Paris, la Table Ronde, 1948 ; in-8, 408 pp., reliure demi-cuir bleu à coins, dos lisse. Collection «le Choix». Exemplaire numéroté, sur papier alfa. Originaire de Sète, ami de Paul Léautaud, Paul Valéry, grand intellectuel capable de comprendre aussi bien les arts que la science la plus récente, passe de la philosophie à la poésie en toute liberté. Il fut élu à l'Académie Française, en 1925. Avec dessin de l'auteur gravé sur bois par Poillot. Très bon état.
Reference : H1670
Librairie Alphabets
M. Philippe Henry
03 83 32 77 37
Conforme à la vente par correspondance.
Exemplaire conservé dans sa reliure en maroquin de l’époque aux armes de la Duchesse de Berry (1798-1870). [Paris, planches datées 1818-1820]. In-folio de 86 planches à pleine page. Maroquin bleu à long grain, roulettes dorées et à froid en encadrement, armes dorées au centre, dos à nerfs orné de roulettes à froid et fers dorés, roulette intérieure, tranches dorées. Simier R. du R., signature en pied du dos. 436 x 295 mm.
Très beau recueil de vues de châteaux provenant de la bibliothèque de la duchesse de Berry, dans une reliure de Simier. 86 lithographies en couleurs, avec rehauts à la gomme arabique, par Bourgeois (83) et Thiénon (3), imprimées par C. de Lasteyrie et F. Delpech. Constant Bourgeois (1767-1841), élève de David, produisit plusieurs suites de vues topographiques de l'Europe. Aux planches tirées du Recueil de vues pittoresques de la France (Paris, 1818-1819) s'ajoutent quelques-unes très probablement tirées du Voyage pittoresque à la Grande‑Chartreuse, suivi de quelques vues prises dans les environs de ce monastère (Paris, 1821). Parmi les châteaux, sites et monuments représentés, citons le donjon de Semur, les châteaux de Rambouillet, Gisors, Frazé, Courtalin et Bois-Ruffin, l'abbaye de Graville, des vues de Voreppe, de Ville-d'Avray, de la manufacture de Jouy, etc. Exemplaire en condition exceptionnelle, relié à l’époque par Simier aux armes de Marie-Caroline, Duchesse de Berry et avec l’ex-libris du Château de Rosny (Cat. 1837, n°l905). Marie-Caroline-Ferdinande-Louise de Bourbon-Sicile, fille de Ferdinand 1er, roi des Deux-Siciles, et de Marie-Clémentine, archiduchesse d'Autriche, née à Naples le 5 novembre 1798, épousa le 17 juin 1816, Charles-Ferdinand d'Artois, duc de Berry, second fils du futur Charles X, qui fut assassiné le 13 février 1820. La duchesse de Berry, veuve à 22 ans, se consacra à l'éducation de ses deux enfants, Louise-Marie-Thérèse d'Artois et Henri-Charles-Ferdinand-Marie Dieudonné, duc de Bordeaux, né posthume ; très courageuse, elle essaya en 1832 de fomenter en Vendée un soulèvement légitimiste qui échoua ; trahie le 7 novembre de la même année par le juif converti Deutz, elle fut enfermée dans la citadelle de Blaye où elle mit au monde une fille qu'elle avait eue du comte Hector Lucchesi-Palli, qu'elle avait épousé secrètement en 1831 ; remise en liberté en juin 1833, elle fut tenue à l'écart par la famille royale et se vit enlever la direction de l'éducation de son fils. Elle vécut à Venise et mourut le 17 avril 1870 au château de Brunnsee en Styrie. Cette princesse, aux goûts artistiques très développés, avait constitué dans son château de Rosny, près Mantes, une luxueuse bibliothèque remarquable tant par le choix des éditions et la richesse des reliures que par l'importance des manuscrits qu'elle renfermait. La duchesse de Berry était non seulement une bibliophile réputée, mais aussi une mécène enthousiaste des arts, avec un vif intérêt pour le travail de ses contemporains comme Ambroise-Louis Garneray qui dépeint des vues de la vie contemporaine. Sa bibliothèque contenait des livres de voyage finement illustrés tels que le Voyage pittoresque en Sicile d'Achille Etienne Gigault de la Salle (Paris, 1822-[26], son exemplaire dédicacé, l'exemplaire Botfield, Christie's Londres, 30 mars 1994, lot 64) et un album de 125 planches gravées du Recueil choisi de plus belles vues des palais, châteaux et maisons royales de Paris et des environs de Jacques Rigaud (Paris : vers 1730-1752, Christie's Londres. 9décembre 1983, lot 138), et le présent album de vues est très typique de son intérêt et de son goût pour l'impression topographique. Unique exemplaire répertorié, complet des 86 estampes en coloris de l’époque, conservé dans sa reliure en maroquin armorié de l’époque, adjugé 45 601 € par Sotheby’s London le 13 juin 2002.
Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Paris, J. P. Le Bas, [1760-1778]. In-plano oblong de (2) ff., 16 planches, reliure du temps à dos de veau fauve marbré orné de faux nerfs et de motifs dorés, cartouche de maroquin rouge avec dentelle en encadrement et titre dorés au centre des plats, non rogné. Reliure de l’époque. 800 x 550 mm.
[video width="996" height="1920" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2024/07/VERNET-bis.mp4"][/video] Superbe suite des 16 vues des ports d’après Joseph Vernet finement gravées par Charles-Nicolas Cochin et Jacques-Philippe Le Bas. L’exemplaire comporte les deux planches supplémentaires - la dernière (Le Havre) d’après Cochin - terminées à l’eau-forte par P. Martini. Joseph Vernet n’a pas peint de tableau représentant le port et la ville du Havre. La planche n°16, jointe à la série des gravures reproduisant les peintures de Joseph Vernet, a été dessinée par C. N. Cochin et gravée par J. Ph. Le Bas. Vernet reçut du marquis de Marigny, directeur général des bâtiments du roi et frère de la marquise de Pompadour, une commande de Louis XV pour la représentation des principaux ports de France, tâche à laquelle il s’attela en 1753. Après avoir peint Marseille et le golfe de Bandol, il partit pour Toulon, puis Antibes et Sète. De Bordeaux, où il reçut un accueil très brillant, il redescendit à Bayonne puis remonta vers La Rochelle et Rochefort. Installé à Paris en 1763, il se rendit à Dieppe, dernier port qu’il représenta. Nicolas Ozanne accompagna Joseph Vernet pendant une partie de son voyage. La commande royale concernait vingt ports, mais Vernet n’en peignit que neuf, plus la baie de Bandol, de 1753 à 1765, donnant lieu à quinze tableaux. La guerre de Sept Ans et les difficultés financières qui en découlaient suspendirent ses travaux. Liste des seize planches: Planche N°1. Le port neuf ou l’Arsenal de Toulon, vu de l’angle du parc de l’artillerie - peinture de 1755 - gravure de 1760. Planche N°2. L’intérieur du port de Marseille, vu du Pavillon de l’horloge du Parc - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°3. La Madrague ou la Pêche du Thon, vue du golfe de Bandol - peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°4. L’entrée du Port de Marseille, vue de la Montagne appelée Tête de More - Peinture de 1754 - gravure de 1760. Planche N°5. Le Port vieux de Toulon, vu du côté des Magasins aux Vivres - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°6. La Ville et la Rade de Toulon vues à mi-côte de la montagne qui est derrière - peinture 1755 - gravure 1762. Planche n°7. Le Port d’Antibes en Provence, vu du côté de la Terre - peinture de 1756 - gravure de 1762. Planche N°8. Le Port de Cette en Languedoc, vu du côté de la mer, derrière la jettée isolée - peinture 1756-57 - gravure 1762. Planche N°9. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Côté des Salinières - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°10. Vue de la Ville et du Port de Bordeaux, prise du Château Trompette - peinture 1757-59 - gravure 1764. Planche N°11. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise à mi-côte sur le Glacis de la Citadelle - Peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°12. Vue de la Ville et du Port de Bayonne, prise de l’allée de Bouflers, près de la Porte de Mousserole - peinture de 1759-61 - gravure de 1764. Planche N°13. Le Port de Rochefort vu du Magasin des Colonies - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°14. Le Port de La Rochelle, vu de la petite Rive - peinture de 1761-62 - gravure de 1767. Planche N°15. Vue du Port de Dieppe - peinture 1763-65 - gravure de 1778. Planche N°16. Le Port et la Ville du Havre, vus du pied de la Tour de François premier, 1776. Les ordres du roi étaient clairs: «vos tableaux doivent réunir deux mérites, celui de la beauté pittoresque et celui de la ressemblance, autant que son intention: voir les ports du royaume représentés au naturel dans vos tableaux». A Toulon: le quai aux vivres est une véritable exposition de ce que l’on pouvait trouver à bord en matière de sacs, de jarres, de corbeilles, de paniers, de bouteilles et de futailles. Le vin, la viande salée, les fromages dont on voit des meules que l’on roule, les légumes secs, les épices, le bétail sur pied sont embarqués sur l’allège à quai qui chargera les munitions à bord d’un vaisseau en partance. A Marseille: sur le quai du vieil arsenal, au fond du port, s’active une foule animée et colorée de femmes et d’hommes du peuple auxquels se mêlent gentilshommes, femmes de qualité et religieux. Des levantiers, Turcs ou Barbaresques enturbannés arpentent aussi les quais. L’entrée du port est animée de multiples embarcations, canots, allèges, bateaux pêcheurs, tartanes. A Bordeaux, sur le quai des Salinières, nous voyons des jésuites, d’élégantes jeunes femmes en robes à panier, mais aussi des boulangers et un garçon vacher; un précieux tilbury lancé à vive allure contrastant avec un attelage de bœufs traînant un lourd charroi de tonneaux. Sur le fleuve, des bateaux de commerce viennent charger le vin contenu dans les tonneaux alignés sur le quai. A Rochefort, nous voici sur le quai aux vivres: les tonneaux de vin de Bordeaux, les chaudrons, les marmites sont destinés à l’approvisionnement des vaisseaux, de même que les bestiaux qui paissent dans la prairie. Les paquets de toiles à voiles et les gros écheveaux de chanvre vont alimenter les ateliers de l’arsenal dont la magnifique corderie qui s’étend sur la droite. A La Rochelle, au milieu des ballots, des panières, des fûts, des bois, des ancres, des femmes et des hommes travaillent, se reposent ou discutent, en un mot vivent sous nos yeux une attitude, un geste, un regard nous les rendent plus proches que de longs discours sur la société du XVIIIe siècle. Alors que bien souvent Vernet prend de grandes libertés face aux demandes très précises du roi pour le choix des sites ou du point de vue d’où il les dépeint, il répond pleinement à ses vœux en décrivant partout des scènes de la vie quotidienne: devant nos yeux vit tout un peuple au naturel. Témoignage pittoresque de la vie portuaire en France au temps de la marine à voile et de la douceur de vivre sous le règne de Louis XV le bien-aimé. Réunion très rare de l’ensemble des gravures des vues et ports de France, de Joseph Vernet, dans leur superbe tirage d’origine. Avec Joseph Vernet et sa descendance directe s'affirme une dernière fois la continuité de cette école d'Avignon qui, depuis le XIVe siècle, n'a cessé de se manifester par des artistes de talents et de caractères forts différents mais unis par d'indiscutables affinités. On peut faire remonter l'origine de cette école à l'époque où Bertrand de Goth, archevêque de Bordeaux, devenu pape sous le nom de Clément V, transporta la cour pontificale à Avignon. Dans cette «petite ville paisible, dont le charme ne pouvait leur échapper, les papes firent éclore un puissant foyer artistique, dont l'éclat devait se prolonger jusqu'au XIXe siècle. À Avignon, qui garde intacts tant de vestiges de son destin exceptionnel, le jeune Joseph Vernet pouvait à chaque pas rencontrer des monuments susceptibles de lui donner un avant-goût de la ville unique qui devait plus tard le révéler à lui-même. Face au Palais des Papes s'élève cet Hôtel de la Monnaie, construit par un cardinal Borghèse, légat du Pape, et qui porte sur sa façade le dragon et l'aigle, armes de la famille, enfin la colline des Dons, où la vue est si belle sur le Rhône et sur Villeneuve est une réduction de ces jardins du Pincio, qui forment avec la Villa Médicis l'un des plus beaux lieux de Rome et du monde. Cet appel de l'Italie, Joseph Vernet le ressentit de bonne heure, et son père, Antoine Vernet, fut assez heureux pour intéresser aux dons brillants du jeune peintre plusieurs nobles personnages de la ville, en particulier le marquis de Caumont et le comte de Quinson, qui lui ouvrirent leur bourse et lui permirent de partir pour Rome, qui offrait à cette époque aux artistes des ressources incomparables. Mais au cours de ce voyage pour rejoindre la Ville éternelle, dont la première étape le conduisit à Marseille, Joseph Vernet devait faire une rencontre capitale : celle de la mer ; en effet des hauteurs qui dominent la ville elle lui apparut pour la première fois dans toute sa beauté ; ce fut le coup de foudre, et lorsque quelques jours plus tard, après une tempête spectaculaire, Vernet arrive à Civita-Vecchia, son destin est fixé : il deviendra le peintre de la mer qui, désormais, sera présente dans presque toutes ses œuvres. La vie que mène à Rome le jeune artiste est des plus agréables ; il y a été fort bien accueilli et s'y est fait rapidement une clientèle avide de tempêtes et de naufrages. Les livres de raison de Vernet nous donnent sur ses travaux des renseignements précis : en 1743 il est reçu membre de l'Académie de Saint Luc, honneur assez rare pour un étranger, la mer l'attire de plus en plus, c'est avec joie qu'il se rend en pèlerinage à Naples, où le maître qu'il admire tant, Salvator Rosa, trouva la source principale de son inspiration. Cependant à Rome la popularité de Vernet croît de jour en jour ; sa clientèle devient européenne. En Italie, Joseph a trouvé la fortune, la gloire et l'amour ; aussi n'est-il pas pressé de quitter un pays qui l'a si bien reçu. Pourtant, sollicité par ses protecteurs français, il se décide à rentrer définitivement dans son pays, mais il retourne en Italie à plusieurs reprises et ce n'est qu'en 1753 qu'il se fixe en France pour toujours. Grâce au haut patronage de M. de Marigny, directeur suprême des Beaux-Arts et frère de Mme de Pompadour, qui avait à ce moment toute la faveur de Louis XV, Vernet obtint du roi une commande où il devait donner toute la mesure de son talent : Les Ports de France. La mer qui l'inspira si souvent dans ses œuvres antérieures va lui fournir encore un thème important, mais elle ne sera cette fois que le complément de ses compositions ; pour un moment il va cesser de peindre des tempêtes, des orages et des coups de vent. Ces ports de France seront des paysages où la vérité et la fantaisie se mêlent agréablement, témoin ce Port de Marseille lumineux et doré comme un Claude Gellée, qui nous montre au premier plan un groupe réuni pour un goûter en plein air, un autre pour un bal ; les robes et les ombrelles des femmes animent ce paysage aux lignes si nobles et lui donnent un air de fête familiale. Même procédé dans la Vue de la Ville et de la Rade de Toulon, où nous voyons à mi‑hauteur des collines qui dominent la rade, s'activer sur une terrasse monumentale, des cavaliers, des chasseurs, des joueurs de boules et des dames en grande toilette. Cette volonté d'humanisation du paysage se retrouve dans presque toutes les œuvres de J. Vernet, même dans celles où elle pourrait paraître artificielle; dans les tempêtes, les naufrages, les orages, nous verrons toujours l'homme opposer à la force aveugle des éléments son courage, son ingéniosité ou son désespoir. Cette introduction du drame humain au milieu des aspects pittoresques d'une nature hostile, c'est là la véritable originalité de Joseph Vernet. «C'est un grand magicien, que ce Vernet, écrit Diderot, on croirait qu'il commence par créer un pays et qu'il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie, puis il leur fait le ciel, le temps, la saison, le bonheur, le malheur qu'il lui plaît ». La production de J. Vernet est considérable et ses contemporains raffolèrent de lui. Dans cette œuvre consacrée presque exclusivement à la mer, aux tempêtes, et aux orages, on peut distinguer au moins deux périodes, une période romaine profondément marquée par les peintres napolitains, Salvator Rosa et Solimena, qu'il admirait sans réserve ; il leur doit ce sentiment dramatique de la nature et cette largeur de facture qu'il manifesta dès ses premières œuvres. À son retour en France, son art s'humanise et s'enrichit de détails savoureux qui, loin d'en altérer le caractère, lui confèrent une grande part de son charme. Certes, J. Vernet a entendu le message de Poussin et de Claude Gellée, mais au sublime de l'un et au mystère de l'autre, il a substitué un pathétique humain et familier, et s'il n'atteint pas leur grandeur, il garde avec son siècle un contact plus étroit et une audience plus large en lui tenant un langage plus accessible. Après les fêtes galantes de Watteau et les Bergeries de Boucher, la nature telle que la conçoit Vernet et si apprêtée qu'elle nous paraisse, est une nature vraie et non un décor d'opéra. Si Vernet eut une influence manifeste sur le goût de son temps, il est plus difficile de percevoir son passage dans la peinture moderne. Pourtant bien des œuvres qui nous ravissent toujours portent sa marque indiscutable ; comment ne pas penser à lui devant les Ruines et les Cascades d'Hubert Robert et plus près de nous, comment oublier le Ponte Rotlo en admirant les Corot d'Italie ? Heureusement la postérité si sévère envers les gloires récentes en apparence les plus solides et qu'elle précipite si volontiers en enfer ou en purgatoire, révise tôt ou tard ses jugements les plus définitifs ; et tandis que les grandes batailles d'Horace Vernet ne font plus recette, la gloire du grand peintre des Ports de France, si aimable et si française nous apparaît toujours aussi pure et aussi justifiée.» J. Dupuy. Très bel exemplaire à grandes marges relié en demi-veau fauve.
Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Paris, 1685-1686. Grand in-folio de 34 grandes planches. Petites déchirures aux pliures des vues 8, 9 et 13, restaurations sans manques aux vues 1, 6, 11,19 et 28. Maroquin rouge, double cadre de triple filet doré avec chiffre royal couronné aux angles, armes frappées or au centre, dos à nerfs orné du chiffre royal couronné, répété 7 fois, au sein de fleurs-de-lys et roulette fleurdelysée, filets dorés sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure de l’époque. 560 x 420 mm.
Premier tirage de ce recueil du Cabinet du Roi publié sur ordre de Louis XIV en divers formats et planches séparées. Superbe recueil de 34 très belles estampes évocatrices du règne de Louis XIV. La plupart doubles ou plusieurs fois repliées, elles évoquent la vie de la Cour à Vincennes, Versailles et Fontainebleau, puis les campagnes de Flandre. Toutes présentent une réelle qualité artistique et sont animées sur fond architectural de groupes de personnages et cavaliers campés avec un bon sens du mouvement. Les 34 estampes dessinées par Van der Meulen, le peintre des conquêtes de louis XIV, sont gravées par R. Bonnart, Baudoin, Van Huchtenburg et Simoneau. Superbe recueil de vues de taille monumentale, somptueux panoramas du peintre bruxellois Adam Van der Meulen (1632-1690), appelé par Le Brun à Paris, nommé Premier peintre du Roi et directeur de la Manufacture des Gobelins. Il réalise plus de 150 planches pour le Cabinet du Roi. Van der Meulen accompagnait le roi dans tous ses déplacements et s'attachait à le portraiturer dans ses victoires et ses conquêtes, tout en représentant les villes conquises avec un réalisme de géographe. « Elève de Peter Snayers Van de Meulen apprit de celui-ci à dessiner les chevaux et la technique légère et transparente de l’école de Rubens. Il fut chargé de faire les modèles des tapisseries représentant les hauts faits de Louis XIV et accompagna le Roi dans tous ses voyages et toutes ses guerres. Ses tableaux reproduisent avec fidélité les compositions des troupes et jusqu’aux costumes de certains personnages et sont à ce titre des documents précieux. Quand il accompagna le roi dans les campagnes de Flandre en 1667, de Franche-Comté en 1668 et de Hollande en 1672, il prenait chaque jour les ordres du Roi, sur les épisodes que celui-ci désirait voir représenter. Il dessinait ainsi sur les lieux les campements, disposition des armées et sièges. Il peignait à la perfection les armées en campagne ». Benezit, VII, 366-367. Le recueil est ainsi réparti : - 11 Planches doubles : Vue du château de Vincennes, Vue du château de Versailles, La Reine allant à Fontainebleau, Vue de la ville et de la Citadelle de Cambray, Saint-Omer vu du costé du fort de Bournonuille, L’armée du Prince d’Orange, Vue de St Laurent de la Roche (x 2), Vue du chasteau Ste Anne (x 2), Vue du chasteau de Joux. - 10 Planches triples : Marche du Roi sur le Pont-neuf à Paris, Le Roi et sa calèche dans le bois de Vincennes, Vue du château de Versailles, Vue de la ville d’Ardrès, Entrée de la Reine dans Arras, Arrivée du Roy devant Douai, Arrivée du Roy au camp devant Mastrick, Valenciennes prise d’assaut, Le Roy s’étant rendu maitre de la ville de Cambray, Vue de Leuve. - 13 Planches quadruples : Vue du château de Fontainebleau, Vue de la ville de Béthune en Artois, Vue de la ville et du Port de Calais, Entrée du Roi dans Dunkerque, Vue de Tournay, Vue de la ville de L’Isle, Vue de Courtray, Vue de la ville et du siège d’Oudenarde, Vue de la Ville de Besançon, Dole prise dans la première conqueste que le Roy a faite, Vue de la Ville et faubourg de Salins, Vue de la Ville de Gray, Vue de l’Armée du Roy. Somptueux recueil de premier tirage. L’un des exemplaires de présent offerts par le Roi Louis XIV, conservé dans sa superbe reliure de présent en maroquin rouge aux armes et chiffre couronné du Roi Louis XIV. Les exemplaires du Cabinet du Roi peuvent être composés de vues différentes et comporter un nombre de gravures différent. Celui-ci est complet tel que paru avec ses 34 gravures. Provenance: Château de Vaux le Vicomte.
S.l., s.d. (1654) in-8 oblong, maroquin vieux-rouge, dos à nerfs orné de caissons richement décorés, double encadrement de double filet doré sur les plats avec fleurons d'angle, tranches dorées (reliure de l'époque). Coiffes et nerfs frottés, coins très abîmés, plats salis, certaines planches défraîchies ou avec mouillures.
Ont été reliées à la suite un très grand nombre de vues gravées par Israël Silvestre, et formant des séries cohérentes ou non, parues entre 1647 et 1655 ; elles alternent entre Paris (et ses environs), Lyon (et ses abords), quelques autres provinces françaises et Rome. On a essayé de les présenter comme suit :I. Les Lieux les plus remarquables de Paris et des environs, faicts par Israël Silvestre. Dédiez à Monseigneur Louis de Buade, seigneur de Frontenac, comte de Palluau, vicomte de Lisle Savary. S.l., 1654, 12 planches. La suite complète comprend 42 planches (cf. l'exemplaire de la Bibliothèque de Chantilly).II. Diverses veües de Lion dessinées et gravées par Israël Silvestre. Paris, chez Israël, rue de l'Arbre sec, au logis de Mr Le Mercier, orfèvre de la Reine, 1652, 12 planches y compris le titre gravé : 2. Sainct Iean de Lion. - 3. Sainct Dizier de Lion. - 4. Les Cordelliers de Lion. - 5. Les Iacobins de Lion. - 6. Belle cour de Lion. - 7. La Porte Sainct Clair de Lion. - 8. Le Bastion Sainct Iean à Lion. - 9. Veuë d'une partie de la Charité de Lion. - 10. Chasteau de Pierre en Size de la ville de Lion. - 11. Nostre Dame de l'Isle prez Lion. - 12. Veuë du chasteau de Semur en Bourgongne.III. Diverses veües faictes par Israël Silvestre. À Monseigneur le comte de Vivonne (...). Paris, chez Israël, rue de l'Arbre sec, au logis de Monsieur Le Mercier, orfèvre de la Reine, 1652, 13 planches, y compris le titre. Il s'agit de vues de Paris, légendées : 2. la statue de Henry IV et de l'Isle du Palais. - 3. Le pont Sainct Michel et la ruë neufve Sainct Louys. - 4. Les galeries du Louvre. - 5. L'Hostel de Monsieur le Duc de Luynes à Paris. - 6. Veuë de la Tour de Nesle et du Louvre. - 7. L'Hostel de Nevers, et les galeries du Louvre. - 8. L'Hostel de Nevers et l'Isle du Palais. - 9. Veuë de l'abbaye Sainct Germain des Prez lez Paris. - 10. Maison abbatiale de Sainct Germain des Prez lez Paris. - 11. Veuë de la porte Sainct Denis de la ville de Paris par le dehors. - 12. Veuë du Louvre par dedans le bastiment neuf. - 13. Veuë de l'Hostel de Soissons, du costé du jardin.IV. [Vues de Lyon, Bourgogne et Champagne]. S.l.n.d., 7 planches : 1. Veuë du Chasteau Gaillard à Lion. - 2. Veuë de la ville de Lion. - 3. Veuë d'une partie de la ville de Lion, et de la rivière de Sone. - 4. Veuë de la ville de Joigny en Champagne. - 5. Veuë du chasteau de Passy en Champagne. - 6. Veuë du chasteau de Nuict en Bourgongne. - 7. Veuë de l'abbaye Sainct-Michel de Tonnerre.V. [Vues de Paris]. S.l.n.d., 5 planches : 1. Chasteau de la Bastille du costé de la rue Sainct Antoine. - 2. Le Chasteau de la Bastille de Paris, hors la porte Sainct Antoine. - 3. L'Hostel d'Angoulesme du costé du jardin. - 4. Veuë de la place de Grève, et de l'église Nostre Dame. - 5. Le Grand Chastelet de Paris.VI. [Vues de Bourbonnais et Bourgogne]. S.l.n.d., 4 planches : 1. La ville de Moret près de Fontainebleau. - 2. Chasteau de Moulins en Bourbonnois. - 3. Partie de la ville de Mascon. - 4. Chasteau de Montbar en Bourgongne. VII. [Vues de Paris et des environs]. Paris, chez Israël, rue de l'Arbre sec, au logis de Mr Le Mercier, orfèvre de la Reine, s.d., 8 planches : 1. Veuë du chasteau royale de Versaille, où le Roy se va souvent divertir à la chasse. - 2. Veuë de la tour neufve de l'Hostel du Grand Prévost, et de gallerie du Louvre. - 3. Veuë de l'Hostel de Mr. le mareschal Daumont, du costé du jardin, à Paris. - Veuë de la maison de Monsieur Le Coigneux président au mortier au Parlement de Paris, scize au faubourg Sainct Germain. - 5. Veuë et perspective du chasteau Dauron appartenant à Monsieur de Bretonvilliers à trois lieues de Paris. - 6. Veuë de l'église de Clichy la Garenne, à une lieuë de Paris. - 7. Veuë du fort de Meulent sur la rivière de Seyne. - 8. Veuë du chasteau de Courance en Gastinois. VIII. Livre de diverses paisages faicts sur le naturelle. Par Israël Silvestre. Paris, chez Israël, rue de l'Arbre sec, au logis de Mr Le Mercier, orfèvre de la Reine, s.d., 42 planches y compris le titre (en place 3) : 1. Veuë de la maison de Vimy, appartenant à Mons. l'archevesque de Lyon, primat des Gaules. - 2. Veuë de la ville de Tournu sur la rivière de Saône. - 4. Veuë de l'église Nostre Dame de Tonnerre. - 5. Veuë de l'église de Nostre Dame de Tonnerre, et d'une partie de la ville. - 6. Veuë du chasteau de Valéry appartenant à Monseigneur le Prince. - 7. Veuë du chasteau d'Iroye en Champagne. - 8. Veuë du chasteau de Lésigné proche Tonnerre. - 9. Veuë de l'abbaye Sainct Martin proche Tonnerre. - 10. Veuë de la Muette de Sainct Germain en Laye. - 11. Veuë de la ville et citadelle de Montmélian. - [Rome et Latium] 12. Veuë des écolles de Mécenas à Tivoly. - 13. Veuë du Campo Veccine. - 14. Veuë de l'église de Saincte Marie Major de Rome, et du paisage des environs. - [Paris et ses faubourgs et banlieues] 15. Veuë de l'église des Filles Saincte Marie, rue St Antoine. - 16. Église royal, collégial et paroissiale de Saint Germain de Lauxerois à Paris. - 17. Veuë de l'église Sainte Élizabeth près le Temple à Paris. - 18. Église des Quinze Vints. - 19. Veuë de l'église du Temple à Paris. - 20. L'église novicial des Iesuistes du Faubourg S. Germain. - 21. Veuë de l'église Saint Denis de la Chastre. - 22. Les Feuillans. - 23. Église de la Mercy devant l'Hostel de Guise. - 24. Saint Sulpice. - 25. Les Petits Augustins du fautbourg Saint Germain. - 26. Veuë de l'église Saint Sauveur, rue Saint Denis. - 27. Veuë de l'Hostel Dieu de Paris. - 28. Les Filles de Lannonciate est la première église à main gauche en sortant de la Porte Saint Iacques. - 29. Veuë de l'église des Carmélites du faubourg Saint Iacques. - 30. Veuë de l'église des Filles du Mont Calvaire, au Marais du Temple. - 31. Veuë des Martyrs de Mont-Martre proche Paris. - 32. Veuë de costé de l'église de Ruel. - 33. L'entrée de l'église de Ruel. - 34. Saint Germain en Laye. - [Divers] 35. La chapelle de Gaillon. - 36. Veuë de l'église St Pierre de Reims. - 37. Église de Venteuil proche La Roche Guion. - 38. La grande église de Manthe. - 39. Veuë du chasteau de Gaillon. - 40 Veuë de la chapelle du chasteau de Saint Germain en Laye. - 41. Veuë du chasteau de la Bastille à Paris. - 42. Veuë de Rambouillet.IX. Divers veuës du chasteau et des bastiments de Fontainebleau ; dessiné et gravé par Israël Silvestre. Paris, chez Israël, rue de l'Arbre sec, au logis de Mr Le Mercier, orfèvre de la Reine, s.d., 9 planches : 1. Veuë du bastiment de la Cour des fontaines, et du iardin de l'estan. - 2. Veuë du grand escalier du fer à cheval et de la Cour du cheval blanc. - 3. Veuë de la Cour des fontaines et du jardin de l'estan. - 4. Veuë du chasteau de Fontainebleau. - 5. Veuë du bastiment de la Cour des fontaines et du jardin de l'estan. - 6. Veuë du grand escalier des sfinges et de la Cour des fontaines. - 7. Veuë de la grotte rustique, et de la grande gallerie des peintures. - 8. Veuë du jardin et de l'orangerie de la Reine [par Israël Henriet]. - 9. Veuë de l'escalier du fer à cheval [idem]. X. [Vues données par Israël Silvestre et son oncle Israël Henriet]. Paris, chez Israël Henriet, ruë de l'arbre sec, au logis de Mr Le Mercier orfèvre de la Reine, s.d. [1655], 11 planches : 1. Veuë de la grotte de Ruel. - 2. Veuë du iardin du Palais d'Orléans, et du Petit Luxembourg. - 3. Veuë du jardin des simples au fautbourg Sainct Victor. - 4. Veuë de l'abbaye royal des religieuses de Longchamps à une lieuë de Paris. - 5. Veuë de Sainct Germain en Laye. - 6. Veuë de Croissj St Martin St Léonard à quatre lieuës de Paris, à Mr de Patrocles escuyer ordinaire de la Reine mère du Roi. - 7. Veuë d'une partie du jardin de Gros Bois à six lieues de Paris. - 8. Veuë du iardin de Lusigny en Brie, à sept lieuës de Paris. - 9. Veuë de la cascade de Lusigny. - 10. Veuë de l'église Sainct Pierre de Montpellier. - 11. Veuë du chasteau de Villeroy, appartenant à Mr le Mareschal de Villeroy. XI. [Vues diverses]. S.l.n.d., 9 planches : 1. Veuë et perspective du Pont Neuf et de la gallerie du Louvre. - 2. Veuë et perspective du Pont Neuf, et du Pont au change. - 3. Roche Taillet sur la Saosne proche Lyon. - 4. Veuë en entrant dans la ville de Grenoble. - 5. Veuë d'Arbigny sur la Saosne près de Lion. - 6. Veuë et perspective du pont de Grenoble, et d'une partie de la maison de Monsieur le Duc de Lesdiguières. - 7. Vestige des bains de Titus proche le Colisée. - Antiquités de Titus. - 9. Veuë d'un pont antique proche Tivoli.XII. Divers paysages sur le naturel de la duché de Bourgongne, faits par Israël Silvestre. S.l., 1650, 11 planches dont le titre : 2. Veuë de l'abbaye Sainct Martin du diocèse de Langres. - 3. Veuë de l'église Sainct Pierre de Tonnerre. - 4. Veuë du chasteau d'Ancy le France du costé du jeu de longue paume. - 5. Veuë du chasteau de Tanlai du costé du parterre. - 6. Veuë du village de Comicé, et paisage de Tanlai. - 7. Veuë et perspective du vieil portail du chasteau de Tanlai. - 8. Veuë du moulin, et du paisage de Tanlai. - 9. Veuë du parc, et du canal de Tanlai. - 10. Veuë de l'estang, et perspective du parc de Tanlai. - 11. Veuë de la grote du chasteau de Tanlai.XIII. Divers paisages faits sur le naturel, par Israël Silvestre [surtout la Bourgogne et Rome]. S.l., 1650, 23 planches dont le titre : 2. Veuë de la grand'église de Flavigni, où sont les reliques de saincte Reyne. - 3. Veuë de la chapelle et du village Saincte Reyne, du diocèse de Langre. - 4. Veuë de la tour de Grignon, proche Saincte Reyne, du diocèse de Langre. - 5. Veuë du village d'Ansy le Franc. - 6. Veuë de la grande église de Flavigny, et dune partie du bourg. - 7. La tour de Clermont en Dauphiné apartenant à Monsieur le comte de Tonnerre. - 8. Veuë du village de Fleuille proche Nancy. - 9. Veuë de la ville de Montbar en Bourgongne. - 10. Veuë de la ville de Sainct Florentin en Bourgongne. - 11. Veuë de l'église des Cordeliers de Tanlay. - 12. Veuë de l'entrée du chasteau de Tanlai. - 13. Palais de Madame la conétable de Lesdiguières à Grenoble. - 14. La ville de Trévou près Lion. - 15. Maison de Vimy près de Lion. - 16. Le Palais de Médicis à Rome. - 17. Veuë de l'église Sainct Estienne de Rome [San Stefano Rotondo]. - 18. Veuë de l'église Sainct Pierre de Rome. - 19. Veuë du Campidolio. - 20. Le Palais du pape Jule à Rome. - 21. Le Palais Aldobandin à Frésate près de Rome. - 22. Église de sainct Iean de Lion. - 23. Chasteau de Pierre en Size de Lion. XIV. Livre de diverses veuës de France, Rome, et Florence. Faits par Israël Silvestre. Paris, chez Israël, rue de l'Arbre sec, au logis de Mr Le Mercier, orfèvre de la Reine, s.d., 15 planches dont le titre : 2. Veuë du Dôme de Florence, ditte la Madone delle fiore. - 3. Veuë de l'église de Saincte Sabine, et d'une partie de la ville de Rome. - 4. Veuë du tombeau de Cestius, et de l'église de Sainct Pierre Montore de Rome [San Pietro in Montorio]. - 5. Veuë du Vieux Palais, et d'une partie de la vile de Florence. - 6. Veuë de l'église de Sainct Grégoire à Rome. - 7. Veuë de Caprarole. - 8. Veuë particulière de Florence. - 9. Veuë de l'Arc de Constantin à Rome. - 10. Veuë et perspective de Sainct Iean de latran de Rome. - 11. Veuë du Palais Major de Rome. - 12. Veuë de l'église du vilage de Moineville proche Liencourt. - 13. Veuë de la sépulture des Valois à Saint Denis. - 14. Veuë du chasteau de la Ferté Milon. - 15. Veuë du chasteau de Vincenne. XV. Diverse vedute di porti di mare intagliate da Israël Silvestre. S.l., 1647, 5 planches : 1. Tour sur les terres du Pape frontière du Royaume de Naple. - 2. Veuë de la porte royalle de Marseille. - 3. Veuë de la tour du port de Marseille. - 4. Partie du Palais Sainct Marc à Venise. - 5. Veuë de Saint Iean et Paule, et de l'escolle Sainct Marc de Veniz. XVI. Divers veües de ports de mer d'Italie et autres lieus. Paris, chez P. Mariette, rue S. Iacques, s.d., 11 planches : 1. St George de Venize. - 2. S. Iean et Paule de Venize. - 3. Veuë du rocher de Gayette [Gaète]. - 4. S. Victor de Marseille. - 5. La maijorre de Marseille. - 6. Sainct Laurens de Veniz [par Le Blond]. - 7. Veuë du Bastion de Sainct Iean à Lion [idem]. - 8. Veuë du pont et partie de la ville de Grenoble [idem]. - 9. Veuë de la montagne de Somme à Naple [idem]. - 10. Veuë de Piere Ensize à Lion [idem]. - 11. Veuë du Palais et de l'église de Sainct Marc à Venize [idem].XVII. Diverses veües de France et d'Italie. Paris, chez Pierre Mariette, rue S. Iacques, s.d.,12 planches chiffrées 1-12 : 1. Capo di bove fuoni di Roma. - 2. Veuë de la tour de Quiquangrongne. - 3. Veuë d'une église de Poissy. - 4. Autre veuë du chasteau de Bourbon Larchambaut. - 5. Veuë du chasteau et de l'étang de Bourbon Larchambaut. - 6. Ponte su la strada di Tivoli. - 7. Veduta di una torre antica presso di Roma. - 8. Veduata di un palazo antico di Roma. - 9. Tempio di sole. - 10. Veuë de la tour, et du port de Marseille. - 11. Le coin des Bons Hommes proche de Paris.- 12. Veduta del ponte Sta Maria.XVIII. Divers veuës d'Italie et autre lieu. Fait par Israël Silvestre. Paris, chez Israël Henriet, s.d., 6 planches (deux sujets par planche) : 1. Église S. bernard à Termini. - 2. Partie du pont d'Avignon / Tombeau de Bacus. - 3. Temple de Ianus à Rome / Palais de Piti à Florence. - 4. Église Sainct Silvestre de Montecavalle / Trinité du Mont. - 5. Partie du Campe Vacine [Foro Romano] / Partie du Colisée. - 6. Partie du Colisée veu par dedans / Nostre Dame de Lorette. XIX. Divers veuës faites par Israël Silvestre et mises en lumière par Israël Henriet. S.l.n.d. [Paris], 5 planches (deux sujets par planche) : 1. Place de Rouen, où les Anglois ont fait mourir la Pucelle d'Orléans. - 2. Le Busantor de Venize / Veuë de l'Arc de Constantin, et du Colisée à Rome. - 3. Veuë de devers Poussolle [Pouzzoles] / Veuë d'un coin du pont du Rosne. - 4. Colonne Trajane / Veuë de la Grande Chartreuse. - 5. Ponte Lamentane / Partie du pont Sainct Esprit.Soit en tout, 219 planches.De surcroît, on trouve en toute fin de volume la plus célèbre suite de Jacques Callot, dite Les Grandes misères de la guerre, et parues deux ans avant la mort de l'artiste d'après la suite de 1632 (Les Petites misères de la guerre) :Les Misères et les mal-heurs de la guerre. Représentez par Iacques Callot noble Lorrain. Et mis en lumière par Israël son amy. Paris, 1633, 16 planches chiffrées 1-17, dont le titre. Manquent les planches 4 [la maraude] et 18 [distribution de récompenses] (réparation maladroite de papier à la planche 5). Plan, Jacques Callot, catalogue chronologique, numéros 803-820. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Phone number : 06 46 54 64 48
P., Le Gouaz, sd 1791 Suite de 75 planches oblong 21,5 X 32 cm comprenant un titre gravé, une carte pour la collection, 55 sur les 60 vues de la collection manquent les n 54 à 58, la carte de la collection, une suite additionnelle de 18 planches de vues élargies et différentes provenant de la Collection des vues des rades de France et des ports des colonies. Humidité angulaire pour l’ensemble de la série, de légère à marquée, sans atteinte aux gravures de la série principale, avec légère atteinte pour la série de vues élargie. La planche de titre est roussie, poussiéreuse et effrangée, une planche est unif. brunie Camaret. L’ensemble sous chemise factice. En l’état.
Rare et beau recueil de vues en largeur, animées avec petits personnages, représentant les ports de France, exécutées par Nicolas Ozanne (1728-1811), dessinateur de la Marine, Lomet, Bonnard Du Harlay et Cazin pour 9 vues et gravées en taille-douce par Yves-Marie Le Gouaz (1742-1816), élève et beau-père d'Ozanne. Liste des planches : Brest (3), Toulon (2) Rochefort, Rouen (2), Dieppe (2), Saint-Malo, Saint-Servan, Le Havre (2), Nantes (2), Painbeuf, La Rochelle, Lorient (2), Bordeaux (2), Bayonne, Antibes, Calais, Boulogne, Marseille (2), Sète, Bastia, Port-Vendres, Dunkerque, Les Sables-d'Olonnes, Landernau, Morlaix (2), Cherbourg (2), Saint-Valéry-sur-Somme (2), Camaret, Roscof, Port-Louis, Vannes, Belle-Île, Auray, Oléron, île de Ré (2), Le Croisic La Ciotat, Granville (2), Fécamp, Saint-Jean-de-Luz, Manquent : Caen, Honfleur (2), Royan et Valéry-en-Caux. Les18 planches additionnelle représentent des vues élargies et différentes des ports ou rade de Dieppe, Rouen, Cherbourg, Saint-Malo, Brest, Lorient, Nantes, Bordeaux, Marseille, Toulon, ainsi que des vues des Antilles gravées par Jeanne-Françoise Ozanne d'après les dessins de son frère (Grenade, Martinique (3), Saint-Domingue (3), Guadeloupe). Bon état d’occasion