'a plus sa page de titre (et sa garde blanche) [défaut compensable par une restauration fac-similé sur papier ancien, me contacter en MP pour cette option], mais la rareté de ce texte en fait un exemplaire remarquable. L’Ethiopie orientale désigne les contrées de l’Afrique du Sud-Est. L’influence portugaise y fut prépondérante. Leurs comptoirs côtiers présentaient une importance vitale, non seulement parce qu’ils jalonnaient la route maritime des Indes, mais aussi du fait qu’ils permettaient d’accéder aux mines d’or du Monomotapa, ce nouveau Pérou qui suscita tant de passions en Europe. La traduction française du père Gaëtan Charpy, dédiée à Colbert, trahit la persistance de ces convoitises, la version originale remontant à 1609. Né à Evora, João Dos Santos séjourna onze ans en Afrique australe. Il disparut à Goa en 1622. Le récit du missionnaire dominicain est un classique de la littérature portugaise de voyage. En 1586, quatre mois après avoir quitté Lisbonne, il s’installa sur la côte à Sofala, avant de pénétrer à l’intérieur du Mozambique par la voie du Zambèze. Ethnologue avant l’heure, il a recueilli de curieuses informations sur les royaumes des Bantous, appelés Cafres par les Portugais, terme emprunté à l’arabe kafir, signifiant « infidèle ». Il décrit leurs habitations, leurs cérémonies funèbres, ainsi que la fl ore, la faune, la chasse ou le cannibalisme. Le texte de Jao Dos Santos a été republié par les éditions Chandeigne en 2011 (800 p.)
L'ARTISAN BIBLIO-PHIL
M. Philippe Mauran
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