Paris, Éditions des Musées Nationaux, 1999 ; in-4 (230 x 306 mm), 360 pp., broché, couverture illustrée. Catalogue d'exposition, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 7 février-22 novembre 1999. -Nombreuses illustrations en couleurs et quelques-unes en noir et blanc.
Reference : _202404626
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
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A Amsterdam, 1735. 4to. 3 cont.full mottled calf. Raised bands, richly gilt backs. Extremities with small traces of use, slight weakening to parts of hinge, top of spine on vol. II with loss of leather ca 1x2 cm. Internally fine on good paper. 2 engr.frontisp. (with portraits), 3 engr.titlevign., 3 large engr. textvignettes. (12),390,(4),359,(4),437 pp. and 78 mostly large folded engraved plates (maps,plans,views etc.). - To this second edition was published a 4th volume which contains the author's previously published work ""Couronnement de Soliman III"" and extracts from the author's manuscript, this supplementary volume is not present here, but the 3 volumes contain the whole travel and all the plates belonging to these 3 volumes.
Rare second edition of Chardin's travels, regarded as being one of the finest works of early Western scholarship on Persia and the Near East in general. ""Thought to have been read by writers such as Montesquieu and Rousseau, Chardin's account stands apart from those of other travellers to the region (Caucasus) at this time through its awareness of cultural difference and relativity and in its desire to place accuracy above romanticism."" (Speake, The Literature of Travel and Exploration, 1).Chardin set out from Paris for Persia and India. He reached Ispahan 1673, spent four years in Persia, visited India and returned by the Good Hope in 1677. The first volume contains the trip from Paris to Isfahan, the second contains a particular description of Isfahan and the relation of the author's two voyages, from Ispahan to Bander-Abassi, the third contains a general description of the Persian empire and the particular descriptions of the sciences and arts which are in use therein, of political, military, and civil government.Born in Paris in a Hugenot (Protestant) family, Jean Chardin (1643-1713) undertook his travels to Persia because of his father's position as a jeweler and shareholder in the French East India Company. The younger Chardin set out in 1664, traveling through Turkey, the Black Sea, Georgia and Armenia. Soon after his arrival in Persia, he received a commission to create jewelry for Shah Abbas II, who died in 1666 and was succeeded by Shah Safi. After witnessing the latter's coronation, Chardin went on India and finally returned to Paris in 1670. In 1671, he published an account of the coronation and in the same year set off for Persia again, arriving in Isfahan in 1673 and remaining there for several years, before once more visiting India and returning home in 1677. With the persecution of the Hugenots in France, he moved to England in 1680""Travel restarted with 17th-century missionaries, whose medical and pedagogical expertise helped counterbalance Orthodox (or pagan) reservations. Dominican Prefects Dortelli D'Ascoli and Giovanni da Lucca (1630s) extended Giorgio Interiano's description of Circassia (and Abkhazia). Theatine proselytisers targeted Mingrelia/western Georgia (Capuchins the eastern provinces) - the Vatican's Fide Press further contributed by printing the first Georgian books (Chikobava/Vateishvili). Many, including mission-head Don Pietro Avitabile (1626-1638), recounted their experiences. Prefect to Mingrelia, Joseph Marie Zampi, a 23-year denizen from approximately 1645, contributed a third significant source in his description of Mingrelian religious practice. This he handed to Jean Chardin (1643-1713) in 1672. A French traveller who became English(!) ambassador in Holland, Chardin translated and incorporated it as a substantial part of his own description of a sometimes perilous journey through Transcaucasia (1672-3), which reflects Ottoman and Persian influence in western and eastern parts, respectively - a Turkish organized slave-trade flourished from various Mingrelian ports. Linguistically, Zampi revealingly observed that the ecclesiastical language, Georgian, was as difficult for even the Mingrelian priesthood to understand as Latin was for Italian peasants!"" (Speake, The Literature of Travel and Exploration, 1, 199-202).Brunet 1802Graesse II, P. 121
Édition la plus estimée, en grande partie originale, de la description de la Perse de Chardin. Ravissant exemplaire en veau écaille de l'époque aux dos ornés de la toile d'araignée dorée. Paris, Denys Horthemels, 1723 (tome 1), Amsterdam, Jean-Louis de Lorme, 1711 (les 9 autres tomes).10 tomes reliés en 11 volumes in-12 de :I/ (15) ff. avec le privilège, 254 pp., 1 portrait de l’auteur, 1 carte dépliante, 1 planche hors texte ;II/ 334 pp., 9 planches dépliantes;III/ 285 pp., 7 pl. dépl.;IV/ 280 pp., 6 pl. dépl.;V/ 312 pp., 4 pl. dépl. et 6 tableaux dépliants ;VI/ 328 pp., 5 pl. dépl.;VII/ 448 pp. ;VIII/ 255 pp., 16 pl. dépl.;IX/ (Volume de texte) 308 pp. / (Volume de planches) 29 pl. dépl. ;X/ 220 pp., (41) ff. de table.Seul le 1er volume est daté de 1723, les autres sont à la date de 1711. Très légère mouillure en tête du vol. 2, légère mouillure en marge int. du tome 3. Plein veau fauve écaille, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs ornés de fleurons dorés à la toile d’araignée, pièces de titre et de tomaison de maroquin rouge et citron, filet doré sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches rouges. Reliure de l’époque.161 x 93 mm.
Édition en grande partie originale, la première complète, de la meilleure description de la Perse du XVIIe siècle. Cette célèbre relation fut la première à fournir une connaissance exacte de l’état de cette région particulièrement à la mode au XVIIIe siècle.Brunet, I, 1802 ; Chadenat 547 ; Atabey 219. Pas dans Blackmer.« Ce voyage est un des plus intéressants que l’on ait publiés dans le siècle dernier. L’édition que nous citons est assez belle, et les exemplaires bien conditionnés en sont peu communs. » (Brunet)« Édition recherchée, ornée d’un portrait, d’une carte et de nombreuses figures repliées ». (Chadenat)Fils d’un bijoutier protestant de la place Dauphine à Paris, Jean Chardin (1643-1713) montra rapidement un goût prononcé pour les voyages, où se mêlaient curiosité des ailleurs et l’espoir d’y faire un fructueux commerce. Il fit deux longs séjours au Moyen-Orient. Le premier, de 1664 à 1670, le vit séjourner longtemps à Ispahan, et nommer « marchand du shah ». A son retour, il publia une relation du Couronnement de Soliman III (1671). Son second séjour au Moyen-Orient se déroula de 1671 à 1677. En 1686, il publia à Londres le journal de son second voyage à Ispahan (dont Bayle fit un éloge appuyé), puis, en 1711, une édition beaucoup plus complète qui comprend, outre le même journal, une présentation très fouillée de la Perse, avec des chapitres sur sa littérature, sur son histoire, sa religion et sa vie politique, une description particulière d’Ispahan et le récit d’un voyage à Ormuz.« Sa position officielle, ses relations avec les principaux personnages, la connaissance qu’il s’empressa d’acquérir des idiomes du pays, lui permirent de recueillir une multitude de renseignements sur le gouvernement, les mœurs, les antiquités, les monuments et l’histoire de la Perse. Un dessinateur habile, qu’il avait amené, l’accompagnait dans toutes ses explorations, et il put rapporter ainsi des reproductions exactes des monuments, des costumes, des ruines de Persépolis, des armes, des ustensiles…On a prétendu que l’académicien Charpentier avait aidé Chardin dans la rédaction de son livre. Quoi qu’il en soit, ce qui appartient incontestablement à l’illustre voyageur, ce sont ces matériaux précieux recueillis avec tant d’intelligence et de courage, ces recherches profondes, ces observations, ces renseignements curieux et authentiques sur l’histoire, l’administration, la législation, les mœurs, les sciences, les arts, les usages d’un pays pour ainsi dire inconnu jusqu’alors ».« Le témoignage unanime des voyageurs, dit Langlès, qui, depuis Chardin, ont visité et décrit les mêmes contrées, n’a servi qu’à constater la justesse, la profondeur de ses observations, la variété de ses connaissances et sa véracité ».L’abondante illustration gravée sur cuivre comprend 1 portrait de l’auteur, 1 grande carte et 77 grandes planches, la plupart dépliantes : vues, monuments, costumes, antiquités, … ainsi que des bandeaux gravés en tête des chapitres. Certaines planches mesurent plus de 1 m sur 165 mm. Chardin était accompagné par un dessinateur, Grelot : toutes les vues, scènes et portraits ont été réalisés d’après nature et les estampes sont d’un intérêt manifeste pour l’étude des coutumes et des mœurs et la représentation des costumes des Perses et Indiens.Séduisant exemplaire de cette intéressante relation de voyages très illustrée, dans une fine et jolie condition, en veau écaille de l’époque aux dos particulièrement décoratifs ornés à la large toile d’araignée dorée.
Bureau de la revue. Avril 1966. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 52 pages. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Sommaire : Pierre Teilhard de Chardin, ébauche d'un portrait par Claude Cuénot, Teilhard de Chardin, penseur religieux par N.M. Wildiers, Teilhard de Chardin et la science par Jean Piveteau, En quel sens peut-on dire que Teilhard de Chardin soit philosophe ? par Madeleine Barthélémy Madaule Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Par Georges Wildenstein, Directeur de la Gazette des Beaux-Arts. Biographie et Catalogue critique. L'Oeuvre complet de l'artiste reproduit en deux cent trente-huit héliographies.Édition tirée à 100 exemplaires sur papier de Madagascar. Celui-ci porte le numéro 50.Édition originale. A Paris, Les Beaux-Arts, Édition d'Étude et de Documents - 1933 - 429 pages. Collection dirigée par Georges Wildenstein.Ouvrage broché sous couverture rempliée. Quelques piqures à la couverture. Bel étui cartonné, orné d'un cabochon en laiton collé sur le premier plat. Dos cuir bicolore. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-4°(33x25).Jean Siméon Chardin (1699-1779) est considéré comme l'un des plus grands peintres français et européens du XVIIIe siècle. Il est surtout reconnu pour ses natures mortes, ses peintures de genre et ses pastels.Georges Wildenstein commence par travailler dans la galerie fondée par son père, Nathan Wildenstein. S'intéressant aux peintres modernes, dont Picasso, ami de Claude Monet et Pierre Bonnard, son père lui achète un local au 21 rue de la Boétie. Il ouvre aussi une galerie à Londres, New Bond Street. Il dirige la Gazette des beaux-arts, revue fondée par Charles Blanc, et fonde la revue Arts. Spécialiste de la peinture française, il publie plusieurs ouvrages sur l'art français et établit notamment les catalogues raisonnés des oeuvres de Gauguin et de Chardin.Un texte, nourri de notes et enrichi d'un tableau chronologique, sur la vie et les caractéristiques de la peinture de Jean-Baptiste Siméon Chardin, ouvre le catalogue critique de son oeuvre. Le corpus proprement dit, classé en vingt-cinq rubriques aux titres évocateurs et précis — intérieurs de cuisine, celliers, buanderies, desserts avec brioches, singeries ... — , recense plus de mille deux cents tableaux, pour la plupart reproduits.
CHARDIN Jean-Siméon
Amsterdam et Paris, Daniel Horthemels, 1686. In-12 relié en plein veau d'époque, dos à nerfs, pièce de titre, 3 ff. avec déchirures marginales sans perte, 12 ff., 432 pp., 4 ff., illustré d'un titre frontispice, du portrait de Chardin, de 3 vignettes de chapitres, d'une carte dépl. du Pont-Euxin, et de 15 pll. (dont 13 dépl.). Les plans suivants sont incomplets (Téflis, Festin de Téflis, Kachan, Caravansérail de Kachan, Kom), trace d'adhésif sur une planche, mors fendu, épidermures, coiffe de tête arasée, cachet.
Première édition in-12 paru en même temps que l’édition de Londres. Jean Chardin, diamantaire français, connu pour sa relation de ses séjours en Perse et en Orient à la fin du XVIIe , Fils d’un bijoutier protestant, il se rend en Perse et en Inde en 1665 pour y faire le commerce des diamants. Il plaît au roi de Perse, Shah Abbas II, qui le nomme son marchand. De retour en France en 1670, il publie "Le couronnement de Soleïmaan troisième, roy de Perse". Puis il repart pour la Perse en août 1671, en faisant cette fois-ci un long périple qui le mène à Smyrne, à Constantinople, en Crimée, dans le Caucase et en Géorgie. Il arrive à Isfahan en juin 1673, reste quatre ans en Perse et retourne en Inde avant de revenir en Europe en 1680 en passant par le Cap de Bonne-Espérance. Constatant à son retour que les Protestants sont persécutés en France, il se rend en 1681 en Angleterre, où Charles II le fait chevalier et le nomme bijoutier de la cour. Il s’y marie et devient membre de la Royal Society en 1682. Chardin se rend ensuite en Hollande en tant que représentant de la Compagnie anglaise des Indes orientales et c’est à Amsterdam qu’il publie en 1686 la première partie des "Voyages de monsieur le chevalier Chardin en Perse et autres lieux de l’Orient". Cet ouvrage, qu’il ne complète qu’en 1711, peut-être avec l’aide de François Charpentier, est salué par les philosophes et reçoit les éloges de Montesquieu, Rousseau, Voltaire et Gibbon. La majorité a été dessinée par Guillaume-Joseph Grelot, un artiste peintre qui accompagnait Chardin lors de ses voyages en Perse. M3-Et4