Paris, Ernest Flammarion, Éditeur, 1922 ; in-8, 284 pp., broché. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime.
Reference : _201801596
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M. Philippe Henry
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Couverture souple. Broché. 70 pages. 17 x 24 cm. Défraîchi. 2e plat réparé.
Livre. Couverture illustrée par F. Auer. Editions Flammarion (Collection : Select- N° 197), Vers 1925.
FLAMMARION. 1922. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en pied abîmée, Quelques rousseurs. 284 pages. Mors fendu.. . . . Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Classification Dewey : 840.091-XX ème siècle
Paris, Ernest Flammarion, Éditeur, vers 1933 ; grand in-8, 76 pp., couverture et cahier agraffés. Collection «Select-Collection», n° 197. Gyp, arrière-petite-nièce de Mirabeau, de son vrai nom Sibylle Marie-Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, est la dernière des Riquetti de Mirabeau. Elle grandit à Nancy dans une famille royaliste place de la Carrière, dans un immeuble que possède sa famille. Elle épouse le 2 décembre 1867 le Comte Roger de Martel de Janville et quitte Nancy pour Neuilly-Sur-Seine. Elle commence à publier des textes à partir de 1877 sous le pseudonyme de Gyp. Bien qu'amie avec Anatole France, Gyp prend position contre Alfred Dreyfus, ce qui ne l'empêche pas de recevoir Marcel Proust dans son salon. Ses ouvrages sont marqués par l'antisémitisme de la bonne société française de l'époque et exacerbé par l'affaire Dreyfus. Elle a accueilli dans son salon les artistes les plus connus de son époque tels que Robert de Montesquiou, Marcel Proust, Edgar Degas, Maurice Barrès, Anatole France, Paul Valéry, Alphonse Daudet, Jean-Louis Forain, Auguste Vimar, Lucien Corpechot ou Edgar Demange. Elle est enterrée à Neuilly-Sur-Seine. Son style est très particulier : Gyp est une grande dialoguiste avec un certain sens de l'humour. Elle se moque avec bonheur de la bonne société, mais elle excelle aussi parfois à reproduire le parler populaire ou les accents (allemand ou autres). Elle arrive à situer une action avec une économie de moyens assez grande, en s'inspirant du théâtre elle place parfois en début de chapitre des indications de lieux ou de scènes qui permettent de rentrer directement dans un dialogue ou dans une action. Elle rend ses dialogues très vivants en séparant souvent ses phrases par trois points parfois même avec des points d’exclamation, ce qui a pour intérêt à la fois de rythmer le récit et de laisser de la place pour souligner des arrière-pensées, et peut-être aussi de reproduire la façon particulière que tout un chacun possède dans son parler intime.
Je suis partout - Le grand hebdomadaire politique et littéraire - Directeur : Robert Brasillach
Reference : 116936
(1943)
1943 Douzième année - N° 560 - 25 avril 1942 - In-folio (format journal) - Illustré - 8 pages
bon état - Papier légèrement jauni - Toute petite déchirure sur la tranche au niveau de la pliure centrale
S.n., Saint-Benoit-sur-Loire 13 Mai 1943, 21x27cm, une page.
Lettre autographe datée et signée de Max Jacob adressée àun ami prénommé Pierre (30 lignes à l'encre noire depuis Saint Benoit-sur-Loire) en villégiature dans le Lot. Max Jacob ne tarit pas d'éloges sur les charmes de ce département du sud-ouest : "Les bords du Lot ! Les bords du Lot ! je crois bienne rien connaître de plus beau ! Des châtaigniers sporadiques, des rochers et même de pseudochâteaux couleur pain-bis, des ravins - enfin tout ce que la Bretagne n'a plus." et les trésors qu'il recèle : "Surtout va voir Conque... il y a là des reliquaires en or massif et en ivoires sculptés..." Max Jacob déplore cette période autant terrible qu'absurde : "Si tu n'es pas à Paris-Sèvres au moment de la réquisition on t'oubliera peut-être... Oh ! naïf qui croit qu'il s'agit d'utilité !!! On fait faire aux français des terrassements qui no'ont pas pour trois d'existence... mais taisons-nous ! " et songe pieusement à son ami : "Je prie pour toi tous les 3 matins. Ton nom est dans mon livre de messe où les anges le lisent avec moi." qui partage sa foi catholique : "Tu dois avoir avoir bien du mal à trouver des églises et des messes régulières dans ce pays païen..." - Photos sur www.Edition-originale.com -