Paris, Librairie Gründ, 1995 ; in-folio (260 x 355 mm), 272 pp., cartonnage d'éditeur anthracite, dos lisse, sous jaquette illustrée. Une source inépuisable d'idées de décoration. La production d'un des plus grands designers des années 60 à 90. Térence Conran a fondé la marque «Habitat». Nombreuses illustrations en couleurs. Très bon état.
Reference : J0392
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
06 87 32 55 92
Conforme à la vente par correspondance.
A Edimbourg, , 1745-1746. In-4 de (2)-41 pp. Suite des réflexions libres et désintéressées ou Problême politique sur le parti que doivent prendre les Hollandois et les autres souverains de l'Europe alliés du roi Georges, touchant l'envoi d'un secours de troupes que ce prince leur demande dans les circonstances présentes. Traduit de l'Anglois. A Carlisle, 1746. In-4 de (2)-37-(1) pp.Seconde suite des réflexions libres et désintéressées ou Plaidoyer en faveur de la maison de Brunswick-Hanovre concernant ses prétentions sur la couronne de la Grande-Bretagne. A Lancaster, 1746. In-4 de (2)-32 pp. Troisième suite des réflexions libres et désintéressées, ou Réplique au plaidoyer fait en faveur de la maison de Brunswick-Hanovre concernant ses prétentions sur la couronne de la Grande-Bretagne par le défenseur de la maison royale des Stuards. Traduite de l'Anglois. A Manchester, 1746. In-4 de (2)-54 pp.Quatrième suite des réflexions libres et désinteressées ou Plaidoyer de M. l'avocat général du grand Committé de la Nation Britanique concernant les droits respectifs des prétendants à la couronne de la Grande-Bretagne, avec les conclusions. Traduit de l'Anglois. A Darby, 1746. In-4 de (2)-54 pp.5 parties en 1 vol. in-4, veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale très rare. Dialogue épistolaire fictif en cinq parties sur « les droits respectifs des illustres compétiteurs » de la Couronne d'Angleterre soit la Maison de Hanovre et la Maison de Stuart - publié tandis que le roi Georges II doit affronter la Seconde Rébellion Jacobite, communément appelée le Quarante-cinq (pour 1745).Barbier (IV, 132) l'attribue à l'abbé Daneau de Laroque, répertorié pour cette seule publication « prêtre de l'Eglise anglicane réuni à l'Eglise catholique, bibliothécaire du Cardinal de Noailles ». Relié en tête : Exposé touchant les 16000 Hanoveriens entretenus à la solde de la Grande-Bretagne, avec des réflexions sur l'état présent de l'Europe. Publié à Londres en 1743 à la fin de janvier. Traduit par M.P.D.M. S.l.n.d. (1745). In-4 de 40 pp. Édition originale anonyme contre la Maison de Hanovre et son expansion en Europe du Nord.Très bon exemplaire. Quelques feuillets restaurés en marge, pâle mouillure dans la marge supérieure. Barbier, IV, 132 ; Conlon, 46 : 455.
Reference : LCS-17410
Rare et luxueux catalogue de vente d’un fabricant de parfums et produits cosmétiques parisien abondamment illustré de plus de 400 échantillons en couleurs et rehaussés d’or. Paris, milieu du XIXe siècle. Paris, [v. 1840-1856].In-4 oblong de 20 double-pages numérotées. Relié en chagrin vert, double filet or encadrant les plats, nom de l’entreprise de parfumerie ainsi que son adresse frappés or sur le plat supérieur. Reliure de l’époque présentant quelques traces d’usure.237 x 305 mm.
Superbe catalogue d’échantillons de parfums et produits cosmétiques du milieu du XIXe siècle, présentant la collection de produits proposés à la vente par la maison parisienne Maugenet et Coudray.Rare témoin de la richesse et du luxe des marchandises produites dans ce secteur au XIXe siècle, il était utilisé comme catalogue de vente par ce marchand français.Ce recueil unique présente plus de 400 produits cosmétiques reproduits en lithographie, tels que des savons multiples, des baumes à lèvres, des crèmes de Perse, des parfums, des huiles pour les cheveux, des huiles aux fleurs, de la brillantine, des pommades diverses, des lotions pour les cheveux, des extraits de senteur, des eaux de lavande et de Cologne, des eaux de toilette, des dentifrices, des poudres pour le teint, des crèmes pour la moustache, …Chacun des produits a été colorié et un grand nombre d’entre eux porte une étiquette gaufrée à l’or.Ils sont tous numérotés à la main afin de faciliter les commandes des clients, comme l’explique la note manuscrite inscrite au début du volume : “Carnet n°27348. Avoir soin de nous indiquer le numéro du carnet avec le numéro de l’article. ”La petite parfumerie M. Maugenet & E. Coudray s’établit à Paris vers 1810. Au cours du XIXe siècle, Maugenet & Coudray, anciennement appelé Dela Salle & Chaulin, devint l’un des plus grands exportateurs de parfums et cosmétiques de luxe.Edmond Coudray, un docteur-chimiste, voyageait dans le monde entier pour rapporter des produits exotiques. En 1837, la maison de Coudray devint le fournisseur officiel de la cour Britannique.Maugenet et Coudray restèrent associés jusqu’en 1856, date à laquelle Maugenet décida de quitter la compagnie. Ils ouvrirent ensuite un petit magasin de cosmétiques et de parfums situé au 348 rue Saint-Honoré à Paris en 1882. L’entreprise produisait de nombreuses présentations luxueuses et remporta de nombreux prix. Ils gagnèrent deux médailles d’argent à l’Exposition de 1882 pour leur eau de Cologne.Les Parfums Coudray restèrent une affaire familiale jusqu’en 1908, date à laquelle la compagnie fut acquise par Edouard Colmant.Après la seconde guerre mondiale la maison fut à nouveau très active grâce à des formules de parfums ayant survécu.Current Literature, Volume 5, 1890:"Coudray, Lubin and all cologne makers though the house of famous for extracts for the Coudray for sachet powders and soaps...The amber and distilled lavender waters made by Coudray are also excellent...The most famous French sachet powders are those made by Coudray. There is more violet powder sold than all other sachet powders put together. Heliotrope is next to violet in popularity and after that comes white rose and jockey club. In the original packages, Coudray's powders come in no smaller size than a quarter of a pound. Violet powder is not a lasting perfume but may be improved in fragrance and made more lasting by adding to it one-half its bulk of orrisroot powder. This is an excellent sachet for the linen closet and is considerably less expensive than pure violet powder...Lubin, Coudray, and Pinaud of Paris the most famous manufacturers of French soaps. Lubin's violet and other soaps need no recommendation. Coudray and Pinaud both make delightful lettuce soaps one which is just now among the most popular of fine perfumed soaps...All Coudray's soaps may be safely recommended..."Lorsque Coudray arrive, « la maison prend alors une extension extraordinaire : créations sur créations, le soin apporté aux articles même les plus simples, le bon goût remplaçant les objets criards et sans élégance qui caractérisaient autrefois l’article d’exportation, la publication d’un catalogue illustrée, fait tout nouveau en parfumerie, la fondation d’une usine modèle à Saint-Denis, à côté de cela les qualités du chef de la maison, sa rondeur en affaires, sa probité rigoureuse, une régularité sans démenti, voilà les principales traces de cet édifice commercial. »Dans le monde précieux de la Maison Coudray, tout n’est que luxe et douceur, fantaisie et volupté. Un univers féminin tout en délicatesse dédié à la beauté des femmes depuis 1822. Sous le règne de Louis XVIII, Edmond Coudray, médecin-chimiste, devient fournisseur en eaux de Cologne, crèmes, savons, onguents et autres pommades des cours royales d’Angleterre, de Belgique, d’Italie, d’Afrique, du Portugal, du Brésil et de Russie.Coudray devient l’une des cinq plus grandes parfumeries du 19ème siècle. Précieux et rare témoignage de l’engouement pour les produits cosmétiques de luxe en Europe au milieu du XIXe siècle.
Paris, , 1581. In-4 de 79-(1) pp., 1 tableau replié, vélin souple, titre manuscrit sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée des armes gravées de la Maison de Nevers sur le titre et de la grande planche généalogique repliée in fine. Mémoire dédicacé à Louis de Gonzague et Henriette de Clèves, attribué à leur médecin personnel Jean Héroard pour défendre les revendications territoriales de la Maison de Nevers. Le prince de Mantoue Louis de Gonzague (1539-1595) arrivé d'Italie à la cour de France à l'âge de dix ans, épousa le 4 mars 1565 Henriette de Clèves, duchesse de Nevers et comtesse de Rethel, dernière descendante de la Maison de Clèves ; de cette union naquit la maison de Gonzague-Nevers que servit Jean Héroard, (Montpellier 1551-1628) bientôt hippiatre des écuries de Charles IX, puis médecin par quartier de Henri III en 1585. Henri IV le garda à son service personnel puis de 1610 à 1628, Héroard fut le premier médecin du jeune Louis XIII. « La place que Louis de Gonzague a acquise dans la noblesse du royaume et qui peut toujours être contestée, n'est nullement imméritée ; cette place, le duc l'a gagnée par sa "vertu" qui, explique son serviteur Blaise de Vigenère, se mesure à la "noblesse de la race". L'ascension de Louis de Gonzague n'est en rien celle d'un parvenu. Il serait en effet, erroné de décrire la promotion que le cadet du duc de Mantoue connaît en France, notamment par son mariage avec Henriette de Clèves, comme celle d'un homme nouveau, parti de rien. La place que le nouveau duc de Nevers et ses descendants ont conquise était légitime du fait de leur naissance » (Ariane Boltanski, Les Ducs de Nevers et l'État royal : genèse d'un compromis, p. 36). Bel exemplaire dans sa première reliure, planche discrètement réparée. Brunet, Supplément, 401(sans attribution d'auteur) : « Livre précieux et rare » ; Saffroy, III, 46597 ; Guigard, Bibliothèque héraldique, 4357 : « Excessivement rare ».
Reference : 47008
Sans date,ni lieu.In-folio relié signé Belz-Niedrée.70 p.Bon état.Reliure XIXème en maroquin rouge avec fleurs de lys aux angles.Dos à 6 nerfs à l'identique avec petite déchirure de cuir..Reliure légèrement frottée.Angle bas du 1er plat accidenté.
S.l.n.d., , (vers 1910). Album in-folio oblong de 30 planches montées sur onglet, demi-vélin orné à coins, titre doré sur le premier plat en percaline verte (reliure de l'éditeur).
Titre, une planche de 3 portraits (« 13 avril 1910 »), une planche de 2 portraits (« Mademoiselle Mimaut dans son jardin et sa bibliothèque ») et 28 planches détaillant son intérieur pièce à pièce : la façade, l'entrée, le salon, la salle à manger, le palier du premier, le salon bleu, la bibliothèque, la chambre, le cabinet de toilette, le jardin.« Cet album représente l'hôtel particulier habité et décoré par Mademoiselle Louise Mimaut ((1849-1910) de 1901 (achat de la maison le 4 février 1901) jusqu'à sa mort en avril 1910. L'hôtel fut construit au XIXème siècle (après 1834 et avant 1881) par Mademoiselle Dosne, et détruit après 1955 pour être remplacé par un autre immeuble. L'album a été commandé en 100 exemplaires par Monsieur et Madame Morane (héritière de la maison) à la mort de Mademoiselle Mimaut, et offert à ses connaissances afin d'honorer sa mémoire. Le musée Carnavalet conserve aussi un ensemble de documents historiques concernant la vie et la famille de Mademoiselle Mimaut, l'histoire de la maison et la réalisation de l'album (des dessins d'enfance de Mademoiselle Mimaut, des lettres permettant de dater différentes étapes de la réalisation de l'album, des lettres de remerciement de personnes qui ont reçu l'album etc.) » (Musée Carnavalet).Joint : portrait volant « Mademoiselle Mimaut 13 avril 1910 » (répété en frontispice).