Paris, Éditions André Bonne, 1952, in-12, br., 252 p.
Reference : 449
Légère décoloration des plats, bon état
Le Labyrinthe de Pan
M. Xavier Hug
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France
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P., André Bonne, 1952 in-12, 254 pp, broché, papier lég. jauni, soulignures crayon rouge et bleu, bon état
Les lettres de guerre d'Alphonse de Châteaubriant révèlent l'évolution de son moral en fonction des batailles auxquelles il prend part – la Marne en septembre 1914, Verdun en février 1916, la Somme peu de temps après, et enfin les grandes offensives du printemps 1918 – et permettent de mesurer les phases de découragement et les phases de remobilisation dans le consentement à la souffrance vécue et infligée.
Editions André Bonne Broché 1952 In-12 (12,2 x 18,7 cm), broché, 254 pages, 1 de 30 exemplaires sur pur fil Johannot, non justifié ; pliures au dos insolé, par ailleurs assez bon état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Editions BGA Permezel, 2006, gr. in-8°, 174 pp, 32 pl. de dessins en couleurs hors texte, 15 photos dans le texte, un fac similé, broché, couv. illustrée, bon état
Elève en architecture aux Beaux-Arts de Paris, Pierre Ribollet (né le 7 août 1889 près de Lyon) est mobilisé le 2 août 1914. Caporal, puis sergent au 28e bataillon du génie, il est promu, après un stage en avril-mai 1917 à l'école des officiers de réserve de Versailles, sous lieutenant au 3e régiment du génie. Pendant quatre années, il combat successivement en Alsace (août 1914-juin 1915), dans les Vosges (juin 1915-juillet 1916), dans la Somme (août-novembre 1916), en Haute-Alsace (décembre 1916-janvier 1917), au Valdahon (février-avril 1917), en Lorraine (juillet 1917-mars 1918) et, à nouveau, dans la Somme (avril-juillet 1918). Le 23 juillet 1918, à la tête de sa section pour l'attaque du village d'Aubvillers (Somme), il est mortellement atteint par un tir ennemi. Sont rassemblés dans cette publication sa correspondance de guerre à sa mère et à son cousin André Piaton, ainsi que des aquarelles et des dessins qu'il a réalisés au front ou pendant ses loisirs. Dans ses lettres, Pierre Ribollet accepte les conditions les plus dures et les plus périlleuses avec une simplicité qui confond le lecteur : simplicité de ton, simplicité de réaction, simplicité d'âme. Il ne se plaint pas, ne cache ni les morts ni le danger, ni la fatigue ni les moments de cafard. Quatre années de guerre ! Souffrances physiques, spectacles effroyables, travail harassant, regret du temps perdu pendant que d'autres peuvent s'adonner à ce qui les intéresse, amertume du combattant devant les " embusqués ", irritation provoquée par la lecture des journaux, isolement, monotonie de certaines périodes ou terrifiante horreur des combats eux-mêmes, tout est dit, sans colère ni pathos, presque sur le ton d'un récit de voyage.